Le sport depuis quelques années se manifeste comme un facteur nécessaire à l'insertion sociale des jeunes. Les auteurs du dossier, soulignent l'ampleur du thème du sport et de ses ramifications sociales, économiques, politiques, humaines et cela à travers des témoignages, des projets pilotes, des expériences institutionnelles... Au départ, le sport se manifeste comme le premier lien de rassemblement communautaire, avant même les différentes associations culturelles ou amicales, clubs qui verront le jour beaucoup plus tard. La plupart des communautés immigrées installées en Belgique (qu'elles soient italiennes, espagnoles, maghrébines, ou turques) se sont toutes, dans un premier temps, concentrées dans des quartiers proches où les premières rencontres se sont faites dans les cafés. Si la première génération de l'immigration a utilisé le sport comme moyen spontané de regroupement, les deuxième et troisième générations le pratiquent à titre individuel et parfois au sein d'institutions créées pour lutter contre le décrochage scolaire, la toxicomanie et la délinquance. Le sport est un facteur qui peut éliminer les barrières sociales et géographiques, canaliser l'agressivité chez les jeunes et les occuper.
La libre circulation de la main-d'oeuvre et l'insertion professionnelle dans les pays du Marché Commun Nordique du Travail (Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Islande). L'ouvrage analyse les mécanismes de la migration et de l'intégration économique ainsi que leurs interactions mutuelles à l'appui de données théoriques et de leur application à un marché commun du travail. La seconde partie de l'ouvrage est consacrée à l'examen de quarante ans d'expérience de migration intra-nordique (causes des migrations, déterminants, volume du flux migratoire, conséquences des migrations au niveau micro-économique et macro-économique, structure de l'emploi, éducation des migrants, etc.).
Des études récentes sur les Canadiens "invisibles" ont apporté de nouvelles perspectives sur les Canadiens d'origine scandinave au Canada. L'auteur démontre que l'idéologie multiculturelle a eu un impact négatif sur la recherche consacrée à l'expérience scandinave. Néanmoins, de nouveaux travaux portant sur la présence islandaise ainsi que certains développements dans le domaine de la démographie ethnique fournissent un bon cadre pour une conceptualisation du processus d'adaptation scandinave au Canada. A la lumière de ces nouvelles orientations, il propose une interprétation de l'intégration des Scandinaves au Canada et analyse la situation des Canadiens d'origine scandinave dans le contexte du Multiculturalisme.
L'auteur analyse les raisons personnelles, subjectives, propres aux acteurs des processus migratoires. Dans un deuxième temps, les mouvements migratoires sont étudiés comme des processus. Selon l'auteur, ces processus ne s'arrêtent pas avec l'événement de la migration en soi, il faut accorder de l'importance aux histoires de vie pour mieux comprendre les projets liés à ces phénomènes migratoires.
A partir des concepts de consensus de valeur et de conflit de valeur, consensus d'intérêt et conflit d'intérêt, l'auteur présente quatre processus possibles de socialisation : le renforcement de socialisation, la désocialisation, la resocialisation, la socialisation de protection. Ce ne sont pas des concepts-guides satisfaisants pour préparer l'écolier à la société multiculturelle.
Si, en général l'immigration semble avoir favorisé le niveau de l'éducation suédoise, des récentes recherches locales démontrent le contraire dans les aires d'immigration. Dans les écoles où le niveau de la langue suédoise est en baisse, prévalent deux groupes linguistiques d'immigrés : le turc/kurde et le syrien. D'après l'auteur, les groupes ethniques du Moyen-Orient sont caractérisés par un multilinguisme fonctionnel, c'est-à-dire par une attitude pragmatique aux langues. Cette attitude-ci serait par contre inconnue aux suédois, basée sur une ancienne tradition de littérature écrite dans sa propre langue. De là les difficultés d'enseignement des langues nécessaires dans une communauté multiculturelle où il faudrait d'abord savoir comment la diversité sociale et ethnique est organisée.
Sans doute la société suédoise expérimente aujourd'hui sa période de transformation la plus dramatique vers la modernité. L'auteur a focalisé l'attention sur le rôle du système politique dans cette transformation, ainsi que sur la mobilisation politique contre des actes discriminatoires et xénophobes qui ont eu lieu en Suède. Il s'interroge sur le concept de culture politique, en particulier dans la dernière décennie, et tente de comprendre ce qui a déterminé les résultats des élections en 1991. Enfin, l'auteur présente les résultats de deux enquêtes sur ces élections et en conclut que le mécontentement populaire se serait donc basée sur une hostilité envers les réfugiés.
