La violence à l'encontre des femmes est un phénomène observable tant sur le plan réel, psychique que symbolique. Se la question suivante : au niveau des représentations psychiques individuelles et groupales comment cette violence peut-elle se manifester et comment peut-elle être transmise à travers les générations ?
Des relations familiales compliquées entre les jeunes issus de l'immigration et le père exilé qui a perdu tout repère et qui souvent sans travail perd toute légitimité.
Présence africaine en Afrique. Rôle des associations qui manquent de moyens mais qui doivent répondre à de nombreux besoins au sein des populations africaines et particulièrement auprès des femmes et des étudiants.
Dès le début de la colonisation dans la région des Grands Lacs, la problématique de la mobilité forcée des populations, sous les différentes formes qu'elle a pu prendre selon les périodes, est au coeur des enjeux socio-politiques : expansion démographique transfrontalière, installation ou salariat de migrants économiques, expatriation volontaire individuelle ou collective comme forme de protestation politique contre les autorités en place, vrais réfugiés et déplacés humanitaires. La mobilité forcée apparaît comme une réponse constante à l'impossibilité de construire, à partir de ces économies exclusivement agricoles, des sociétés où prévaudraient des formes de mobilité spatiale et sociale ouvertes et acceptables par les divers acteurs et pays impliqués. De plus, depuis les indépendances, l'apport de centaines de milliers, voire de millions de réfugiés, opposants déclarés ou simples citoyens en fuite, s'est surajouté épisodiquement aux flux anciens.
Publication d'une thèse de sociologie politique qui interroge les raisons du passage à l'action collective de la frange la plus discriminée de l'immigration, celle des clandestins ou sans-papiers. Ces mouvements sociaux étudiés depuis 1972 - et spécialement en 1996 - reposent sur des pratiques de mobilisation comme la grève de la faim mais également sur des réseaux communautaires ou des réseaux sociaux portés par des militants politiques associatifs ou religieux. De ce point de vue, l'immigration clandestine en tant qu'objet d'investissement ou de revendication politique alors même qu'elle se situe à la frontière des droits ou de l'illégalité est une dimension sociale qui remet en question le cadre national de la France.
Le sport depuis quelques années se manifeste comme un facteur nécessaire à l'insertion sociale des jeunes. Les auteurs du dossier, soulignent l'ampleur du thème du sport et de ses ramifications sociales, économiques, politiques, humaines et cela à travers des témoignages, des projets pilotes, des expériences institutionnelles... Au départ, le sport se manifeste comme le premier lien de rassemblement communautaire, avant même les différentes associations culturelles ou amicales, clubs qui verront le jour beaucoup plus tard. La plupart des communautés immigrées installées en Belgique (qu'elles soient italiennes, espagnoles, maghrébines, ou turques) se sont toutes, dans un premier temps, concentrées dans des quartiers proches où les premières rencontres se sont faites dans les cafés. Si la première génération de l'immigration a utilisé le sport comme moyen spontané de regroupement, les deuxième et troisième générations le pratiquent à titre individuel et parfois au sein d'institutions créées pour lutter contre le décrochage scolaire, la toxicomanie et la délinquance. Le sport est un facteur qui peut éliminer les barrières sociales et géographiques, canaliser l'agressivité chez les jeunes et les occuper.
Aujourd'hui, ceux que l'on appelle les immigrés de la première génération, atteignent le troisième âge. A l'heure où beaucoup espéraient leur retour au pays, les immigrés font face à un nouveau défi : vivre leur retraite dans la société qui les a accueillis. Par le biais de méthodes statistiques, les auteurs ont identifié plusieurs groupes d'âge parmi les étrangers. Dans tous les cas, ces groupes indiquent les spécificités de leur histoire migratoire, en particulier la période et les motifs d'immigration. Si l'on examine la proportion de personnes âgées de 65 ans, on note de fortes différences : près d'un tiers des ressortissants, sont rentrés chez eux, la moyenne tous groupes d'âge confondus étant de 7 . Les plus fortes proportions se présentent parmi les nationalités est-européennes d'immigration ancienne auxquelles s'ajoutent les Suisses et les Luxembourgeois. Les plus faibles proportions concentrent les pays du Tiers-monde, qu'ils s'agisse d'immigrations de travailleurs, comme le Maroc et la Turquie, ou d'immigrations d'étudiants.
