Les papiers présentés à cette conférence internationale (1998/06/9-11 à Stockholm) étaient centrés sur l'émigration scandinave et européenne en Australie et Nouvelle Zélande, l'objectif étant de relancer quelques objectifs d'intérêt de recherche liés au phénomène migratoire en reliant les études historiographiques avec les programmes de valorisation et de récupération de la mémoire de l'émigration.
Des études récentes sur les Canadiens "invisibles" ont apporté de nouvelles perspectives sur les Canadiens d'origine scandinave au Canada. L'auteur démontre que l'idéologie multiculturelle a eu un impact négatif sur la recherche consacrée à l'expérience scandinave. Néanmoins, de nouveaux travaux portant sur la présence islandaise ainsi que certains développements dans le domaine de la démographie ethnique fournissent un bon cadre pour une conceptualisation du processus d'adaptation scandinave au Canada. A la lumière de ces nouvelles orientations, il propose une interprétation de l'intégration des Scandinaves au Canada et analyse la situation des Canadiens d'origine scandinave dans le contexte du Multiculturalisme.
Analyse de la réussite scolaire des divers groupes ethniques au Canada à partir des données des recensements de 1941 et de 1981. Les théories de la sociologie d'éducation critique et de l'ethnie sont mises en application pour l'examen de cette situation. Cette étude montre que presque tous les groupes ethniques ont conservé leur niveau des années de scolarité. Les groupes ethniques qui étaient au-dessous de la moyenne, (sauf les Asiatiques), et ceux qui étaient au-dessus de la moyenne sont restés au même niveau. Les groupes «sur-productifs» comprennent les Juifs et les Britanniques, tandis que les niveaux atteints par les Scandinaves et les Allemands se situent près de la moyenne générale. Des groupes «sous-productifs» comprennent les Français, les Italiens, les Polonais, les Ukrainiens et les Canadiens.
Etude des causes et taux de criminalité chez les populations immigrées et non immigrées au Canada, 1950-1986. Analyse des résultats d'études réalisées : 1) sur la criminalité des nationaux et des étrangers dans les années 1950; 2) sur la délinquance juvénile chez les minorités ethniques en 1951 et 1961; 3) sur la criminalité des étrangers et des nationaux dans les années 1970 et 1980. Explication (culturelles, institutionnelles, démographiques, liées au statut) des différences de taux de criminalité entre les populations étudiées et de types de délit commis entre les groupes étudiés.
Utilisant les données non publiées d'une enquête sur les revenus des ménages, l'auteur, après avoir décrit les aspects généraux de la migration en Suède entre 1975-1985, étudie les transferts du secteur public et l'impôt sur le revenu des nationaux et des migrants distinguant les migrants Scandinaves, Européens et non-européens. Etude comparative des transferts reçus et des impôts payés par les immigrés et les nationaux : volume sensiblement identique, mais nature différente (versements de pension pour les nationaux, indemnités de maladie pour les migrants) des transferts publics.
Cet article évoque les sages-femmes, Allemandes, Polonaises et Scandinaves immigrées aux Etats-Unis (Wisconsin) entre 1870-1920. Cette profession de santé était exercée par des femmes mariées, souvent mères de famille, et qui travaillaient à l'extérieur (la pratique de l'accouchement à domicile étant encore la règle). Elles exerçaient surtout leur profession dans leurs réseaux sociaux : famille, voisinage, ces réseaux étant en fait leur propre groupe ethnique.
Sur les immigrés et minorités ethniques répertoriant les monographies, articles et thèses, publiés entre 1982-1984 (2ème partie). Aire géographique : le Royaume-Uni. Classement effectué selon les thèmes suivants : émigration, immigration, minorités et relations interethniques, communautés immigrés au Moyen-Age et au début de l'époque moderne, idéologie et mouvements politiques facistes et de droite, minorités ethniques : Asiatiques, Français et Belges, Allemands, Tsiganes, Irlandais, Juifs, Africains et Antillais, divers (Chypriotes, Russes, Scandinaves...).
Il existe un important écart du taux de la mortalité parmi les différents groupes ethniques présents en Australie, écart qui s'explique par les différentes origines de ces groupes, ceci étant valable aussi pour la détermination des profils sur les causes de décès. La plupart des groupes ethniques connaîssent un taux de mortalité moindre en Australie que dans leur pays d'origine, et un taux de mortalité moindre que les Australiens. Dans ce dernier cas, les principales prévisions concernent les Ecossais, les Irlandais, les Polonais, les originaires des Iles du Pacifique du Sud, les Scandinaves (hommes) et les femmes américaines. Un niveau d'espérance de vie exceptionnel est atteint par les Grecs et les Italiens.