Le concept de "transferts sociaux" (idées, comportements, identités, capital social qui circulent entre les pays d'immigration et de départ des communautés étrangères) est utilisé dans cet article pour analyser le processus de remodelage que subissent les idées et pratiques culturelles des immigrants dans les sociétés d'accueil et les mécanismes par lesquels elles sont renvoyées vers les communautés d'origine pour y jouer un rôle dans la transformation de la vie sociale et politique. Ces résultats sont le fruit d'une étude transnationale réalisée dans un village proche de Bani dans la République Dominicaine et à Jamaica Plain, un quartier de Boston.
Quelques réflexions sur l'ethnicité et l'identité nationale des populations immigrées, suscitées par l'élection d'une jeune dominicaine comme "Miss Italie 1996". L'auteur voit dans la rencontre d'une culture marginale et d'une culture dominante le rétablissement d'une harmonie, constituant la toile de fond de la société postmoderne. C'est par cette approche qu'il aborde la migration des Dominicains, essentiellement aux Etats-Unis, et l'avenir de l'humanité dans la perspective d'un nouvel humanisme.
Cette étude comparative de la migration féminine en Espagne et au Portugal et entre communautés différentes vise à déterminer s'il existe des régularités sociologiques identifiables dans les conséquences des migrations sur le statut des femmes étudiées, en dépit de leur origine nationale (Dominicaines et Marocaines à Madrid, Cap-Verdiennes à Lisbonne) et d'un contexte économique, social, politique et législatif propre aux deux pays. Pour évaluer les effets de la migration sur le statut des femmes, les auteurs présentent le contexte d'origine (structures familiales et place de la femme dans la famille et le système de production) et le contexte du pays d'accueil et, plus particulièrement, les caractéristiques du marché du travail qui influent sur le type de migration (immigration familiale, migration de femmes seules) qui a lui-même un impact sur le statut des femmes immigrées. A partir de cette typologie, les auteurs analysent l'effet d'autres variables (statut marital, insertion dans le marché du travail, influence des réseaux sociaux...) qui interviennent pour modeler le statut des femmes immigrées.
Cet article reprend et modifie les résultats de deux précédentes recherches menées en 1966 et 1982 à New York sur les mariages inter-hispaniques en s'appuyant sur les statistiques de 1991. Il examine les comportements de six minorités hispaniques et les compare aux données relatives aux Portoricains traités par les deux travaux antérieurs. L'accent est mis sur la récente diversité de la communauté hispanique et sur la possibilité de considérer le mariage mixte à la fois comme une cause et un indicateur de l'assimilation des nouveaux migrants dans la société d'accueil.
Cette analyse des effets de la composition des ménages sur l'emploi des Dominicaines résidant à New York révèle que le contexte social joue un rôle plus déterminant que la culture du groupe minoritaire dans la participation de ces femmes à la force de travail. En examinant la situation dans le pays d'origine il s'avère que la présence d'un époux ou d'un homme adulte au foyer tend à entraîner une faible activité professionnelle féminine en République Dominicaine alors qu'elle tend à la faire croître à New York. Ces données sont comparées à celles d'autres minorités hispaniques des Etats-Unis.
Vérification de l'hypothèse selon laquelle l'enclave ethnique est facteur d'intégration et de mobilité professionnelle pour les immigrés. L'analyse des résultats d'une enquête menée en 1981 auprès de femmes colombiennes et dominicaines employées aux Etats-Unis (New York) dans des entreprises tenues par des Hispaniques révèle que - comparativement aux femmes travaillant dans d'autres secteurs d'activité - les avantages en termes de salaires, promotion et compensations humaines ne sont pas corrélatifs de l'ethnicité partagée.
L'auteur, journaliste, endosse la personnalité d'une jeune femme originaire de la République Dominicaine et demandeur d'asile en France. Elle raconte ce qu'elle a vécu de tracasseries administratives, de brimades, d'humiliations et pose un regard sur la condition de réfugié.
Dans les années 80, les Antilles-Guyane se sont davantage ouvertes à l'immigration. Auparavant, les départs des natifs vers la métropole devançaient de beaucoup les arrivées. Depuis, face à des départs deux fois moindres pour les Antilles, les arrivées - combinées aux retours au pays d'anciens émigrés - se sont renforcées : en provenance de métropole mais aussi de l'étranger pour la Guadeloupe et surtout la Guyane.
