La libre circulation de la main-d'oeuvre et l'insertion professionnelle dans les pays du Marché Commun Nordique du Travail (Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Islande). L'ouvrage analyse les mécanismes de la migration et de l'intégration économique ainsi que leurs interactions mutuelles à l'appui de données théoriques et de leur application à un marché commun du travail. La seconde partie de l'ouvrage est consacrée à l'examen de quarante ans d'expérience de migration intra-nordique (causes des migrations, déterminants, volume du flux migratoire, conséquences des migrations au niveau micro-économique et macro-économique, structure de l'emploi, éducation des migrants, etc.).
Des études récentes sur les Canadiens "invisibles" ont apporté de nouvelles perspectives sur les Canadiens d'origine scandinave au Canada. L'auteur démontre que l'idéologie multiculturelle a eu un impact négatif sur la recherche consacrée à l'expérience scandinave. Néanmoins, de nouveaux travaux portant sur la présence islandaise ainsi que certains développements dans le domaine de la démographie ethnique fournissent un bon cadre pour une conceptualisation du processus d'adaptation scandinave au Canada. A la lumière de ces nouvelles orientations, il propose une interprétation de l'intégration des Scandinaves au Canada et analyse la situation des Canadiens d'origine scandinave dans le contexte du Multiculturalisme.
Etude comparative de la politique migratoire et de la situation des minorités ethniques en Suède où est favorisé le Multiculturalisme et au Danemark où prédomine la politique d'assimilation. Analyse de l'idéologie politique qui caractérise ces deux pays, des mouvements sociaux et organisations immigrés dans le cadre du «modèle suédois» ainsi que de la place des immigrés dans la société (racisme) et l'économie (marginalisation et chômage).
Cet article analyse un projet migratoire scandinave au Canada (Québec, Saguenay) au début du XXème siècle. L'opposition manifestée au projet par les élites régionales invite à réconsidérer le procès de xénophobie souvent fait aux Canadiens français. Le projet consistait à attirer dans cette région 20 000 immigrants Norvégiens et Finlandais et créer quatre ou cinq colonies agricoles et industrielles. Certains hommes d'affaires locaux appuyaient le projet, y trouvant leur intérêt, mais il a été dénoncé par la plupart des élites sociales et culturelles au nom d'un projet de développement à caractère nationaliste. L'article tente de faire la part du sentiment nationaliste et des préjugés xénophobes des Canadiens dans les diverses réactions au projet scandinave.