Examen des représentations mentales du temps des étudiants finlandais et français et les représentations interculturelles qu'il peut engendrer lors des rencontres dans le cadre de la mobilité académique des étudiants français en Finlande à travers le programme d'échanges universitaires ERASMUS. Après avoir analysé la perception temporelle par rapport à l'altérité, l'auteur étudie le temps, les identifications et les représentations dans les rencontres interculturelles, puis l'identité et la perception du temps interculturel franco-finlandais.
En prenant les Français et les Finlandais issus du milieu universitaire comme exemple, cet article se propose d'abord d'examiner ce qui peut rassembler des amis "interculturels", c'est-à-dire, ce qui peut pousser deux êtres culturellement différents à se rencontrer et à tisser des liens. L'auteur tente ensuite d'expliquer les éventuels obstacles à cette amitié interculturelle et l'importance de la préparation à la confrontation avec ces obstacles. Enfin, il propose une approche qui pourrait aider l'individu "mobile" à constituer une boite à outils théoriques pour éviter chocs et impasses.
En partant du constat que la Finlande, ancien pays d'émigration, est devenue un pays d'immigration à partir des années 90, cet article analyse dans sa première partie la composition de la présence étrangère dans ce pays ainsi que sa répartition géographique, s'agissant essentiellement d'immigrés (notamment des Russes), de Finlandais qui rentrent au pays et qui possèdent une nationalité étrangère (les Ingriens), de réfugiés et de demandeurs d'asile. Dans la deuxième partie, l'auteur étudie les différentes politiques migratoires finlandaises, les institutions impliquées dans les questions migratoires, les mesures visant à promouvoir l'intégration, les questions relatives à la nationalité, les attitudes à l'égard des étrangers et la participation politique des étrangers.
Exposé et interprétation des résultats d'une enquête longitudinale relative à l'insertion des jeunes finlandais dans le marché du travail suédois, durant la période 1970-1990. Une approche comparative avec leurs homologues suédois permet de conclure à une bonne intégration économique des Finlandais et à une légère différence de progression salariale et d'ascension professionnelle dans la carrière considérée.
La libre circulation de la main-d'oeuvre et l'insertion professionnelle dans les pays du Marché Commun Nordique du Travail (Danemark, Finlande, Norvège, Suède, Islande). L'ouvrage analyse les mécanismes de la migration et de l'intégration économique ainsi que leurs interactions mutuelles à l'appui de données théoriques et de leur application à un marché commun du travail. La seconde partie de l'ouvrage est consacrée à l'examen de quarante ans d'expérience de migration intra-nordique (causes des migrations, déterminants, volume du flux migratoire, conséquences des migrations au niveau micro-économique et macro-économique, structure de l'emploi, éducation des migrants, etc.).
Analyse de l'émigration finlandaise vers les états membres de l'Union européenne, les migrants sont âgés de 18 à 64 ans et professionnellement qualifiésou de formation universitaire. Si la Belgique, la France et le Luxembourg attirent les migrants nantis de diplômes universitaires, l'Italie, le Danemark, la Grèce, le Royaume-Uni et l'Allemagne attirent ceux qui ont une formation professionnelle qualifiée, l'Espagne, la Grèce et le Portugal étant relativement plus souvent les destinations de migrants qui ont une formation professionnelle courte. Les motivations de départ sont l'emploi et les études, le mariage et la retraite. Le Danemark, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Irlande, l'Italie et l'Espagne attirent les émigrés qui n'appartiennent pas à la main-d'oeuvre et qui viennent pour différentes raisons : mariage, climat, emplois dans le tourisme et la restauration.
Durant l'hiver 1992 et l'été 1993, la ville finlandaise d'Ilomentsi a accueilli des réfugiés bosniaques parmi lesquels figuraient des enfants âgés de 8 à 15 ans. La mairie a sélectionné une équipe pédagogique ciblée pour travailler avec eux. Dans cette étude, l'auteur s'est efforcé de décrire la période de l'instruction élémentaire et la vie de l'enfant réfugié selon une approche qualitative, c'est-à-dire d'observation participante. Pendant deux mois, les enfants finnois ont montré un certain intérêt pour les enfants bosniaques, mais au fur et à mesure, leur attention a disparue. A l'enfant bosniaque a été imposée l'étude de la langue du pays d'accueil, ainsi qu'un certain effort de compréhension de la société finnoise pour empêcher tout conflit avec leurs camarades.