Le nationalisme suédois semble se renforcer au fur et à mesure que l'intégration s'enracine dans le monde occidental comme conséquence de la montée de l'interdépendance internationale. Selon l'auteur, le nationalisme peut être considéré comme un outil ou comme un mécanisme à l'intérieur du passage d'une société agricole vers une société industrielle, donc il serait un passage nécessaire par lequel toute société doit passer. Il peut être une révolte contre la modernisation dans une société atomisée. L'élite politique suédoise a cherché le soutien du peuple, malgré son "besoin" de modernisation, tandis que la minorité Soami n'a pas été prise en considération ni reconnue comme autochtone de la Suède.
L'hypothèse formulée dans l'article est que les réseaux sociaux puissent jouer un rôle considérable chez les gens dans leur décision de migrer. L'auteur a essayé de comprendre, à travers une colonie de migrants originaires de Jokobstad, installée dans la ville suédoise de Gävle entre 1975 et 1982 si, effectivement, sur un plan microsocial, les réseaux et les groupes sociaux pouvaient entraîner des phénomènes migratoires. En particulier, nombre d'éléments et d'indicateurs de cohésion du groupe immigré sont fournis par l'auteur, comme par exemple les institutions et les structures sociales mises en place par les primo-migrants.
Dans les années 1960, les généalogistes se sont intéressés bien avant les historiens de l'immigration aux registres des passagers de bateaux comme document de peuplement de l'Amérique du Nord. Le problème majeur a été la transcription des données recueillies sur ordinateur, notamment les listes concernant les arrivées à Ellis Island, aux Etats-Unis, de 1892 jusqu'à sa fermeture en 1954. Olsson fut le premier, dans un livre paru en 1967, à extraire des données concernant 4 000 Suédois provenant des listes de passagers qui arrivèrent à New York sur une période de 30 ans. A la fin des années 60, Erickson et Swierenga sortirent toutes les données relatives aux Néerlandais et aux Britanniques. Bien que l'informatique offre de nouvelles possibilités pour la recherche : étude des migrations, historique des migrations, démographie, économie... de nombreux problèmes demeurent (données inconnues, omissions, erreurs systématiques...).
Cette étude, basée sur des lettres et des biographies, évoque les causes des migrations de Suède des femmes travaillant comme domestiques et leur venue aux Etats-Unis aux XIXème et XXème siècles, l'ampleur de cette immigration se situant entre 1880-1920. La première motivation de départ fut économique. Habituées à servir dans des fermes en Suède, ce personnel de service fut désireux de trouver aux Etats-Unis le même emploi, mais offrant des conditions de travail, notamment un salaire et des conditions de vie leur permettant d'acquérir une indépendance économique. Cette expérience apparaît positive, les réseaux communautaires Suédois n'étant d'ailleurs pas étrangers dans cette réussite.
Les mouvements migratoires en Colombie. L'émigration et ses causes (1970-1987), l'immigration récente (depuis 1985) d'une main-d'oeuvre hautement qualifiée composée essentiellement d'Américains et de Suédois. Les conséquences des migrations sur la société et la famille colombienne. La mise en place de plans de développement favorisant l'investissement étranger et la politique d'immigration.
A la fin du siècle dernier les émigrants suédois n'étaient plus des paysans mais des ouvriers. Parmi les pionniers du socialisme et du syndicalisme suédois qui ont émigré aux Etats-Unis une petite minorité est restée active au début du vingtième siècle. La presse socialiste suédo-américaine représentait tous les courants du socialisme et de nombreux contacts ont été établis entre le syndicat en Suède et les suédo-américains. Dans la presse ouvrière suédoise l'image de l'Amérique comme terre de liberté politique, de justice et de tolérance religieuse a peu à peu cédé la place à celle de l'Amérique «enfer du prolétariat».
Résultats préliminaires d'une recherche sur les relations interethniques entre les Suédois et les autres minorités ethniques de quatre villes du nord-est des Etats-Unis : approche historique et évaluation de l'ethnicité. Caractéristiques et historique des migrations suédoises, 1840-1988 dans les villes étudiées, participation politique, accès aux partis politiques, mobilité géographique, concentration spatiale, relations avec les diverses minorités (Scandinaves, Islandais, Allemands), les mariages interethniques, l'intégration sociale dans un environnement urbain.
Analyse des facteurs favorisant l'apprentisage d'une troisième langue étrangère à travers trois recherches effectuées sur des étudiants immigrés bilingues, en Suède, et des étudiants monolingues suédois. Comparaison avec une étude équivalente faite en République Fédérale d'Allemagne.