Cette étude, consacrée à la diapora indienne dans l'océan Indien, éclaire les relations économiques, politiques, religieuses et culturelles entre l'Inde et l'île Maurice. Les contributions analysent les caractéristiques du "mauricianisme" et mettent en évidence les étapes de l'acculturation de l'immigré indien à un univers créole.
...Fruit d'une recherche menée entre le Chiapas et les Etats-Unis, produit d'une observation participante réalisée durant 18 mois auprès de jeunes, ce livre constitue une réflexion novatrice sur les rapports entre migration et mobilisations collectives, entre mobilité et résistances. Il privilégie l'étude de la subjectivité de ces jeunes migrants indiens qui quittent leur communauté et, une fois la frontière franchie, font l'expérience de l'« illégalité », du racisme et de l'exploitation de leur force au travail au sein de secteurs d'emploi dégradés tels le nettoyage, la restauration, l'agriculture... (extrait de la quatrième de couverture).
Les Karipuna établis dans le Brésil frontalier qui viennent travailler en Guyanne française. Ces populations sont passées du statut d'Indiens véritablement « trans-frontaliers » bénéficiant de privilèges d'accès au territoire français, à celui de « migrants brésiliens » auxquels l'Etat applique des règles renforcées de limitation des mobilités et ils endossent malgré eux le stéréotype dépréciatif aujourd'hui appliqué aux autres migrants brésiliens en Guyanne.
Version remaniée d'une thèse de doctorat en sociologie sur les activités touristiques de découverte du néochamanisme et des mouvements néo-indiens. A partir d'enquêtes menées au Mexique de 2001 à 2007, analyse l'expérience de l'altérité de touristes étrangers et leurs rapports avec la culture des Indiens Wixaritari et leur lieu de pélerinage de la réserve de Wirikuta.
Depuis les années 1980, les Indiens du Brésil se sont mobilisés et ont créé des organisations pour défendre leurs droits fonciers. Ces peuples sont conscients des enjeux du monde occidental. Ils souhaitent préserver leur culture et leur mode de vie traditionnel tout en s'affirmant sur la scène nationale...(extrait de la quatrième de couverture).
La vie moderne, les technologies et la globalisation économique incitent les Indiens d'Amérique à quitter leurs campagnes ou leurs forêts pour les villes où certains s'établissent. Ils s'y font une place économique, sociale et politique, tout en s'organisant comme une micro-société, une « communauté mixtèque » transnationale.
« L'Indien violent », « l'Indien onéreux », « l'Indien saoul » et le « noble sauvage » sont les stéréotypes les plus courants envers les peuples autochtones au Québec et au Canada. Une discussion qui aborde également le rapport en autochtone et Québécois francophone, deux groupes qui se définissent comme culturellement opprimés au sein du Canada. La conclusion aborde les intérêts en jeu dans la dynamique de discrimination structurelle envers les autochtones.
Les magasins de nuit suscitent nombre de débats sur leur activité d'entreprises, de leur impact dans l'espace public et sur les conditions de vie de ceux qui y travaillent... (Extrait de la quatrième de couverture).
On s'interroge ici sur le sens à donner à la grande transition en cours qui fait sortir l'Inde, puissance émergente, des temps postcoloniaux. Une analyse du discours d'Oxford du Premier ministre Mammohan Singh permet de situer cette transition dans les grands débats entre marxistes, critiques de l'orientalisme et théoriciens postmodernes, débats où les intellectuels indiens sont très présents, en Inde comme en diaspora. Cette ouverture au monde, dans une posture d'initiative, vaut aussi pour nombre d'entreprises indiennes qui partent à la conquête des pays industrialisés, commençant ainsi à inverser, si peu que ce soit, les axes séculaires de la domination coloniale et postcoloniale.
Historique de la colonisation de l'aire caraïbe depuis l'arrivée de Christophe Colomb à Haïti à la fin de 1493. La destruction des Indiens caraïbes a entraîné le fait que toutes les Antilles ne soient plus peuplées que d'immigrés, descendants des maîtres venus d'Europe ou descendants d'esclaves déportés d'Afrique.
Au cours des cent cinquante dernières années, plusieurs générations des peuples autochtones du Canada ont été placées dans des pensionnats pour enfants au nom de la croyance absolue en la supériorité morale et intellectuelle de la culture blanche sur tous les aspects de la vie des autochtones. Dans les pensionnats, les élèves ont été victimes de violence physique et de sévices sexuels atroces, ayant entraîné la mort dans certains cas. Depuis quelques années, des efforts tentent de briser le mur du silence qui entoure le système des pensionnats, efforts qui obtiennent de premiers résultats. (Résumé de la revue)
Le propos de cet article est de comprendre comment, au-delà du rapport colonial fondé sur la violence et la coercition, il y a une spécificité de la colonisation conduite, en Amérique, entre les XVIe et XVIIIe siècles et dont l'entreprise castillane est un exemple le plus complet.
Cet article dresse un bilan des causes de l'extermination des Indiens d'Amérique, extermination qui commence avec l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique et le début de la colonisation. Plus d'un siècle après la fin de la colonisation, les Indiens en subissent toujours les conséquences.
Les Américains ont eu la possibilité de choisir plus d'une identification raciale au dernier recensement de 2000. Les populations indigénes sont celles qui ont choisi le plus d'"identité raciale". La population indienne s'identifiant comme 100 pour cent indienne est éclatée en plusieurs noyaux distincts et précis alors que celle qui se réclame d'appartenances ethniques multiples est présente en de larges portions de territoires.