Etude des causes et taux de criminalité chez les populations immigrées et non immigrées au Canada, 1950-1986. Analyse des résultats d'études réalisées : 1) sur la criminalité des nationaux et des étrangers dans les années 1950; 2) sur la délinquance juvénile chez les minorités ethniques en 1951 et 1961; 3) sur la criminalité des étrangers et des nationaux dans les années 1970 et 1980. Explication (culturelles, institutionnelles, démographiques, liées au statut) des différences de taux de criminalité entre les populations étudiées et de types de délit commis entre les groupes étudiés.
Contrairement aux affirmations de certaines études récentes, les données du recensement au Canada (New Brunswick) en 1851 et en 1861 indiquent l'existence d'un écart relatif aux activités professionnelles, qui a séparé les Irlandais catholiques de la province, des Anglais, des Ecossais et des Irlandais protestants. Le rapport avec l'arrivée dans la province n'a pas été établi, mais les données agricoles indiquent le manque de succès relatif des fermiers irlandais catholiques comparativement aux fermiers des autres groupes ethno-religieux.
Il existe un important écart du taux de la mortalité parmi les différents groupes ethniques présents en Australie, écart qui s'explique par les différentes origines de ces groupes, ceci étant valable aussi pour la détermination des profils sur les causes de décès. La plupart des groupes ethniques connaîssent un taux de mortalité moindre en Australie que dans leur pays d'origine, et un taux de mortalité moindre que les Australiens. Dans ce dernier cas, les principales prévisions concernent les Ecossais, les Irlandais, les Polonais, les originaires des Iles du Pacifique du Sud, les Scandinaves (hommes) et les femmes américaines. Un niveau d'espérance de vie exceptionnel est atteint par les Grecs et les Italiens.