Cette enquête a pour but d'analyser le mouvement migratoire guinéen qui touche l'agglomération dakaroise : la nature, la structure et les conditions de vie de cette population mais également ses enjeux et ses motivations.
Histoire d'un Guinéen, tirailleur et héros de la Résistance, né en Guinée en 1913 et fusillé à Epinal en 1943 : une rue porte son nom à Tollaincourt dans les Vosges, et deux de ses neveux ont reçu en juillet 2003 la médaille de la Résistance, au nom de leur oncle et à titre posthume.
Ce rapport confirme l'existence d'une spécificité des difficultés d'accès au logement des familles franciliennes originaires d'Afrique noire. Il préconise l'accompagnement social, le développement d'une offre de grands logements et la permission aux représentants de l'Etat de jouer keur rôle de garant du droit au logement.
Histoire des marins africains de Marseille : les tirailleurs sénégalais sont arrivés dès la Première Guerre Mondiale; certains restèrent ensuite sur des bateaux, d'autres devinrent dockers ou manutentionnaires au port, ce qui a généré des conflits interethniques.
Histoire des marins africains débarqués à Marseille tout au long du 19e siècle. Leur histoire s'inscrit dans celle de Marseille, étape commune de ces destins croisés.
L'ouvrage fait référence à tous ceux qui fuient une situation de crise extrême sur le plan politique, religieux, foncier, environnemental ou qui subissent un déplacement contraint du fait de politiques migratoires voulues par l'aménagement du territoire. Par mobilité sous contrainte, il faut entendre les mouvements collectifs, massifs, imposés parfois de manière brutale, tous induits par des forces d'expulsion vers un ailleurs qui n'a pas été souhaité. La diversité des cas analysés dans ce texte rend compte de la notion de réfugié et de déplacé dans le sens de leur définition première ainsi que de celle, plus restrictive, des organismes onusiens. La première partie de l'ouvrage tente de poser les jalons d'une classification entre déplacés, réfugiés, migrants économiques, demandeurs d'asile et exilés. Comment intervenir face à des situations si différentes ? La deuxième partie rassemble six études de cas, dont quatre en Afrique et deux en Asie du Sud-Est. Dans la troisième et dernière partie du livre les auteurs s'interrogent sur le rôle des sciences sociales à propos des connaissances qu'il faudrait acquérir afin d'accueillir au mieux les réfugiés.
Après avoir analysé la double face de l'immigration récente au Portugal (d'un côté, un flux migratoire provenant des pays de l'Union européenne constitué des cadres supérieurs et des retraités; d'un autre côté, un fort contingent de travailleurs immigrés, presque exclusivement des Pays Africains de Langue Officielle Portugaise, PALOP), les auteurs font une comparaison socio-démographique et socio-professionnelle des femmes immigrées européennes et africaines, guinéennes en particulier, en tenant compte du parcours et des stratégies migratoires, de l'éducation, de l'emploi, de la condition socio-économique, de la situation familiale, des liens maintenus avec le pays d'origine, de l'évaluation de l'expérience vécue dans le pays d'accueil et des perspectives d'avenir.
Lors de la deuxième guerre mondiale, plus de 5 000 tirailleurs Sénégalais, Guinéens, Malgaches, ont rejoint les rangs de la Résistance, en particulier dans les Vosges, en Haute-Marne, et dans le Vercors. L'auteur, colonel en retraite, raconte quelques-unes de leurs actions trop souvent oubliées.
Ce roman, sous forme de nouvelles, narre la vie, en France (Rhône, Lyon), d'un étudiant Guinéen et décrit, avec humour, la vie des travailleurs migrants Africains dans un foyer.
Histoire et évolution de la communauté des Noirs installés en France (Gironde, Bordeaux), de l'arrivée des soldats africains en août 1914 aux actions culturelles et sociales en 1980. Entre 1914-1979 : les représentations et stéréotypes du noir, la conscientisation ethnique, les intellectuels et les mouvements politico-culturels nègres des années 1937-1950 (concrétisés par la création de la revue «Présence Africaine») la critique de la négritude, le rôle de la FEANF. Les années 1980-1989 : les mutations et changements de comportements, les nouveaux venus, le mariage mixte, le retour définitif, la priorité de l'action culturelle.
L'immigration au Nigeria des ressortissants des pays de la Communauté Economique des Etats de l'Ouest Africain (ECOWAS) connut un bond rapide au lendemain de la ratification, en 1980, du protocole sur la libre circulation des biens, des capitaux et des personnes. Cette période coïncide avec le développement économique du boom pétrolier nigérian. Cependant, le flux migratoire connut une interruption brutale avec les décrets d'expulsion de janvier 1983 et avril 1985. L'auteur suggère que, même si le protocole participe de finalités louables en tant que telles, la mobilité spatiale des populations requiert d'être soigneusement dirigée, tandis qu'il convient de délimiter clairement en ce domaine la souveraineté des Etats.
Les mouvements migratoires en Afrique Subsaharienne. Analyse des phénomènes d'urbanisation, de migrations internes et de migrations internationales à l'intérieur du continent. Les déplacements de populations au sein et entre deux groupes de pays sont examinés : les pays francophones de la Communauté Economique d'Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEEAO) (données statistiques pour la Côte d'Ivoire, le Burkina-Faso, le Sénégal entre 1969-1976) et ceux de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC) (répartition des étrangers par nationalité au Zaïre, Gabon, Cameroun, Congo, Rwanda, entre 1976-1984). Analyse de la politique migratoire des divers Etats.
Approche démographique du processus d'urbanisation des villes intérieures de Côte d'Ivoire à travers l'étude des déplacements de populations, indicateurs de rapports socio-économiques. Enquêtes statistiques et par entretiens menées en 1984 permettant d'évaluer les structures démographiques des villes, reflétant l'importance des migrations, et d'identifier les migrants à travers leurs caractéristiques individuelles. Apport de la migration interne et de l'exode rural. Composantes de la migration internationale de Voltaïques, Maliens, Guinéens, Ghanéens, etc.. Conséquences des migrations sur le développement économique des villes : secteurs d'activités des migrants, profil des entrepreneurs et spécificité de l'apprentissage professionnel, une donnée clé de la dynamique urbaine ivoirienne.
Tradition et modernité de l'activité lagunaire et portuaire (pêche, commerce, transport, alimentation, petits métiers, tourisme, loisirs) de Côte-d'Ivoire (Abidjan). Etude du développement et de la diversification de l'activité économique prenant en compte le rôle et la place des minorités étrangères (Maliens, Béninois, Ghanéens, Guinéens, Libanais, Maliens, Nigériens, Sénégalais, Togolais, Voltaïques) et éthniques dans les secteurs d'activité formel et informel.