Ce numéro propose de s'intéresser aux pratiques de frontière - en distinguant passages, parcours et relations sociales - que celles-ci soient institutionnalisées ou non :frontières des Etats comme frontières d'espaces culturels et sociaux définis et délimités par différentes modalités d'organisations...
Etude des mobilités "clandestines" des travailleurs et des marchands palestiniens entre le sud de la Cisjordanie et le nord-est du Néguev de 2000 à 2006. Avant que ne soient construits les premiers tronçons du mur de séparation autour de janvier-avril 2006, ces mobilités se sont maintenues dans cette région. Plutôt que de considérer leur persistance comme des phénomènes marginaux amenés à disparaître avec la construction du mur de séparation, cet article appréhende leurs effets sur les dispositifs de pouvoirs locaux et notamment leur rôle dans les mécanismes israéliens mis en place pour contrôler les populations palestiniennes.
Cet article se penche sur les politiques de gestion de l'immigration des réfugiés palestiniens que les pays arabes voisins d'Israël (la Jordanie, le Liban et la Syrie) ont adoptées depuis 1948. Plus précisément, il s'agit de déterminer comment ces politiques, élaborées par la Ligue arabe ou par les autorités hôtes, se sont reflétées sur le processus de construction nationale développé par ces dernières. Nous chercherons à montrer que loin de n'être que des réponses à des considérations externes liées au conflit israélo-arabe, ces politiques ont été intimement liées à des préoccupations locales et régionales ayant trait à la consolidation de l'identité nationale, ainsi qu'à la stabilité politique, sociale et financière des pays concernés.
Cet ouvrage se propose d'étudier les dynamiques migratoires des Palestiniens du Liban afin d'apporter un éclairage pertinent sur les mutations sociospatiales dont la diaspora palestinienne est l'objet. Les Palestiniens du Liban ont en effet développé un rapport particulier à l'espace, lisible tant dans leurs modes d'implantation que dans l'élaboration, au cours de cette dernière décennie, de réseaux migratoires vers l'Europe. Les camps de réfugiés occupent une place particulière dans la géographie palestinienne de l'exil parce qu'ils sont des lieux de mémoire et parce qu'ils inscrivent dans l'espace, de façon pérenne, l'exode de 1948 ainsi que la question des réfugiés. Ils ont permis le maintien et l'adaptation des systèmes de solidarité traditionnels qui sont l'une des principales clés de compréhension de l'organisation de l'espace palestinien en diaspora. (présentation de l'éditeur)
« Dans un Moyen-Orient arabe en pleine crise sociale, économique et politique, l'intensification des mouvements d'immigration et d'émigration, mais aussi celle des migrations de transit, est porteuse, d'enjeux politiques spécifiques. L'implication accrue des diasporas dans les pays de départ, l'exploitation persistante des migrants dits de travail, la présence des réfugiés de Palestine et, depuis peu d'Irak ou du Soudan posent de façon renouvelée la question des définitions de la nation. » [Présentation de l'éditeur]
Dans le communiqué de Bethléem émis par le Fatah, les auteurs semblaient considérer l'avènement d'un Etat palestiniens comme un substitut au droit au retour. Peut-on envisager une solution qui concilierait la création d'un Etat palestinien et le droit au retour ? La question posée ici n'est pas une question purement légale, ni une question technique, celle de la capacité sociale et économique d'absorption des réfugiés palestiniens de la diaspora.
A partir de la fin du XIXe siècle, des immigrants originaires de Palestine, sont arrivés au Pérou. Depuis quelques temps, on constate chez ces migrants, et leurs descendants, l'affirmation d'une identité palestinienne qui ne semble pas contradictoire avec le sentiment d'être pleinement péruvien.
L'exode du peuple palestinien des années 1947, 1948 et 1949 est certainement le trait le plus conséquent du conflit israélo-arabe : déni du droit à l'organisation d'une nation, perte de la terre originelle, exode politique mais aussi social. Le droit au retour affirmé par les Nations Unies dès 1948 est, depuis, refusé par Israël. Ce manquement à la règle internationale ne peut se comprendre que par une étude serrée des représentations occidentales qui permettent à l'Etat d'Israël de refuser le retour des réfugiés.
Le dossier aborde la problématique complexe du retour au pays des immigrés, pour certains virtuel, pour d'autres, réel et cause de bouleversements dans le pays d'origine ou bien encore nouvelle forme d'exil.
Recours de la Jordanie à l'immigration de main-d'oeuvre. Mais une ségrégation professionnelle fondée sur la nationalité (secteur réservé aux nationaux, un autre dominé par les étrangers) s'est créée.
Depuis cinquante ans, les réfugiés palestiniens ont connu les exodes, les assauts militaires et une situation économique en nette dégradation. La poursuite par Israël de sa politique de colonisation, le problème de la restitution des terres confisquées sont autant d'obstacles à un hypothétique retour.
Recueil d'articles traitant du problème du réfugiés palestiniens.
Pour établir un parallèle entre les deux peuples, on invoque principalement des souffrances à la marque indélébile : la Grande Famine et la Shoah, événements déclarés fondateurs des deux Etats. A travers deux personnages imaginaires émigrés aux Etats-Unis, les auteurs abordent cette question.
L'émigration en Palestine des Juifs à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce livre passe en revue les hommes politiques : Ben Gourion, Chaïm Weizmann et l'exécutif sioniste, mais aussi le rôle important joué par les hommes du Mossad et les opérations menées sur le terrain. Il se conclut par une interrogation sur la rencontre entre les rescapés du nazisme et la communauté juive de Palestine.