L'auteur analyse les raisons personnelles, subjectives, propres aux acteurs des processus migratoires. Dans un deuxième temps, les mouvements migratoires sont étudiés comme des processus. Selon l'auteur, ces processus ne s'arrêtent pas avec l'événement de la migration en soi, il faut accorder de l'importance aux histoires de vie pour mieux comprendre les projets liés à ces phénomènes migratoires.
Analyse des récits de l'histoire de vie des Finlandais immigrés au Canada au cours de années 20. L'étude examine la création de réseaux communautaires, de préférences langagiers, au cours de leur vie, et privilégie trois domaines de la vie sociale : l'emploi, la famille et les loisirs. Les résultats indiquent qu'il existe des différences importantes dans les modèles temporels d'interaction entre les ethnies, notamment des différences langagières.
Exposé sur la législation relative aux droits des associations en Europe Occidentale. Etude des fonctions et activités des associations d'immigrés en relation avec les phases de la chaîne migratoire : la première phase étant celle du recrutement d'une main d'oeuvre temporaire, la seconde celle de l'installation définitive de la famille et du développement de la seconde génération. L'importance de l'enseignement des langues vernaculaires est analysé à partir du cas des Finlandais en Suède. Typologie des rôles des associations.
Etude comparative de la politique migratoire et de la situation des minorités ethniques en Suède où est favorisé le Multiculturalisme et au Danemark où prédomine la politique d'assimilation. Analyse de l'idéologie politique qui caractérise ces deux pays, des mouvements sociaux et organisations immigrés dans le cadre du «modèle suédois» ainsi que de la place des immigrés dans la société (racisme) et l'économie (marginalisation et chômage).
Cette étude des droits politiques accordés aux étrangers dans les pays d'Europe du Nord, traite trois aspects : 1) l'attribution du droit de vote en tant que résultat d'une politique d'immigration, d'un débat, des pressions d'organisations internationales (Conseil de l'Europe, Commission des Communautés Européennes (CCE), Conseil Nordique), d'exemples étrangers, d'une évolution de la législation ou de la constitution;. 2) lLes modalités de la participation politique des immigrés (détermination des participants et des élections); 3) taux de participation et orientation politique des votes.
Cet article analyse un projet migratoire scandinave au Canada (Québec, Saguenay) au début du XXème siècle. L'opposition manifestée au projet par les élites régionales invite à réconsidérer le procès de xénophobie souvent fait aux Canadiens français. Le projet consistait à attirer dans cette région 20 000 immigrants Norvégiens et Finlandais et créer quatre ou cinq colonies agricoles et industrielles. Certains hommes d'affaires locaux appuyaient le projet, y trouvant leur intérêt, mais il a été dénoncé par la plupart des élites sociales et culturelles au nom d'un projet de développement à caractère nationaliste. L'article tente de faire la part du sentiment nationaliste et des préjugés xénophobes des Canadiens dans les diverses réactions au projet scandinave.
A partir de l'étude des différents degrés d'implication dans la vie politique de la mère-patrie chez les Finlandais des Etats-Unis, étendue à plusieurs générations (1918-1958), l'auteur tente de saisir les variables à l'oeuvre dans la formation des attitudes collectives à l'égard du pays d'origine. Deux facteurs apparaissent dans les aléas de la «mobilisation ethnique» : la succession des générations (à partir de la deuxième, les rapports avec la patrie ancestrale sont traités en termes de plus en plus symboliques), et les changements historiques, en particulier les crises politiques qui ont secoué la Finlande pendant la période considérée, et entraîné chaque fois une mobilisation de la communauté émigrée.
La mobilisation ethnique et le mouvement associatif d'une communauté homogène, celle des Finlandais en Suède. Analyse des causes et circonstances du développement des associations à partir de la fin des années 1970. Leurs caractéristiques : nombre, objectifs, leaders, ressources financières, influence, relations avec les autorités suédoises et avec le pays d'origine, les organisations volontaires et leur rôle dans la défense des droits linguistiques et de l'identité ethnique.