Analyse de l'ethnogenèse de ces trois peuples, leur histoire. Leurs statuts de peuples libres devenus réfugiés montrent bien des similitudes. Ils ont traversé des conflits, subi des invasions... (extrait de la quatrième de couverture).
La présente synthèse rend compte des résultats d'une étude menée en 1999 portant sur trois populations originaires de Haute Asie et établies en Ile-de-France. L'étude s'appuie sur des recherches et des analyses bibliographiques, sur une enquête par questionnaire et sur des entretiens de type semi-directif, réalisés auprès des populations concernées d'une part, et auprès d'acteurs institutionnels, associatifs et des autorités consulaires d'autre part. Elle s'est attachée à décrire les trois populations, à mettre en relief le caractère diasporique des trajectoires et des populations, et leur degré d'intégration en France ; elle propose enfin des pistes de réflexion sur les nations en diaspora.
A partir de trois minorités éthniques orginaires de Haute Asie, les Kazakhs, les Kalmonks et lesTibétains, l'étude retrace l'histoire oubliée de ce flux migratoire qui a pour caractéristique commune d'avoir ou d'avoir eu une intégration ou une assimilation en France extrêmement rapide qui tient pour partie à son héritage nomade ou persécuté pour des raisons politiques ou religieuses. Derrière ces peuples et leur exil, le travail d'érudition soulève des questions de fond : les présupposés identitaires culturels, religieux, politiques s'invisibilisent mais jusqu'où et pourquoi ?
Reportage réalisé entre 1987 et 1997 au Tibet. L'auteur, photographe professionnel, témoigne des soulèvements indépendantistes de septembre 1987 et rend compte du quotidien de la population, moines, nomades et agriculteurs.
Le texte traite des espaces de solidarités socio-économiques de concertation, d'animation et d'intervention au sein des réseaux diasporiques tibétains en Inde. De plus, il montre dans quelle mesure s'exerce l'influence de l'échelle globale sur le système de relations locales. Le statut de réfugié délivré par les autorités indiennes interdit aux Tibétains d'acheter un terrain ou une maison. Ces derniers ont été assignés collectivement à résidence dans les zones accordées par les différents gouvernements locaux avec un bail de cent ans. Ils ont dû s'installer dans des régions reculées, isolées de toute grande ville où la densité de la population est inférieure à 60 km2. Au contact avec la société indienne, la stratégie du Dalaï Lama a été sollicitée par la prise de conscience de l'ensemble des Tibétains. Ce sentiment a favorisé le projet de maintien d'un lien communautaire et fait naître un nouveau sentiment national. Le territoire en exil correspond ainsi aux espaces où les Tibétains vivent, communiquent et se projettent. En outre, il présente la particularité d'être pratiqué non seulement par la communauté tibétaine exilée mais aussi par les Occidentaux, dont l'intégration s'est pratiquée par leur allégeance au bouddhisme.
Le bouddhisme tibétain implanté en France essentiellement par des lamas tibétains venus d'Inde est destiné surtout à une audience occidentale. L'étude de ce phénomène intéresse à la fois la sociologie des migrations, les relations interculturelles et la religion.
Cet aticle a trait aux réfugiés, Thibétains vivant au Canada (Alberta). Comprenant 60 personnes en tout (adultes et enfants), ils constituent une des plus petites communautés ethniques de la province. Le but du programme de recherche est de déterminer jusqu'à quel point les Thibétains gardent encore leurs croyances religieuses, leur identité religieuse, observent leur pratique religieuse et jusqu'à quel point ils ont gardé leur langue maternelle. De plus, l'auteur observe le processus d'adaptation de ce groupe d'immigrants à la société canadienne. Les données ont été obtenues en interrogeant un certain nombre de Thibétains habitant Calgary ou Leth bridge.
Le cas des Tibétains en Inde : les conditions de leur implantation. L'acceptation et même la revendication de leur statut juridique de réfugiés comme témoignage d'une forte identité communautaire et vécues comme un «acte de foi».
La présente étude traite des valeurs culturelles, des normes, du mythe et des symboles qu'un groupe de Thibétains au Canada (Lindsay) a conservés comme étant essentiels au maintien de leur identité ethnique, en faisant particulièrement référence à la foi et la pratique religieuse thibétaine du bouddhisme.
Analyse des tentatives et du travail effectués par diverses organisations internationales s'occupant de charité ainsi que des programmes d'aide aux réfugiés. Le cas des réfugiés Tibétains.