Cet article présente les résultats d'une recherche réalisée en Italie portant sur la condition des femmes immigrées entrées sur le territoire italien légalement ou illégalement, parfois suite à une duperie, ou victimes de violence et qui se prostituent. Après avoir analysé le cadre normatif italien en matière de trafic de femmes lié à la prostitution, l'auteur établit des estimations quantitatives et fait une typologie à partir d'entretiens réalisés auprès de témoins privilégiés et de femmes immigrées. Les Albanaises et les Nigérianes sont les plus fortement confrontées à la présence des souteneurs, par exemple, même si chaque groupe présente des spécificités et des différences.
Réflexion sur la migration internationale considérée, sous divers angles, comme une activité commerciale illicite. Afin d'ordonner des informations encore fragmentaires, sur le trafic illégal des migrants, pratiqué à l'échelle mondiale, les auteurs élaborent un modèle visant à expliquer la structure et le fonctionnement de ce commerce et les motivations qu'il dissimule. L'accent est mis sur l'expérience européenne d'un trafic (réseaux de contact et recrutement, itinéraires, insertion aux marchés de l'emploi des pays de destination) qui voile toute distinction entre migration légale et illégale.
Depuis peu, le nombre d'immigrés sans papier n'a cessé de croître, et, de fait, commence à véhiculer une image négative. Cette étude présente trois de ces communautés de l'ombre : les Latino-Américains, les Polonais, et les Nigérians, et porte principalement sur la Belgique, plus précisément à Bruxelles, mais aussi sur l'Europe entière. Les auteurs en premier lieu, constatent le rôle primordial des femmes dans l'immigration clandestine, mais également que l'identité du migrant est déterminée par l'emploi et les relations avec les employeurs. Dans le dernier chapitre, les auteurs esquissent les pistes d'une politique d'immigration.
Au début des années 1970, le HCR organisait le rapatriement des enfants du Biafra qui s'étaient réfugiés au Gabon et en Côte-d'Ivoire.
Sur la base des données provenant des échantillons concernant plus de 60 femmes et hommes Nigérians d'origine rurale et urbaine dans trois sites du Sud du Nigéria, les non-migrants, les immigrés qui sont retournés et les immigrés qui sont restés, sont comparés sur la base des antécédents relatifs à l'éducation, l'emploi, l'âge de la première et de la dernière migration. L'article montre que la plupart des retours se font avant l'âge de la retraite plutôt qu'à un âge avancé, comme l'avaient suggéré les études précédemment faites sur les intentions de retour. Le logement est le problème majeur des personnes âgées à charge, et la maison en propriété à l'étranger ou au pays est par conséquent un facteur important dans la trajectoire migratoire, dans la décision de rester un immigré permanent ou de retourner.