Depuis le conflit de 2003, la Suède se présente comme l'un des principaux pays d'accueil des réfugiés irakiens hors du Moyen-Orient. La ville de Södertälje est souvent qualifiée de "Little Baghdad", étant donné l'ampleur de la présence irakienne qui se manifeste par l'existence de nombreux restaurants, églises et associations dans la municipalité...
« Dans un Moyen-Orient arabe en pleine crise sociale, économique et politique, l'intensification des mouvements d'immigration et d'émigration, mais aussi celle des migrations de transit, est porteuse, d'enjeux politiques spécifiques. L'implication accrue des diasporas dans les pays de départ, l'exploitation persistante des migrants dits de travail, la présence des réfugiés de Palestine et, depuis peu d'Irak ou du Soudan posent de façon renouvelée la question des définitions de la nation. » [Présentation de l'éditeur]
Sans remonter aux débuts de l'Emire ottoman et à l'installation des juifs en provenance de la péninsule ibérique (1492), depuis la fondation de la République turque en 1923, la Turquie est d'abord un pays d'immigration.; Au-delà des facteurs structurels de la politique migratoire, l'auteur examine les inflexions de cette politique depuis le début de la République de manière chronologique, en distinguant deux périodes inégales de part et d'autre des années 80. L'année 1988 est proposée comme une date rupture, puisque avec l'afflux massif des Kurdes d'Irak la Turquie se dote d'une politique plus internationale d'accueil des réfugiés, non fondée sur la seule préférence ethnique.; Il s'agira dans cet article de voir en quoi l'Etat, au départ volontariste et autoritaire, a été amené au fil des années à définir une politique plus normalisée qui tienne compte tant dévénements extérieurs contraignants que de sollicitaions et de normes internationales.
Cette étude a été réalisée à la demande du directeur du centre d'hébergement et d'accueil humanitaire de Sangatte. Elle porte sur les caractéristiques sociologiques des populations étrangères en situation irrégulière accueillies dans le centre. L'étude repose sur des questionnaires distribués et des entretiens réalisés avec les personnes accueillies dans le centre. Ces personnes sont, dans la grande majorité vde l'échantillon choisi, des Afghans, des Irakiens, des Iraniens. Les questionnaires et les échanges ont porté sur le parcours des personnes, depuis les motifs de départ du pays d'origine, les conditions du voyage, l'arrivée en France et jusqu'aux projets envisagés. Outre les recommandations qu'il fait pour le centre de Sangatte, l'auteur conclut sur la protection des personnes immigrées en situation illégale
Deux expériences d'intervention du Haut Commissariat pour les Réfugiés au Koweit et dans l'ex-Zaïre montrent l'inadéquation du droit international en regard de la demande d'assistance et de protection exprimée par certaines catégories de réfugiés.
Les "déplacés" sont des personnes qui ont été forcées de fuir leurs foyers dans l'urgence. Les causes des déplacements sont liées à une situation de conflits ou de troubles ou à des catastrophes naturelles. Leur protection est du ressort de l'Etat sur le territoire duquel ils se trouvent. Il n'existe pas, en droit international, de règles de droit relatives à la protection des personnes déplacées en particulier. Cependant, les droits de l'homme et le droit humanitaire contiennent des droits utiles aux déplacés. Il s'agit principalement du droit à la vie, à l'intégrité physique et mentale et à la liberté, le principe de non-discrimination, le droit à des conditions de vie décentes et la protection contre les déplacements injustifiés au regard du droit humanitaire. En cas de défaillance de l'Etat à appliquer ces droits, les personnes déplacées peuvent donc avoir recours aux institutions internationales chargées des droits de l'homme, et compter sur l'action des organisations et associations impliquées dans l'humanitaire.
Entre 1950 et 1951, plus de 120 000 juifs irakiens ont immigré en Israël. La plupart d'entre eux sont venus en avion dans ce qui a été décrit comme le plus grand transfert aéroporté de population de l'histoire. Cette immigration en Israël a marqué la fin d'une des plus anciennes communautés juives et des plus profondément enracinées. Dans les romans traitant de cet exode, plusieurs événements de cette période de l'histoire des Juifs irakiens sont mis en valeur : les luttes entre l'establishment juif, les communistes et les sionistes afin de trouver une solution à la survie juive en Irak, l'émigration vers Israël, le traitement par la société israélienne des immigrés ainsi que les difficultés d'insertion.
L'ouvrage est principalement un recueil de témoignages de réfugiés politiques. Il présente également des fiches synthétiques ayant le but d'éclaircir la notion de réfugié, la situation des réfugiés dans le monde, les pays "exporteurs" de demandeurs d'asile politique, l'histoire du droit d'asile ainsi que la démarche à suivre en France lorsqu'on demande l'asile. En 1994, dans l'Hexagone, la majorité des demandes sont venues d'Afrique (10 000 dossiers dont 90 réfusés), suivies par les Asiatiques (6 900 demandes dont un tiers a été accepté).
Les images de l'exode massif des Kurdes Irakiens illustrent la tragédie et l'oppression subies par ce peuple. Cet ouvrage décrit l'histoire de la population kurde irakienne, et plus particulièrement Kurdes Fayli depuis 1970, leur déportation et les conditions de vie dans les camps de déportés.
Après plusieurs années en France, les réfugiés kurdes, rescapés des bombardements chimiques en Irak, vivent toujours avec la nostalgie de leur pays. A la différence des 25 000 réfugiés politiques kurdes irakiens installés en Europe, aux Etats-Unis, au Canada et en Australie, ces réfugiés sont issus, dans leur majorité, du milieu rural. Ils sont arrivés en France dans le cadre d'un programme d'accueil décidé par le gouvernement français. A travers la vie de certains de ces réfugiés installés à Albi et à Piriac, cet article s'attache à étudier les conditions de vie et le problème de l'intégration en France.
Dans les années 1970-1990, les Chiites d'Irak qui représentent plus de 55 pour cent de la population de ce pays, vont subir une campagne de déportation massive. Au-delà de cet évènement peu connu, cet ouvrage ne met pas seulement en évidence les causes, les différentes étapes de cette politique et les conséquences, mais étudie aussi leurs dogmes, leurs villes saintes et les relations avec le pouvoir de Bagdad et les élites arabo-sunnites.
La politique migratoire des pays nordiques, 1945-1990 : l'étude comparative de la législation adoptée en matière de main-d'oeuvre étrangère, d'accueil de réfugiés, ainsi que celle des droits et responsabilités des migrants met en évidence des similitudes accentuées au fil des ans. Les mesures prises pour lutter contre la discrimination, favoriser l'intégration par l'enseignement de la langue véhiculaire pour les primo-immigrés et celle de la langue maternelle pour les enfants de migrants sont étudiées, ainsi que la place des étrangers dans le marché du travail.
Le document donne d'abord une vue d'ensemble de la politique d'asile actuelle de la Grèce, puis il étudie le parcours de réfugiés iraniens et irakiens, les problèmes rencontrés par les demandeurs d'asile et les réfugiés en Grèce, ainsi que les perspectives de ce pays d'accueil en matière d'asile.
Après avoir retracé, succinctement, l'histoire du Kurdistan, l'auteur étudie l'accueil, l'insertion et le séjour des réfugiés kurdes irakiens en France.
L'article traite du problème de la législation en ce qui concerne les réfugiés et les demandes d'asile en Europe, en général, et en Italie, en particulier, dès le début des années 1990.