Etat des lieux, 10 ans après le génocide des tutsis au Ruwanda.
Témoignage d'un rescapé du génocide Tutsi au Rwanda qui insiste sur le soutien apporté par la France au régime rwandais.
Six ans après le génocide des Tutsi et les massacres de Hutus modérés, la revue Défis Sud rassemble analyses politiques, textes littéraires et témoignages sur le Rwanda
La fondation de la première mission, en 1900, ouvre une histoire à la fois religieuse, politique et sociale, les liens entre missions et pouvoirs locaux et leur évolution, permettent de comprendre comment s'est formé l'antagonisme Tutsi-Hutu, préludant à la déchirure de 1994.
D'origine rwandaise, l'auteur alterne analyses politiques et expériences personnelles. Après trente ans d'exil B. Sehene est retourné dans son pays lors du génocide ethnique : un témoignage qui cherche à dépasser la profonde haine dressant l'une contre l'autre les deux communautés rwandaises.
Durant plus de deux ans, de juillet-août 1994 à octobre 1996, environ 1 300 000 réfugiés hutu vécurent dans des camps installés en catastrophe au Kivu, à proximité de la frontière du Rwanda. L'offensive des "Banyamulenge" relayés par l'AFDL (Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre) de Kabila a fait disparaître ces camps. Ce texte a donc valeur de témoignage historique. Il décrit ce que furent les camps du Kivu, l'organisation physique et la gestion interne, l'encadrement par plusieurs ONG, les problèmes d'approvisionnement par le "food pipeline" Est-africain et la vie au quotidien. Il montre aussi l'impact de la concentration des réfugiés sur l'environnement humain et physique de l'est du Zaïre. Il pose enfin la question du sens de l'humanitaire dans un contexte géopolitique régional extrêmement tendu, sur lequel ne cessa de peser la mémoire du génocide de 1994.
Au Rwanda pendant le mois d'avril 1994, près d'un million de personnes ont été assassinées. En une nuit des milliers de Hutu sont devenus des génocidaires et les Tutsi des cibles désignées. L'auteur est Tutsi. Après une cavale de six semaines, elle a échappé au pire et raconte le génocide rwandais tel qu'elle l'a vécu. Sa vie aujourd'hui tient en ce combat de dire, encore et toujours, ce qui s'est vraiment passé, et dénoncer les coupables et aussi ceux qui ont armé leurs bras et laissé faire en feignant l'ignorance. La France qui ne veut pas reconnaître ses torts, l'ONU, les médias, l'Eglise.
Les "déplacés" sont des personnes qui ont été forcées de fuir leurs foyers dans l'urgence. Les causes des déplacements sont liées à une situation de conflits ou de troubles ou à des catastrophes naturelles. Leur protection est du ressort de l'Etat sur le territoire duquel ils se trouvent. Il n'existe pas, en droit international, de règles de droit relatives à la protection des personnes déplacées en particulier. Cependant, les droits de l'homme et le droit humanitaire contiennent des droits utiles aux déplacés. Il s'agit principalement du droit à la vie, à l'intégrité physique et mentale et à la liberté, le principe de non-discrimination, le droit à des conditions de vie décentes et la protection contre les déplacements injustifiés au regard du droit humanitaire. En cas de défaillance de l'Etat à appliquer ces droits, les personnes déplacées peuvent donc avoir recours aux institutions internationales chargées des droits de l'homme, et compter sur l'action des organisations et associations impliquées dans l'humanitaire.
Plus de quatre ans après les faits, l'onde de choc suscité par le génocide continue de bouleverser la région des grands lacs. Malgré les discours appelant à la réconciliation nationale, les fossés qui ont séparé la population rwandaise sont loin d'être comblés.
L'auteur analyse et retrace l'histoire des événements relatifs aux génocides survenus au Burundi et au Rwanda depuis 1990. La grille de lecture qu'il propose décrypte les mécanismes idéologiques niant le fait "génocidaire" dans ces deux pays, la fabrication , cautionnée "scientifiquement", de "l'ethnisme" tutsi-hutu et qui conduit à la "racialisation" des rapports sociaux.
Les explications sur les massacres entre Tutsis et Hutus sont trop simplistes pour être satisfaisantes. L'auteur explore d'autres voies que celle du conflit dit ethnique : responsabilité de l'Eglise "qui a semé les germes de la haine" et "posé des bombes à retardement", de la Belgique, de la France "qui joue les apprentis sorciers pour faire pièce aux Américains".
Les massacres systématiques qui interviennent périodiquement au Rwanda depuis le début des années soixante n'ont guère ému la communauté internationale - habituellement si vigilante en matière de (non) respect des droits de l'homme - jusqu'à ce qu'ils aient atteint à partir du mois d'avril 1994 le comble de l'horreur. L'auteur rappelle que ce qui vient de se produire là-bas n'est ni une guerre civile, ni - comme on l'a si souvent répété - un affrontement interethnique sans autre motif qu'ethnique, mais bel et bien un génocide. Comment en est-on arrivé, en quelques semaines, au massacre aussi bien à l'arme automatique qu'à l'arme blanche, de plus d'un million de personnes, ainsi qu'à l'exode massif de plus de deux millions d'autres ?
L'auteur a recueilli les témoignages de ceux qui ont assisté aux massacres au Rwanda, qui y ont survécu ou en ont été les complices. Un photographe a retracé les multiples réalités du Rwanda après le génocide : prisons surpeuplées, exilés, réfugiés dans les camps, ruines et traces de la mort, mais aussi les jeux des enfants et l'espoir de ceux qui ont pu survivre ou revenir dans un pays qu'ils avaient fui.
Analyse les causes et les conséquences du conflit armé au Burundi à partir d'une approche historique permettant de comprendre l'enchainement de la violence qui a suivi les élections de 1993. L'auteur démontre que les évènements de 1972 à 1988 ont figé les représentations que les Hutus et les Tutsis avaient les uns des autres et explique comment l'ethnicité sert de base au discours politique justifiant ainsi l'ethnocide.
Témoignage sur les affrontements interethniques au Rwanda entre les ethnies Hutus et Tutsis. L'auteur analyse la situation rwandaise et s'interroge sur les responsabilités des ex-puissances coloniales qui ont tardé à intervenir et prendre position dans ce conflit.