Parcours migratoires des femmes migrantes venues d'Amérique latine et travaillant dans le secteur de la domesticité à Bruxelles. Malgré une marge de manoeuvre restreinte en termes de mobilité sociale, certaines configurations particulières permettent aux femmes de saisir les opportunités qui s'offrent à elles dans celle « nouvelle » forme de division transnationale du travail.
La France et l'Algérie, le Japon et le Brésil, voilà deux couples migratoires propices à la comparaison. Sans faire d'analogies entre la structuration de leurs situations migratoires respectives, il s'agit de faire place, dans l'analyse, au double regard permettant de saisir à la fois les réalités de la société d'accueil et celles de la société d'origine. Le retour des Nippo-Brésiliens au Japon, puis leur départ à nouveau vers le Brésil n'est pas sans rappeler les parcours des Algériens entre la France et l'Algérie.
Les Karipuna établis dans le Brésil frontalier qui viennent travailler en Guyanne française. Ces populations sont passées du statut d'Indiens véritablement « trans-frontaliers » bénéficiant de privilèges d'accès au territoire français, à celui de « migrants brésiliens » auxquels l'Etat applique des règles renforcées de limitation des mobilités et ils endossent malgré eux le stéréotype dépréciatif aujourd'hui appliqué aux autres migrants brésiliens en Guyanne.
Aborde les mouvements brésiliens de colonisation dans les régions orientales du Paraguay en cherchant à révéler les nuances d'un espace en mouvement perpétuel, et ce, à différentes échelles d'analyse géographique (locale, nationale, et transfrontalière). Met en lumière les enjeux politiques, économiques et sociaux qui apparaissent autour de la construction de cet espace frontalier encore flou.
Etude des relations entre le genre et les négociations économiques qui ont lieu au sein des couples mixtes composés d'une femme originaire du Nord-Est du Brésil et d'un Italien, ainsi que la façon dont ces marchandages se relient aux paysages culturels et socio-économiques dans lesquels vivent les protagonistes. L'auteur explore le sens de la modification des contextes en matière d'articulation des différenciations qui se font présentes dans un univers de rapports qui ont pris naissance sur un terrain ambigu mêlant sexualité, intérêt économique et roman d'amour.
Aborde les mouvements brésiliens de colonisation dans les régions orientales du Paraguay en cherchant à révéler les nuances d'un espace en mouvement perpétuel, et ce, à différentes échelles d'analyse géographique (locale, nationale et transfrontalière). Met en lumière les enjeux politiques, économiques et sociaux qui apparaissent autour de la construction de cet espace frontalier encore flou.
Retraçant l'histoire du mouvement noir au Brésil, l'auteur isole différents courants, qui tantôt plaident pour une supériorité culturelle fondée sur le retour vers une africanité sans mélange, tantôt érigent le syncrétisme au rang de témoignage d'une authenticité africaine préservée.
Réflexion sur les particularités de l'expérience des femmes brésiliennes auto désignées ou perçues commes des "réfugiées politiques", arrivées en France au début des années 70, au même moment où d'autres femmes étrangères s'auto-désignent ou sont perçues comme des "immigrées" ou des "migrantes".
Pendant presque quatre siècles, le colonisateur européen mena une vaste entreprise de déplacement forcé de populations africaines vers le Nouveau Monde. Des millions d'Africains noirs furent réduits en esclavage, anéantis au moindre signe de révolte. Les descendants de ces migrants peuplent aujourd'hui le continent américain, où la majorité d'entre eux vit dans des conditions infrahumaines. Le Brésil, l'une des principales destinations des bateaux négriers, abolit l'esclavage en 1888. Sa société est profondément marquée par le système esclavagiste, le terreau sur lequel prospéra la colonie portugaise. Dans cet article, l'auteur étudie les mécanismes qui font que cette déportation de masse continue d'avoir des conséquences sur la société brésilienne presque un demi-millénaire après son début. Au seuil du XXIe siècle, les Noirs au Brésil luttent pour la reconquête de leur identité et de leur dignité.
L'auteur met en exergue la politique migratoire française dans le département de Guyane. Celle-ci s'immisce dans la gestion socio-sanitaire des immigrés contaminés par le VIH, altérant de fait le recours aux soins et la lutte contre la maladie.
Au sommaire de cette partie "Nation et ethnie" : archéologie du problème ; le Brésil, nation hiérarchique ; se sentir irlandais ; tsigane en France au tournant du siècle : création d'une catégorie.
Au cours des années 80, le Brésil a connu le début d'une vague migratoire de Brésiliens vers quelques pays d'Amérique du Nord, d'Asie et d'Amérique latine. Cet article étudie l'émigration brésilienne en tenant en compte de la motivation de départ des Brésiliens à travers l'analyse de données recueillies au cours d'une enquête de terrain menée en Massachusetts (cet état compte la deuxième plus grande concentration de Brésiliens aux Etats-Unis).
Analyse des modes d'articulatin du social et du politique à Brasilia Teimosa, favela urbanisée de Recife au Nordeste du Brésil. Population défavorisée qui n'a jamais pris une part active au processus politique et a été particulièrement affectée par la crise économique dans laquelle s'est effectuée la sortie de l'autoritarisme.
Analyse comparative de la naissance de l'identité ethnique au sein des communautés juives et arméniennes au Brésil. Chaque groupe a redéfini son identité propre selon des spécialisations fonctionnelles à leur insertion dans le nouveau pays d'accueil, spécialisations qui seront intégrées ultérieurement dans une identité sociale collective, générant ainsi des attentes et des modèles de comportement qui ne dépendent pas exclusivement des facteurs économiques. Pour l'auteur, si la communauté juive est devenue une institution, c'est parce qu'elle est le résultat d'un processus social qui force la formation de l'identité juive au Brésil : les Juifs brésiliens sont avantagés lorsqu'ils s'identifient en tant que Juifs et peuple d'intellectuels.
Cet article analyse deux phénomènes sociaux concernant le processus migratoire frontalier au Paraguay : l'émergence des "Brasiguayos", une population sans nationalité précise, qui fut à l'origine du mouvement des "sem terra" au Brésil ; les frontaliers naviguant entre le Paruaguay et l'Argentine