Rapport d'un programme transnational européen qui a associé des équipes d'Autriche, Belgique, France, Grande-Bretagne et Italie. A partir de trois études de situation et de contextes nationaux différents, sont étudiées les compétences développées par les professionnels en charge des jeunes issus de minorités ethniques.
Ce texte est consacré aux immigrés juifs, roumains, polonais, italiens, espagnols, serbes et autrichiens morts pour la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale dans la Creuse. Après un bref historique relatif à l'installation des immigrés en Creuse à partir des années vingt, l'auteur présente les récits de vie des immigrés engagés dans la lutte contre l'occupant allemand ainsi que contre la police française collaborant avec la Gestapo. Les récits traitent également de l'année de la Libération, avant et après le débarquement des Alliés.
Interviews d'Autrichiennes s'assimilant aux Africains et donc aux étrangers qu'elles aiment.
Témoignage de l'auteur de l'article, juif allemand, réfugié du régime nazi pendant la Deuxième Guerre mondiale et employé comme forestier au Royaume-Uni (Pays de Galles). Description des conditions de vie et de travail des réfugiés, de leur participation syndicale, de l'activité de l'auteur en tant que syndicaliste et de l'action du Transport and General Workers'Union (TGWU) (lutte contre le fascisme, aide aux réfugiés, liaison avec les gallois, relations publiques, activités culturelles).
Histoire des camps français d'internement durant la période 1939-1946 commençant avec l'arrivée des « indésirables étrangers » en février 1939 (environ 500 000 Espagnols), puis après la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale, une seconde catégorie d'internés, les « ressortissants de puissances ennemies », c'est-à-dire Allemands et Autrichiens présents en France et enfin les « individus dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique », c'est à dire les juifs déportés en Allemagne.
Après l'armistice de juin 1940, le gouvernement de Vichy a participé activement à la déportation des juifs allemands, autrichiens, tchèques, polonais réfugiés en France durant la période 1940-1944.
Historique des migrations en Suisse, un pays d'émigration avant la Première Guerre mondiale, qui devient un pays d'immigration à partir de celle-ci. Caractéristiques de la population étrangère entre les deux guerres et législation relative au statut juridique et droit de séjour des migrants : politique isolationiste et discriminatoire à l'égard des étrangers. Politique migratoire après la Deuxième Guerre mondiale : 1) initiatives populaires (celle de SCHWARZENBACH (J.) en 1968, par exemple) et amendement de la constitution visant à protéger l'identité nationale suisse; 2) mesures de «stabilisation» du nombre d'étrangers introduisant la notion de seuil de tolérance; 3) absence de politique sociale en faveur des migrants, la Suisse ne se considérant pas comme un pays d'immigration.
Cet ouvrage rassemble les textes des rencontres universitaires du 6 novembre 1992 qui ont eu lieu dans le cadre de l'exposition du musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon (novembre 1992-septembre 1993). Ces documents font l'objet de trois parties : la situation des étrangers en France avant et pendant la deuxième guerre mondiale; les nationalités dans la Résistance en France; formes d'engagement et apport des étrangers à la Résistance; la Résistance et l'intégration des étrangers.
La position du Trade Union Congress (TUC) face au recrutement de travailleurs européens décidé par le gouvernement anglais en réponse au besoin de main-d'oeuvre de certains secteurs vitaux pour la reconstruction d'après-guerre, 1945-1951. Analyse de la situation économique du Royaume-Uni et des formes de recrutement (canaux, volume, nationalités, secteurs d'activité). Analyse de l'évolution de l'attitude du TUC passant d'une opposition à une approbation de cette initiative (les causes de ce revirement, les négociations internes au TUC, etc.), et s'assurant ainsi le contrôle de la situation.
L'auteur décrit l'histoire de ce camp d'internement où l'on détient systématiquement à la déclaration de guerre tous les Allemands, Autrichiens, Tchèques, réfugiés principalement des artistes et intellectuels. Le camp des Milles, devient un camp de transit pour 27 nationalités, mais 1928 juifs, dont 23 enfants sont livrés par le gouvernement de Vichy et déportés à Auschwitz en 1942. Il nous relate minutieusement et chronologiquement le récit et les conditions de vie de ces émigrés entre 1939-1943.
Par une équipe de germaniste et d'historiens, l'histoire des réfugiés politiques allemands et autrichiens en France après 1933.