La dot demeure l'une des institutions fondamentales du mariage dans de nombreux pays africains, mais aussi dans plusieurs autres sociétés. La prise en compte de cette valeur culturelle dans le processus matrimonial des Zaïrois de France pose essentiellement un problème de légalité. Cet article se propose d'examiner les raisons d'une telle pratique et les fonctions de la dot du point de vue des femmes zaïroises de France.
Longtemps considérés comme «de passage» (étudiants, diplomates,...) les Zaïrois en Belgique se sont progressivement installés. Ce mémoire aborde le couple mixte belgo-zaïrois comme indicateur de leur intégration.
Depuis la fin des années 70, on constate un flux migratoire des jeunes Zaïrois et Congolais vers la France. Nombre d'entre eux demandent l'asile, mais beaucoup d'observateurs les considèrent comme des réfugiés économiques. Pour l'auteur, la motivation de départ n'est pas qu'économique, mais elle doit être relayée par la quête du statut socio-juridique dans la société d'origine. Après avoir analysé le statut dans les champs socio-juridiques au Zaïre et au Congo, l'auteur examine le statut social conféré par la France à ces jeunes lorsqu'ils rentrent à leur pays d'origine. Les enjeux pour ces jeunes sont d'abord ceux du statut à conquérir et à valider par un ensemble de rôles sociaux qu'ils doivent assumer et gérer.
Les artistes du Zaïre se sont expatriés dans les années 60 en Belgique, puis en France au début des années 80. Leur musique a du mal à percer dans l'Hexagone, ce qui donne lieu à un parcours du combattant pour pouvoir rester malgré tout en France.
Enquête auprès d'un échantillon de réfugiés zaïrois, roumains, sri-lankais, turcs et afghans arrivés récemment en France (Rhône, Lyon). L'objectif de la recherche vise à mieux évaluer les conditions d'accueil qui leur ont été faites, y compris le rôle joué par le centre d'hébergement afin de mesurer les dynamiques et les blocages rencontrés par cette population dans son insertion sociale et son insertion professionnelle. L'accent est mis sur la difficulté de l'accès au logement alors que c'est une variable corrélée à l'emploi et qu'elle est déterminante dans le processus d'intégration, mais aussi sur la présence d'un noyau familial, la maîtrise du français, la possession d'un capital culturel et d'une qualification dans l'entreprise.
Une fraction de jeunes congolais et zaïrois vivent en France, sans carte de séjour, en situation illégale. Pour lutter contre leur exclusion de l'univers légal, ils inventent un monde parallèle dans lequel les nganda tiennent une place prépondérante. Les nganda sont des débits de boissons ou des restaurants clandestins. Ils appartiennent à des femmes, sont gérés par des femmes, mais sont fréquentés par des hommes qui y dépensent avec beaucoup d'ostentation, de l'argent illégalement gagné. Ceci afin de renforcer leur identité individuelle et sociale en fonction de leur propre système de valeurs.
Dès 1846, la Belgique possède des recensements de population fiables. Il y avait en 1958, 86 700 Belges au Congo et on estime à 15 000 le nombre de rapatriés entre 1960 et 1965. A partir de 1962 on possède des données quant au reclassement des colons rapatriés du Congo, à l'étranger, notamment au Zaïre dans le cadre de la coopération internationale. Enfin, la présence d'africains venus recevoir une formation de cadres s'est intensifiée, à partir de 1960, et les Zaïrois ont leur quartier à Ixelles.