Le régime de sécurité sociale en Australie excepté la retraite est un système non-contributif, financé par le gouvernement, particulièrement avantageux puisqu'il ne discrimine pas entre les nationaux et les immigrés. Cependant l'accroissement du chômage entraîne un coût social dont on se préoccupe aujourd'hui et que des recherches récentes tentent d'évaluer. La situation des Néo-zélandais est régie par un accord particulier avec la Nouvelle Zélande qui ne prévoit pas l'exportation des prestations.
L'évolution de la composition ethnique de la population en Australie : passage d'une immigration d'origine anglo-celtique, majoritairement, à des flux d'entrées pluriethniques. Présentation de la politique d'immigration menée entre 1940-1990 : programmes d'encouragement à l'installation définitive, au regroupement familial, à l'accueil des réfugiés, privilégiant en un premier temps une migration de peuplement britannique avant de s'ouvrir aux migrants européens, puis non-européens qualifiés. Caractéristiques des nouvelles orientations adoptées entre 1972-1984 : absence de discrimination en matière de nationalité d'origine, objectifs fixés et atteints en termes de solde migratoire, immigration clandestine et migration temporaire, «trans-tasman migration» (mouvements migratoires entre Australie et Nouvelle-Zélande).