L'auteur a recueilli les propos d'un jeune étudiant, qui a voyagé en Asie (Thaïlande, Laos, Vietnam, Chine) durant trois mois, pendant l'été 2002, sur sa manière de percevoir les Asiatiques, aussi bien dans leurs pays, qu'en France.
Exposé sur les problèmes rencontrés par les étrangers confrontés au système juridique japonais, dûs essentiellement à la méconnaissance de la langue et des procédures pénales. Présentation de quelques articles du code japonais, de leur divergence avec la Convention Internationale des Droits civils et politiques et des statistiques relatives aux condamnations d'étrangers (pays d'origine et nombre de cas) en 1994.
Dernièrement un des plus grands phénomènes aux niveaux économique et social consiste en la féminisation des migrations internationales de travail. Les problèmes relatifs aux femmes migrantes dépendent du fait d'être à la fois femmes et migrantes. La spécificité des flux de travailleuses migrantes, asiatiques en particulier, a été étudiée relativement aux modalités de réunification familiale et à la résidence permanente, aux entrées temporaires sur la base des critères du marché du travail, du recrutement et aux conditions d'entrée et d'admission à l'étranger.
Parmi les migrants, travailleurs dont le nombre croît sans cesse - ils sont aujourd'hui plus de 35 millions - les femmes asiatiques constituent le groupe dont l'expansion est la plus rapide. L'Asie est le théâtre d'une "industrie de la migration" en plein essor, tant légale que clandestine, qui offre une sous-traitance de main-d'oeuvre à quelques-unes des économies les plus riches et dynamiques du monde, à un coût humain souvent très élevé.
Les Thaïlandaises victimes d'une forme d'esclavage humain, la prostitution, au Japon. Le statut juridique et social de ces femmes est présenté ainsi que leur parcours, de leurs pays d'origine à leurs "lieux de travail" et leurs conditions de vie, à partir d'une enquête menée auprès de femmes (célibataires, divorcées, épouses de Japonais, mères de famille) recueillies par le Sarah House for Women à Yokohama, un établissement qui les prend en charge provisoirement.
Rôle du Japon, pays d'immigration dans l'Asie Orientale, devenue une région stratégique de la migration internationale. L'auteur présente la situation du Japon pris dans le dilemme de refuser la main-d'oeuvre non qualifiée et la réalité de la présence sur son sol de clandestins. Les caractéristiques de l'immigration, de l'emploi illégal sont examinées et illustrées de statistiques pour la période 1989-1992 (volume des entrées, catégories de migrants, coût social, etc.). La participation japonaise au Asia-Pacific Skill Development Program (APSDEP) et à l'Asia-Pacific Cooperation (APEC), fournissant une formation professionnelle aux étrangers, est étudiée dans le détail de ses objectifs et conséquences.
Le Royaume du Cambodge n'a rien à craindre de ses minorités ethniques - les Kmers-Loeu - déjà plus ou moins décimés par le paludisme et les guerres. Ce ne sont pas non plus les petites communautés de Malais et de Chams, surnommés Kmer-Islam, qui pourraient retenir l'attention des autorités de Phnom Penh. Une de leurs constantes préoccupations tient en fait à la situation géographique, à la configuration même d'un pays exposé à deux peuples voisins pour le moins envahissants : les Thaïs et les Vietnamiens.
Le treizième arrondissement de Paris a toujours été multiculturel, mais il est actuellement identifié aux Asiatiques. A partir de 1975, près de 6 000 réfugiés du Sud-Est Asiatique s'y sont installés. Ils sont Chinois, Cambodgiens, Vietnamiens, Laotiens, Taïlandais, Japonais et sont présents dans le commerce, la restauration, l'artisanat et la petite entreprise. L'ouvrage relate l'histoire de ce quartier, mémoire de la diaspora chinoise, et exemple d'une cohabitation pluriethnique réussie.
Depuis le «boom économique» des années 1985 le Japon a perdu sa caractéristique de pays industrialisé n'employant pas de travailleurs immigrés. Cet article est consacré aux changements intervenus dans le marché de l'emploi (le besoin de main-d'oeuvre immigrée non qualifiée) et aux spécificités de l'immigration japonaise. Sont examinés : la politique d'immigration (visa d'entrée, sanctions des employeurs utilisant des clandestins, admission des réfugiés) et le contrôle des entrées à prévoir dans un proche futur, les mécanismes informels d'importation de main-d'oeuvre étrangère, l'opinion publique japonaise relative à une possible société pluriethnique et enfin l'avenir de la politique migratoire du pays. Le commentaire qui suit cette analyse met l'accent sur le fossé qui sépare la théorie de la réalité de l'immigration.
Cet article dresse un bilan des tendances de la migration des Asiatiques, essentiellement vers le Moyen-Orient, depuis la fin de la guerre du Golfe. Des données statistiques (empruntées au Bureau International du Travail) sont fournies sur les pays d'origine fournisseurs de main-d'oeuvre, les pays d'accueil, le flux migratoire de l'année 1993, le volume du transfert de fonds entre 1976-1993, la répartition des migrants philippins, engagés sous contrat de travail, par secteurs d'activité.
Une enquête menée auprès de cinquante ménages dans chacun des pays suivants : Bangladesh, Inde, Pakistan, Sri Lanka, Corée, Philippines, Thaïlande, a permis d'évaluer le degré de réussite de leur migration dans des pays du Moyen-Orient selon des critères socio-économiques et de fournir les tableaux statistiques correspondants.
Pour analyser la stratégie d'optimisation du rapport salaire-qualification que poursuivent les entreprises multinationales asiatiques en exportant leur main-d'oeuvre vers les pays du Golfe Arabo-Persique, l'auteur propose une synthèse de trois théories. Il étudie ensuite la spécificité des relations économiques entre les divers pays d'origine et le Golfe, s'attardant sur le cas de la Corée du Sud (entrées en devise, disparité de salaires par nationalité et besoin en main-d'oeuvre des entreprises coréennes). Il examine, enfin, la gestion de la force de travail sur place.
Après un historique des migrations thaïlandaise, l'auteur analyse les résultats d'une enquête menée en 1985 auprès de migrants thaïlandais de retour du Moyen-Orient essentiellement. L'accent est mis sur les caractéristiques de la phase pré-migratoire (recrutement, formation, etc.), les conditions de vie dans le pays d'accueil et leurs aspects économiques (revenus, économies, transfert de fonds), la réinsertion au pays d'origine et les conséquences des migrations sur la vie familiale et individuelle. Les aspects positifs de la migration sont mis en lumière.
Cet ouvrage témoigne des expériences migratoires de 7 pays asiatiques vers le Moyen-Orient.
La politique migratoire de la Suède à l'égard des réfugiés : aspects généraux pour la période 1950-1970, analyse détaillée pour les années 1980-1990. Les fluctuations de cette pratique liées au conflit entre intentions humanitaires et objectifs pragmatiques. L'art du compromis dans la gestion de la main-d'oeuvre réfugiée sur le marché du travail et l'élaboration d'une politique d'insertion professionnelle réelle.