Essai de typologie des migrations internationales et de la politique migratoire des pays industrialisés selon trois modèles d'installation, définitive, temporaire ou durable qui impliquent des différences de statut juridique entre les migrants selon les modalités d'entrée et de durée de résidence. Clarifier les catégories est nécessaire pour permettre les comparaisons internationales. De même, la mesure de l'intégration grâce à des indicateurs ne peut se suffire d'analyser l'écart entre étrangers et nationaux mais doit tenir compte des caractéristiques du pays d'accueil, de l'évolution des générations issues de l'immigration et parvenir à croiser plusieurs variables : ce qui n'est pas le cas de la plupart des données statistiques disponibles.
L'étude de cas des Marches est analysée par rapport aux grands modèles migratoires italiens tant du Nord que du Sud. Une grande ressemblance avec les moyennes nationales semblerait indiquer une tendance modérée des mouvements migratoires de la région. Toutefois, si l'on examine les migrations à niveau provincial surgissent des modèles nettement différenciés. Ainsi, en ce qui concerne les Marches, l'émigration de Pesaro et Urbino tend à s'assimiler au modèle de l'Emilie-Romagne, tandis que celle de Ascoli Piceno s'assimile aux provinces des Abruzzes. Parmi ces deux modèles, les provinces d'Ancône et de Macerata présentent des traits distinctifs propres aux Marches.
Ce rapport est consacré aux flux de demandeurs d'asile et de réfugiés vers l'Europe et à l'intérieur de celle-ci. Après avoir dégagé une typologie de ces migrations, l'auteur fait état de l'évolution de leur volume et de leur répartition géographique au cours des dernières années (1992-1995). Il souligne les causes des récents changements (politique d'asile, rôle des réseaux sociaux et contrebandiers, etc.).
Ce livret destiné aux formateurs, est un outil permettant le positionnement de publics adultes, francophones en situation d'illettrisme ou étrangers s'engageant dans une action de formation en français langue étrangère ou en alphabétisation. Ce référentiel dresse une typologie pour l'identification des publics et de leur niveau, dans le but d'aider les formateurs à construire un parcours d'apprentissage linguistique de base.
A partir des listes d'embarquement d'origine argentine, l'auteur analyse l'immigration espagnole vers l'Argentine par province d'origine, compare Pontevedra, Salamanca et Vizcaya, présente trois typologies centrées sur la structure par âge, l'intégration de la famille, l'emploi et une expérience migratoire préalable et suggère les conséquences qui en découlent pour la formulation de typologies migratoires européennes.
S'appuyant sur des enquêtes menées dans deux régions densément peuplées du Cameroun, le nord et l'ouest, les auteurs tentent de répondre aux questions que soulève le retour des migrants dans les villages, après un séjour à l'étranger ou en milieu urbain. Après une analyse démographique, ils examinent l'itinéraire du migrant de retour (mobilité géographique, professionnelle, liens avec le village), les conditions du retour (causes, situation socio-économique, liens avec la ville), la perception de la migration de retour (utilité du déplacement, typologie des migrants) et son devenir.
L'auteur explore les diverses formes de processus migratoires, anciennes et modernes, dont certaines ont disparu, qui se sont développées dans le monde depuis la préhistoire. Il propose des schémas explicatifs aux déplacements humains, en dresse une typologie, dégage les importantes "périodes migratoires" de l'histoire et analyse les impacts démographiques des migrations sur la colonisation des terres et le peuplement des nations. Il étudie enfin les conséquences de l'expansion européenne en terme de répartition mondiale de population.
Cet article est composé de deux parties, l'une établissant une classification et une typologie des diverses formes de mobilités spatiales (causes des migrations, critères de classification, pertinences des données disponibles), l'autre consacrée à la répartition de la population, à l'urbanisation et aux migrations internes dans les pays en développement.
Cette monographie, vrai travail d'histoire de France se veut une contribution à la connaissance du passé et à l'historique des migrations de la plus importante communauté étrangère vivant aujourd'hui en France. Alors même que la France fait appel, dès le début des années 20, à des centaines de milliers de travailleurs étrangers européens, tout est fait pour cantonner en Algérie des Algériens poussés hors de chez eux par la pression démographique et la destructuration des économies locales, mais indésirables en métropole. En dépit d'un arsenal juridique inique, «l'exode des indigènes» (comme on les appelle alors) s'intensifie. C'est aux processus de constitution et d'intégration de cette population à Lyon que s'intéresse cet ouvrage, qui prend en compte la situation des migrants à la fois à leur point de départ et à leur point d'arrivée, et établit une typologie des comportements migratoires qui met à mal l'image d'une «communauté» algérienne homogène.
L'enquête Mobilité Géographique et Insertion Sociale (MGIS) réalisée en 1992 par l'INED et l'INSEE permet de revenir sur la qualification de l'espace de résidence des immigrés. A partir de cette enquête, l'auteur se propose de construire une typologie décrivant l'espace de vie des immigrés.
Rôle de la migration internationale dans le développement économique commun et à long terme des pays d'Afrique Orientale et d'Afrique du Sud, considéré dans le contexte de la coopération régionale. L'étude porte sur la typologie des migrations (migration permanente, de main-d'oeuvre, de réfugiés, de clandestins); sur le lien entre population déplacée et développement humain; sur les stratégies et implications politiques de la redistribution des ressources humaines (soit la main-d'oeuvre migrante qualifiée) par les organisations internationles pour favoriser le développement humain (tenu pour catalyseur de l'essor africain) selon les indicateurs économiques, démographiques et d'instruction.
L'auteur décrit de façon complète les caractéristiques de la migration internationale en illustrant chaque type de migration par un exemple concret. Il remonte à la pluralité des causes, ce qui permet de bien distinguer les facteurs politiques, les effets des évolutions géopolitiques, le rôle des dynamiques économiques, l'influence de la révolution des transports ou les conséquences des changements démographiques.
Après un rappel des typologies les plus significatives de l'islam maghrébin : islam dichotomisé et harmonieux ou islam pluriel et conflictuel, l'auteur en vient à dépasser l'analyse par la typologie. Si la typologie est nécessaire, elle est criticable quand elle cesse d'être un outil d'analyse et qu'elle n'aide pas à sonder le réel. La question essentielle est celle de la place de la religion musulmane dans la vie sociale des Maghrébins. Le vécu doit être restituer dans un travail en sciences sociales des religions dans chaque pays afin d'examiner l'interaction entre les sociétés maghrébines.
L'identité est, entre autres choses, un traitement permanent de la disparité par laquelle et, simultanément, contre laquelle elle s'édifie. S'il est légitime et productif d'envisager les processus identitaires selon une optique situationniste en interaction avec la dynamique sociale, on ne saurait achever de les interpréter sans tenir compte d'un certain nombre de paramètres de la personnalité dont le répérage et l'analyse sont encore largement à faire.
Dans le cadre d'un atelier du Conseil de l'Europe sur "L'éducation en faveur des minorités", l'auteur propose une typologie des langues considérées comme minoritaires dans la Communauté européenne et établit un bilan utile des études comparatives menées sur la recherche pédagogique et sur l'enseignement bilingue dans les langues minoritaires.