Depuis les années soixante, les Etats-Unis connaissent un essor des pratiques religieuses d'origine africaine. Le désir de renouer avec leurs origines africaines a mené de nombreux militants du nationalisme culturel afro-américain à s'initier dans ces religions, adoptant des identités religieuses qui se sont métamorphosées, au fil du temps, en identités "ethniques".Pratiquer la "religion des orisha" équivaut, pour les initiés dans les variantes afro-américaines comme l'orisha-voodoo, à revitaliser la culture yoruba sur le sol américain. (4e de couverture)
L'analyse des populations aussi hétérogènes que celles des migrants noirs-africains gagne en finesse si elle est fondée sur un découpage selon l'ethnie des migrants, l'appartenance ethnique pouvant être identifiée par la langue, la religion, l'histoire ou la tradition. Sur la base de l'enquête MGIS (mobilité géographique et insertion sociale) sur les populations d'origine étrangère en France réalisée en 1992 par l'INED, l'auteur consacre cet article à la constitution des différents groupes ethniques des Africains noirs résidant en France, tout en faisant un aperçu historique et socio-culturel et s'intéresse à quelques variables socio-démographiques en fonction de l'ethnie des migrants.
Les migrations de main-d'oeuvre en Afrique Subsaharienne et leurs fonctions à l'intérieur de la famille, élargie et nucléaire, en tant qu'unité de production et de reproduction. L'impact des migrations sur les divers membres des familles prenant en compte les structures et relations familiales (société patrilinéaire ou matrilinéaire) : évolution du rôle des femmes et de tradition (mariage). L'influence de la famille patriarcale africaine sur la migration et le capitalisme. Ethnies étudiées : Beti du Cameroun, Mossi de Haute-Volta, Ewe du Ghana, etc.