Se situant dans le courant de l'anthropologie qui privilégie les relations des sociétés entre elles, l'auteur nous livre une réflexion sur l'identité, fruit de ses travaux sur les ethnies du Sud Mali et Nord Guinée. Ayant été conduit à constater que les différences identitaires, nées de la perméabilité des sociétés, ont connu, sous l'action de la colonisation, un durcissement à l'origine des conflits ethniques, il considère que ce schéma peut s'appliquer aux revendications autonomistes exprimées en Europe de l'Est. Ici et là, l'identité a besoin de construire l'Autre en tant que tel pour s'affirmer.