Etude des pratiques de consommation des couples helvético-turcs.
Cette étude porte sur les caractéristiques principales, la population, les activités d'un quartier bourgeois et aristocratique de Nice, Brancolar, entre 1867-1914. L'évolution de la présence étrangère et le sentiment d'appartenance de ses occupants, font l'objet d'un intérêt particulier : pourcentage d'étrangers, répartition par nationalités et socio-professionnelle de cette population composée de deux groupes - des Italiens en quête d'emploi et des Européens aisées "hivernant" à Nice, accompagnés de leur domesticité.
L'historique des migrations en France change de nature au XIXe siècle. Elle se présente comme une immigration économique qui s'accroît durablement après la seconde guerre mondiale jusqu'à la suspension des flux extracommunautaires après 1974. A l'immigration de travail, succède une migration de peuplement qui, en raison de la crise économique, remet en cause les instruments traditionnels de l'intégration.
La libre circulation de la main-d'oeuvre et l'insertion professionnelle dans les pays du Marché Commun Nordique du Travail (Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Islande). L'ouvrage analyse les mécanismes de la migration et de l'intégration économique ainsi que leurs interactions mutuelles à l'appui de données théoriques et de leur application à un marché commun du travail. La seconde partie de l'ouvrage est consacrée à l'examen de quarante ans d'expérience de migration intra-nordique (causes des migrations, déterminants, volume du flux migratoire, conséquences des migrations au niveau micro-économique et macro-économique, structure de l'emploi, éducation des migrants, etc.).
L'émigration vaudoise dans la région du Rio de la Plata a commencé dans la seconde moitié du XIXe siècle à Rosario (Uruguay), se propageant par la suite à d'autres régions de l'Uruguay et en Argentine en suivant un modèle propre, fondé sur l'organisation hiérarchique, les actions collectives, la propriété de la terre et l'utilisation d'une technologie avancée. L'exemple de l'établissement de la colonia Iris, dans la pampa argentine, montre sa capacité inhabituelle à s'adapter aux différentes situations que les Vaudois uruguayens ont rencontrées pour développer les activités agricoles.
De juin à décembre 1994, les Suisses ont été appelés trois fois aux urnes pour exprimer leur état d'âme vis-à-vis des étrangers installés en Suisse à travers un vote : une première fois, le 12 juin, pour se prononcer sur la «naturalisation facilitée» des jeunes étrangers élevés dans ce pays; une deuxième fois, le 25 septembre, pour introduire dans le Code pénal des normes contre le racisme; et une troisième fois, le 4 décembre, pour se prononcer sur la loi concernant l'adoption de plusieurs mesures de contrainte relatives aux droits des étrangers et des demandeurs d'asile. Toutes ces consultations populaires ont donné des résultats que l'auteur analyse ici dans l'écho que la presse leur a réservé.
Après une brève présentation de l'histoire du droit de la nationalité concernant les conjoints étrangers des couples bi-nationaux, les auteurs analysent les nouvelles conditions introduites par la réforme de 1993. Il s'attachent ensuite à décrire la situation de ces Français par mariage et de leurs conjoints. La prépondérance ancienne de certains flux migratoires (Europe du sud) est remise en cause par l'importance du Maghreb, mais aussi du reste de l'Afrique et de l'Asie du Sud-Est. La diversité des facteurs influant sur les demandes d'acquisition est ainsi mise en valeur, qu'ils soient économiques, juridiques ou sociaux (les effets de la loi de 1984, l'explosion des demandes des ressortissants suisses constituent des exemples majeurs).
Présentation de deux projets d'éducation interculturelle en Suisse (Bâle). L'un concerne l'enseignement des langues et cultures d'origine destiné à des enfants (de 10 ans) de migrants turcs; l'autre est un projet-pilote d'école maternelle bilingue-biculturelle et pluriculturelle rassemblant des enfants suisses-allemands, portugais, espagnols, italiens. L'esprit qui anime ces projets, la pédagogie interculturelle qui les sous-tend, ainsi que les résultats attendus sont exposés.
La France (Haute-Savoie), initialement terre d'émigration est devenue au début du XXe pays d'immigration, avec des saisonniers venus d'Italie ou de Suisse. Puis après la seconde guerre mondiale, l'industrie a fait appel à de la main-d'oeuvre bon marché, en provenance du Portugal, d'Espagne, d'Algérie et de Turquie.
Analyse des caractéristiques de la politique d'immigration de la Nouvelle Zélande entre 1922-1990, distinguant une période de migration de peuplement (1922-1974) favorisant uniquement l'entrée des Britanniques, suivi d'une période (1974-1990) d'ouverture à une immigration diversifiée (Européens, Asiatiques, Australiens, Sud-Africains, Canadiens, Américains, Polynésiens, Fidjiens, Samoans, Tonguiens) confortant le fondement multiracial de la société néo-zélandaise et son lien à la communauté du Sud-Pacifique. Politique du pays face au regroupement familial, aux réfugiés indochinois, à la naturalisation. Statistiques : répartition des migrants par pays de naissance, sexe, âge.
Survol de l'historique des migrations de main-d'oeuvre étrangère en France entre 1891-1936 dégageant les spécificités de cette époque et leur similitude avec celles de l'après seconde guerre. Deux périodes sont distinguées : celle du "laissez-faire" évoluant vers une immigration organisée (pré-guerre et guerre), celle du boom suivi de la crise économique (entre deux guerres). L'auteur montre que la législation, la politique migratoire, et les flux étaient tributaires des caprices de l'économie française, et analyse le lien subtil qui associait les intérêts des employeurs et les décisions de l'Etat.
Sous forme de lexique, ce livre aborde l'historique des migrations en France et développe la terminologie des thèmes les plus divers : droit d'asile, démographie, juifs, islam, enseignement, guerre, rapatriés, expulsion, clandestins, syndicat, recensement, santé, nationalité, habitat, délinquance ainsi que des chapitres moins attendus comme les décrets Daladier, les circulaires Fontanet, la guerre d'Espagne, le décret Millerand ou les décrets Stoléru.
Cet historique des migrations en France (Bouches-du-Rhône, Marseille) entre 1482-1830 traite trois étapes liées au développement économique et historique de la ville. 1482-1669 : présence timide d'Espagnols, Italiens, Juifs. 1669-1793 : prospérité et arrivée importante d'Italiens, Allemands, Suisses, Espagnols, Juifs. 1793-1830 : crise et implantation de nouveaux arrivants Grecs, Italiens, Juifs et réfugiés politiques. Les conditions de vie des minorités ethniques et minorités religieuses, leur fonctionnement, leur capacité d'intégration et de promotion sociale, l'acceptation de leur activité économique et de leur présence par les Marseillais, l'immigration clandestine.
Etude démographique des communautés de migrants Suisses et Allemands installés en France (Rhône, Lyon) entre 1851-1911. Présentation des travaux de dépouillement des recensements quinquenaux portant sur quelque 800 chefs de ménage : structure démographique des deux communautés, région d'origine, âge, situation familiale, emploi, domicile.
Les propriétés rurales et urbaines acquises par les étrangers entre 1922-1925 en France (Alpes-Maritimes) : une enquête menée en 1924 à la demande du Ministère de l'Intérieur. Données générales sur la composition de la population étrangère de cette époque : Italiens, Britanniques, Russes, Belges, Suisses, Américains, Néerlandais, divers. Les causes de l'enquête et ses résultats bruts. Analyse des données statistiques : ventilation par nationalité, par valeur locative (disparité entre le littoral et le haut pays), par superficie (distinction entre propriétaires et métayers).