Après quelques données géographiques et climatiques sur le pays, l'auteur fait une rétrospective des mouvements de réfugiés sud africains, namibiens, zimbabwéens et angolais vers le Botswana; analyse leur situation dans ce pays d'accueil en 1987 et étudie la procédure de détermination du statut de réfugié au Botswana.
A l'occasion de la célébration, le 20 Juin 1989, de la Journée du Réfugié Africain, instituée il y a quinze ans, par l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), l'auteur fait le point sur la situation dans les pays d'Afrique, qui, face à des pressions sociales et économiques sans précédent, ont maintenu, quant à eux une attitude remarquablement généreuse envers les déracinés. Le dossier rappelle les dispositions de la Convention de l'OUA, de 1969 régissant les aspects particuliers de la situation des réfugiés en Afrique, donne des prévisions pour le rapatriement des Namibiens et aborde la situation des Soudanais en Ethiopie ainsi que l'accueil des Soudanais en Ouganda.
Au cours de l'année 1989, 42 000 Namibiens réfugiés dans quelque quarante pays à travers le Monde ont pu regagner leur pays avec l'assistance du HCR.
A partir du 12 Juin 1989, des milliers de Namibiens exilés depuis des années sont rentrés dans leur pays d'origine, dans le cadre de l'accord de New York sur un processus de règlement en Afrique Australe concernant, notamment, l'indépendance de la Namibie. A cette occasion, ces articles rappellent les efforts fournis par les deux principaux pays d'accueil de la région, l'Angola et la Zambie.
Depuis juin 1989, le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) vient en aide aux milliers d'exilés Namibiens qui regagnent leur pays. Ce reportage nous donne un aperçu du déroulement de l'opération.
«L'exil est toujours, inévitablement, une expérience douloureuse pour la famille. Des parents sont séparés de leurs enfants, des maris de leur femmes, les célibataires eux-mêmes sont confrontés à une situation nouvelle car ils sont arrachés à ceux qui les entouraient». Ce dossier fait l'examen de certains de ces problèmes en les illustrant de récits et témoignage de réfugiés et demandeurs d'asile racontant leur propre expérience à travers le Monde.
On estime à environ 10 000 le nombre de réfugiés accueillis à Cuba. Parmi eux, se trouvent de nombreux Latino-Américains, mais aussi des Namibiens rescapés du raid sud-africain sur le camp de réfugiés de Kassinga en Angola, qui, le 4 mai 1978, avait fait six cents morts et quatre cents blessés. Pour les Namibiens, mais aussi pour les Chiliens, les récentes évolutions à l'intérieur de leur pays permettent d'envisager un éventuel retour. Si, pour certains, le doute n'existe pas, d'autres hésitent, notamment en raison de leur parfaite insertion dans la société cubaine.