Cet ouvrage contribue à une meilleure connaissance des parcours d'immigrés arrivés en France avant la seconde guerre mondiale. Il montre les formes de leur intégration à la société française, le plus souvent une intégration à la classe ouvrière. L'auteur choisit de reconstituer le parcours de familles implantées dans le Cher, en provenance d'Italie, d'Espagne, du Portugal, de Tchécoslovaquie ou de Pologne. Il décrit les processus de diversification professionnelle et de dispersion géographique.
Les Ardennes, après une longue occupation au cours de la Grande Guerre, ont eu recours à une abondante immigration pour faire face aux besoins de la reconstruction. Ce département frontalier sert ici de cadre géographique à l'étude des répercussions des grandes crises internationales de l'entre-deux-guerres sur l'immigration. La crise économique a engendré des réactions xénophobes alors même que le nombre d'ouvriers diminuait. De son côté, le patronat, faisait obstacle à toute réglementation de l'emploi de la main-d'oeuvre étrangère. Selon l'auteur, les événements conduisant à la guerre ont alors remis en cause tous les efforts accélérés d'intégration des étrangers. Ces temps difficiles rendaient, plus précaire la situation des Polonais, des Italiens et des Tchécoslovaques vivant en région frontalière.
L'émigration tchèque vers l'Amérique latine peut être divisée en plusieurs périodes : la première du début du XVIe siècle jusqu'en 1720 ; la seconde de la victoire des catholiques à la Montagne Blanche - ce qui a provoqué une vague migratoire en Tchécoslovaquie - jusqu'en 1848, lorsque les libéraux ont commencé à émigrer ; la troisième depuis 1848 jusqu'à la Première Guerre mondiale, période mieux connue par le développement des institutions et de la presse ethnique et par le maintien des liens avec le pays d'origine. Dans la période de l'entre-guerres, l'émigration tchèque, orientée majoritairement vers les Etats-Unis, s'est à nouveau dirigée vers l'Argentine et le Brésil. Deux vagues migratoires qui eurent lieu après 1948 et après 1968 n'ont pas encore été étudiées.
Cet ouvrage rassemble les textes des rencontres universitaires du 6 novembre 1992 qui ont eu lieu dans le cadre de l'exposition du musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (novembre 1992-septembre 1993). Ces documents font l'objet de trois parties : la situation des étrangers en France avant et pendant la deuxième guerre mondiale; les nationalités dans la Résistance en France; formes d'engagement et apport des étrangers à la Résistance; la Résistance et l'intégration des étrangers.
L'aspect récent des mouvements migratoires en provenance des pays d'Europe Centrale et d'Europe de l'Est provoque, outre un manque de recul dans l'analyse, de graves carences dans la connaissance sur ce domaine. Pourtant, les bouleversements politiques intervenus dans les pays dits du socialisme réel ont levé les entraves longtemps mises à la libre circulation des personnes, mouvement d'ailleurs accentué par les désordres économiques consécutifs au passage brutal et non maîtrisé à l'économie de marché. Ce rapport analyse en profondeur les causes et conséquences de ces nouvelles pressions migratoires aux frontières de la CEE et présente, en annexe, les principaux scénarios envisageables, en termes de niveau de vie, d'emploi et de mouvements migratoires, quant aux futures situations économiques des pays de l'est de l'Europe. En outre, des données statistiques sur la période 1980-1988 sont apportées sur les déplacements des ressortissants de ces Etats, leur taux d'implantation dans les principaux pays de la CEE ainsi que sur les principaux indicateurs du niveau de vie concernant ces populations avant et après émigration.
Sous forme de lexique, ce livre aborde l'historique des migrations en France et développe la terminologie des thèmes les plus divers : droit d'asile, démographie, juifs, islam, enseignement, guerre, rapatriés, expulsion, clandestins, syndicat, recensement, santé, nationalité, habitat, délinquance ainsi que des chapitres moins attendus comme les décrets Daladier, les circulaires Fontanet, la guerre d'Espagne, le décret Millerand ou les décrets Stoléru.
Cet ouvrage explore l'expérience vécue par des Cubains, des Iraniens, des Polonais, des Salvadoriens, des Vietnamiens et des Tchécoslovaques réfugiés aux Canada. Expérience qui implique, tout d'abord, le processus qui conduit à devenir un réfugié, à demander l'asile et ensuite à attendre une réinstallation. Puis viennent les suites et les perspectives d'un asile sûr et d'une vie satisfaisante au Canada. L'ouvrage est divisé en deux parties. La première décrit ce qu'est la condition du réfugié en tant que tel et la seconde s'attache à l'observation de ce qui se passe plus spécifiquement à Terre-Neuve.