« L'Indien violent », « l'Indien onéreux », « l'Indien saoul » et le « noble sauvage » sont les stéréotypes les plus courants envers les peuples autochtones au Québec et au Canada. Une discussion qui aborde également le rapport en autochtone et Québécois francophone, deux groupes qui se définissent comme culturellement opprimés au sein du Canada. La conclusion aborde les intérêts en jeu dans la dynamique de discrimination structurelle envers les autochtones.
Victimes de génocide et d'ethnocide depuis leur colonisation par les puissances européennes, les peuples autochtones ont souvent représenté les groupes les plus défavorisés dans la plupart des pays concernés, avec une diversité de situations d'un pays à l'autre ainsi qu'à l'intérieur d'un même pays. Dans les années soixante-dix, à l'époque de la première conférence internationale consacrée aux peuples autochtones, les politiques nationales visaient encore à l'assimilation par l'intermédiaire de l'école et des Eglises. En s'appuyant sur la déclaration du 23 septembre 1977, l'auteur rappelle une question cruciale toujours non résolue : les peuples autochtones ont-ils (ou avaient-ils à un certain moment) une personnalité juridique internationale ? Le thème de la revendication d'autodétermination exprimée à maintes reprises par les autochtones sur la scène internationale est ici abordé. Le sens du terme autodétermination chez les autochtones mêmes ne coïncide nullement avec le type de droits que les Etats sont prêts à leur concéder. Dans le meilleurs des cas les autochtones bénéficient de droits similaires à ceux des minoritaires, option souvent rejetée par un certain nombre d'entre eux. En se considérant comme des peuples, les autochtones réclament leurs droits à la libre disposition. Ils demandent une définition précise de leur personnalité juridique dans l'actuel contexte international.
Présentation de l'organisation qui regroupe les minorités d'Esquimaux Inuit réparties sur quatre pays : Etats-Unis, Alaska, Canada, Groenland, URSS (Sibérie), la Inuit Circumpolar Conférence (ICC) fondée en 1977, à laquelle ont participé pour la première fois les Esquimaux soviétiques en 1989. Les objectifs et actions de l'organisation favorisant le rapprochement et la protection de ces minorités ethniques dont les cultures sont identiques.
Analyse des relations interethniques entre «colons» Canadiens et Indiens Shetshatshit et Inuit au Canada (Labrador, North West River) mettant l'accent sur l'auto-perception de l'identité ethnique chez les colons. La transcription d'une conversation avec sept d'entre eux (que reproduit l'article) permet à l'auteur d'étudier les interactions sociales en utilisant les approches ethnométhodologiques de GOFFMAN (E) et de souligner le caractère auto-référentiel de l'identité ethnique, la fragmentation de l'identité sociale liée au changement social, politique, économique, le recours à l'ethnicité dans la création des identités sociales.
Anthologie de déclarations publiques, analyses, pétitions, témoignages personnels et textes, anciens ou récents 1567-1987 rédigés par des peuples indigénes de tous les continents (sauf Afrique). Objectif de ce travail : présentation exhaustive de la conception et des représentations qu'ont, de leur propre monde, les peuples indigènes, qui sont aujourd'hui des minorités ethniques marginalisées dans leurs propres pays. Ce volume traite des luttes contemporaines contre l'invasion, le génocide, l'assimilation, les entreprises multinationales, le racisme, le stérilisation des femmes, le tourisme, l'acculturation propagée par un enseignement assimilateur ou par des missions religieuses.
Analyse de la situation des peuples indigènes dans les pays du monde (emploi, santé, éducation, discrimination, etc.). Sont étudiés plus particulièrement, les Indiens d'Amérique Centrale et du Mexique, d'Amérique du Sud, la colonisation des peuples tribaux d'Asie, les peuples menacés d'Afrique.