Le souci de l'Administration Kennedy de rééquilibrer le flux migratoire en faveur de non-ressortissants de la CEE a ouvert les portes à des groupes d'immigrants venant de la République Dominicaine. La première génération s'est installée dans le sud-est de Manhattan et dans des quartiers de New York déjà peuplés de Portoricains et de Cubains. Les Dominicains sont actuellement le septième groupe d'immigrants aux Etats-Unis.
La migration cubaine et dominicaine vers Porto Rico est un exemple récent du flux migratoire qui a lieu dans les Caraïbes, et qui a commencé il y a plus de 200 ans. Cet article affirme que la migration interne au sein des Caraïbes est aussi importante que la migration à l'extérieur de la région. La littérature à caractère historique montre que la migration dans les Caraïbes a précédé le mouvement migratoire vers l'Amérique du Nord et l'Europe. En outre, la migration au sein de la région a toujours été hétérogène dans sa composition socio-économique et ses motivations. Cet article évoque les similitudes et les différences entre Cubains et Dominicains à Porto Rico, et ses objectifs sont de déterminer l'importance des flux migratoires, de décrire les schémas résidentiels des immigrés, d'analyser leur mode d'insertion professionnelle, de montrer leurs origines socio-économiques et d'évaluer les causes des migrations.
L'expérience récente de plusieurs groupes immigrants aux Etats-Unis échappe aux théories en vigueur, qu'elles soient structuralistes ou fonctionnalistes, économiques ou sociologiques. Trop rigides, elles n'expliquent pas pourquoi certains groupes stagnent (les Portoricains par exemple) alors que d'autres s'élèvent rapidement. Le nombre d'entreprises d'origine asiatique a cru de 87
Etude de la pauvreté ethnique et de la mobilité économique à partir de l'observation empirique de trois minorités ethniques aux Etats-Unis, les Dominicains, les Cubains, les Chinois. Après une remise en cause des théories de la marginalité économique basées sur l'assimilation culturelle, le capital humain, la restructuration industrielle, l'auteur présente la nécessité économique dans l'entreprise ethnique et le petit commerce des groupes précités, en propose une explication en soulignant l'importance de la dimension communautaire, de l'économie ethnique et du capital social et en examine les implications pour une politique à l'égard des minorités.
Analyse des changements survenus dans la composition des ménages parmi les deux générations de Dominicains et de Colombiens installés aux Etats-Unis (New York). Pour ce faire, l'auteur utilise les données d'une enquête et expose la relation entre les transitions des ménages, les antécédents, la migration et les caractéristiques des ménages. En basant son analyse sur trois périodes, avant, après la migration et au moment de l'enquête, l'auteur montre qu'il y a une hétérogénéité considérable dans les schémas de transition des ménages, bien que dans leur majorité ils aient été des familles nucléaires au moment de l'enquête. Les antécédents et les caractéristiques de la migration influence le schéma de transitions des ménages, mais échouent à expliquer les différences ethniques et de sexe.
Réalisée en 1988-1990 cette étude examine les courants migratoires des Etats-Unis (Etat de New York) entre 1965-1989 (1965, année de l'application de l'Immigration and Nationality Act) et analyse les caractéristiques sociales, économiques, démographiques des étrangers recensés. Elle a pour objectif : 1) de dresser un profil de l'ensemble des migrants (clandestins, réfugiés, résidents permanents), en tenant compte de variables telles que le statut juridique, l'origine ethnique, la catégorie socio-professionnelle; 2) d'évaluer la contribution de cette main-d'oeuvre à l'économie new yorkaise; 3) d'établir une typologie des pays exportateurs de main-d'oeuvre basée sur les caractéristiques des ressources humaines exportées.
Analyse des résultats d'une enquête menée en 1987 auprès de cinquante chefs de famille (43 hommes et 6 femmes) dominicaines émigrées au Venezuela. Présentation des objectifs de l'étude. Exposé des divers facteurs analysés : données générales et historiques sur les migrations des Dominicains, organisation familiale (division et recomposition de l'unité familiale avant et après la migration, mobilité des groupes familiaux), stratégies de subsistances individuelles et familiales (situation économique, revenu, consommation familiale, réseaux d'entraide), degré d'intégration dans la société d'accueil.