Etude des mobilités "clandestines" des travailleurs et des marchands palestiniens entre le sud de la Cisjordanie et le nord-est du Néguev de 2000 à 2006. Avant que ne soient construits les premiers tronçons du mur de séparation autour de janvier-avril 2006, ces mobilités se sont maintenues dans cette région. Plutôt que de considérer leur persistance comme des phénomènes marginaux amenés à disparaître avec la construction du mur de séparation, cet article appréhende leurs effets sur les dispositifs de pouvoirs locaux et notamment leur rôle dans les mécanismes israéliens mis en place pour contrôler les populations palestiniennes.
Recueil d'articles traitant du problème du réfugiés palestiniens.
Pour établir un parallèle entre les deux peuples, on invoque principalement des souffrances à la marque indélébile : la Grande Famine et la Shoah, événements déclarés fondateurs des deux Etats. A travers deux personnages imaginaires émigrés aux Etats-Unis, les auteurs abordent cette question.
L'analyse d'un passé tragique, l'élaboration d'un avenir plus serein, comme les impératifs politiques entre l'Allemagne et la communauté juive d'une part, de l'établissement d'un contact entre les jeunes Etats israëliens et ouest-allemand d'autre part. Fondé sur des archives le plus souvent inédites, l'ouvrage retrace le processus de rapprochement exceptionnel entre ces deux pays, ces deux peuples que tout aurait dû séparer après le génocide. Il analyse ce qui rend possible et ce qui fait obstacle à une normalisation entre le pays qui a accueilli une partie des survivants et celui qui a décidé d'assumer l'héritage du Reich hitlérien. Si en 1956, les liens entre les deux pays ne pourront être régularisés, cette période charnière a vu, grâce à l'engagement de personnalités d'envergure, se mettre en place les arguments en faveur de l'établissement de relations diplomatiques entre les deux pays, dans le contexte particulier de la guerre froide.
L'émigration en Palestine des Juifs à la fin de la seconde guerre mondiale. Ce livre passe en revue les hommes politiques : Ben Gourion, Chaïm Weizmann et l'exécutif sioniste, mais aussi le rôle important joué par les hommes du Mossad et les opérations menées sur le terrain. Il se conclut par une interrogation sur la rencontre entre les rescapés du nazisme et la communauté juive de Palestine.
Ce dossier présente, sous forme de fiches, des analyses et des réalisations pratiques concernant la sensibilisation ou la formation au dialogue interculturel et inter-religieux dans les domaines de l'entreprise, de l'enseignement, de la santé, de la gestion urbaine dans les quartiers en difficulté, de la coopération internationale. Ces expériences ont été conduites aussi bien en France qu'en Afrique ou en Asie
Par delà le récit autobiographique de l'artiste, illustrant son combat pour la paix, se profile l'histoire des relations inter-communautaires au Moyen-Orient. De Jérusalem où elle est née à Paris où elle vit, quand elle n'est pas en tournée, Sara Alexander nous fait partager avec émotion et humour ses convictions, ses engagements et ses actions - en tant que chanteuse et femme - au service du rapprochement des Juifs et des Palestiniens. Les témoignages d'amitié qu'elle rapporte ici tout autant que les textes de ses chansons détruisent les stéréotypes habituels de l'impossible compréhension entre communautés et dialogue entre peuples.
Ce livre présente l'histoire des Falasha et se focalise sur leur arrivée en Israël. Leur passé est associé à la visite de la reine de Saba au roi Salomon et à l'arrivée en Ethiopie d'immigrés en provenance du Yémen, il y a environ deux mille ans. Les auteurs, qui avaient déjà recueilli des témoignages auprès de certains Falasha habitant la Corne de l'Afrique, sont allés les rejoindre en Israël et rendent compte ici de la condition de ces "exilés" juifs.
Ce dossier présente des articles sur la question de nation et sur la question du lien social et de la diaspora chinoise et arménienne. Le cas des Arméniens en France se révèle particulièrement intéressant en termes de stratégies de préservation d'une conscience nationale venant réactiver des ressources symboliques collectives. La référence au passé, notamment "guerrier", semble être partagé par les deux "nationalismes" qui s'affrontent au Moyen-Orient, à savoir le sionisme et le nationalisme palestinien. Enfin, le cas antillais est abordé en relation à la multiplicité des brassages et à l'impossibilité d'y enraciner un mythe fondateur. Ces caractères semblent faire des expériences antillaises une préfiguration des dynamiques identitaires et culturelles des sociétés contemporaines.
En s'appuyant sur des données obtenues par entretiens, cette recherche montre que le désir de s'installer en Israël, exprimé par les Israéliens de Toronto, fonctionne comme un "mythe du retour" contribuant à renforcer la construction sociale de l'ethnicité et le refus de l'assimilation de la communauté. Les modes d'auto-exclusion (stéréotypes, préservation de la langue, vogue des biographies, etc.) nourrissant la survie d'Israël en diaspora sont identifiés ainsi que le poids des organismes ethniques (clubs, écoles, presse, synagogues, etc.) assurant le fondement même de cette communauté juive organisée.
Cette étude de l'accès à la propriété du logement vise à cerner les modes d'insertion des immigrés dans le système de stratification israélien et la part des disparités ethniques dans la richesse. La relation entre immigration et propriété chez trois groupes juifs (nord-africain, asiatique, européen) est examinée à partir des statistiques de 1986-87 en s'attachant aux processus sociaux, démographiques, politiques qui déterminent les inégalités ethniques, à l'incidence du moment de la migration et des types de résidence. Les résultats sont considérés aussi dans leur dimension socio-économique et dans leur perpétuation.
Approche historique du mouvement palestinien, considéré comme une réponse au déracinement d'un peuple et comme projet politique d'une minorité nationale; L'auteur retrace l'origine du problème, les prémices du mouvement national, l'exode et les dynamiques de l'exil, l'organisation de la résistance dans la diaspora et l'affirmation d'une minorité à la quête d'un Etat; Les enjeux politiques régionaux et internationaux, les manipulations arabes, la complexité des relations avec l'Etat hébreu et la population israélienne, les dissensions au sein de l'OLP, et bien d'autres questions sont examinées dans cette analyse qui s'apparente à un bilan.
Journaliste et historien, l'auteur a effectué une enquête sur l'intégrisme juif. Il tente de comprendre qui sont ces Juifs, souvent venus de France ou des Etats-Unis, et qui résidant en Judée-Samarie, remettent en cause le processus de paix avec les Palestiniens ? L'auteur a voulu comprendre a quelle logique les "fous" de la Torah obéissent, et savoir quels principes les régissent, et quels courants les traversent.
Cette étude compare l'opinion de 649 jeunes lycéens d'Israël à l'égard du mariage interethnique et du mariage intra-communautaire entre 1975 et 1990. Une augmentation lente mais constante du taux de mariage mixte pendant la dernière décennie suggère une diminution de l'écart social entre les principales minorités ethniques de la société : les Sabras (parents nés en Israël), les Orientaux (parents nés en Asie ou en Afrique), les Occidentaux (parents nés en Amérique ou en Europe). D'un autre côté, le passage d'une politique multiculturelle à une société culturelle unique est peut-être le signe d'un changement de tendance. Les résultats de l'étude indique qu'il existe des différences sensibles entre les attitudes des adolescents en 1975 et en 1990 : il existe une tendance croissante au mariage intra-communautaire parmi les jeunes d'origine orientale ou occidentale. Par contre, les sabras de la seconde génération, contrairement à 1975, semblent privilégier le mariage interethnique en particulier avec les occidentaux.