Cette histoire du racisme intellectuel et scientifique dans l'Afrique du Sud moderne a pour objectif de montrer que la «race» en tant que construction sociale et intellectuelle a eu une réelle et durable existence, et d'élucider la relation complexe qui lie les théories de différence raciale au développement de l'idée de supériorité de la race blanche. Pour retracer la montée du racisme scientifique et du déterminisme biologique de la fin du 19ème siècle aux années 1950, l'auteur prend en compte l'anthropologie physique, la philologie comparée, la théorie diffusionniste qui trouvent une articulation dans le rapport entre race-langue-culture. Il examine aussi les apports du darwinisme social et de l'eugénisme, l'histoire du nationalisme chrétien et l'importance du racisme biologique dans l'apartheid.
Analyse des caractéristiques de la politique d'immigration de la Nouvelle Zélande entre 1922-1990, distinguant une période de migration de peuplement (1922-1974) favorisant uniquement l'entrée des Britanniques, suivi d'une période (1974-1990) d'ouverture à une immigration diversifiée (Européens, Asiatiques, Australiens, Sud-Africains, Canadiens, Américains, Polynésiens, Fidjiens, Samoans, Tonguiens) confortant le fondement multiracial de la société néo-zélandaise et son lien à la communauté du Sud-Pacifique. Politique du pays face au regroupement familial, aux réfugiés indochinois, à la naturalisation. Statistiques : répartition des migrants par pays de naissance, sexe, âge.
Le HCR ainsi que les Africains du Sud candidats au programme de rapatriement volontaire sont confrontés à différents problèmes tels que le chômage, le taux d'inflation élevé, etc.
Analyse d'un récit de Rian Malan écrivain sud-africain. A ce monde de la peur, de "la différence raciale insurmontable", l'auteur oppose la différence irréductible, terrifiante, érigée en système politique, celui de l'apartheid. Univers réel, aussi prégnant que celui des fantasmes d'enfance de l'écrivain qui, dans l'anamnèse du roman familial blanc, ramène du fond de sa pure panique de l'Autre, l'amour colonial de l'indigène qui, comme chacun sait, ne résiste pas plus au temps qui passe qu'à la violence socio-politique dans laquelle précisément il s'origine. Une critique subtile quoique parfois un peu alambiquée d'un récit qui dénonce la culpabilité de l'homme blanc et tombe dans le piège de sa légitimation.
Analyse des changements vécus par l'Afrique du Sud lors de la "sortie de l'apartheid".
Après quelques données géographiques et climatiques sur le pays, l'auteur fait une rétrospective des mouvements de réfugiés sud africains, namibiens, zimbabwéens et angolais vers le Botswana; analyse leur situation dans ce pays d'accueil en 1987 et étudie la procédure de détermination du statut de réfugié au Botswana.
Les divers acpects du racisme en Afrique du Sud : ségrégation, apartheid, développement séparé, nationalismes noirs reflètent le maintien de traits sociaux inhérents à la race et à l'ethnie. Réflexion sur l'enfermement, physique et idéologique, des Sud-Africains (Indiens, «colorés», Noirs) dans des conditions économiques, sociales et politiques aliénantes (décomposition sociale, réserves, exploitation des travailleurs). Réactions de ces populations : résistances, actions syndicales, identité culturelle, idéologie religieuse et rôle de l'institution religieuse.
Analyse de l'évolution du caractère et du rôle de l'immigration de travailleurs migrants en Afrique du Sud entre 1970-1983. L'offre de travail dépassant largement la demande, le pouvoir de l'Afrique du Sud s'est accru par rapport aux pays d'origine. Cette transformation est liée à la crise économique, augmentant l'offre de travail tandis que pour des raisons d'ordre politique la demande s'orientait vers le marché du travail domestique. Cette politique est limitée par les effets de l'apartheid qui contrôle et stratifie le marché du travail et la politique de stabilisation de la main-d'oeuvre pratiquée par l'industrie minière. Récemment diverses décisions concernant la législation ont réagi d'une part sur les relations de l'Afrique du Sud avec les pays d'origine de la main-d'oeuvre et d'autre part sur la mobilité des travailleurs noirs Africains du Sud.