Les migrants vieillissent-ils comme tout le monde ? Ce dossier aborde l'entrée dans le grand âge des populations immigrées en France et en Europe. Les conditions de dépendance ou de survie, l'accès à un logement décent, aux soins et aux dispositifs publics de prise en charge soulignent la grande précarité de ceux qui n'existent plus comme force de travail. L'accompagnement des familles face à la maladie et la question de la mort et des lieux de sépulture mettent en évidence la diversité des rites funéraires et des rapports au pays d'origine et aux siens.
Cet ouvrage a pour but de comprendre pourquoi de jeunes filles nigérianes viennent se prostituer en France. Il décrit le contexte historique, les modes de contraintes, le poids de la famille et des pratiques de sorcellerie et s'interroge sur les réponses que le droit pourrait apporter, au niveau français et européen, pour les protéger et mettre fin à de telles pratiques.
Aucune région au monde n'a connu une histoire aussi longue de la traite et de l'esclavage que l'Afrique orientale et l'océan Indien. Les Africains et les Malgaches sont majoritaires parmi les esclaves. Les esclaves sont redistribués et vendus aux quatre coins de l'océan Indien mais aussi vers l'Atlantique. Une approche novatrice et percutante à partir d'études de cas originales et fouillées, menées par les meilleurs spécialistes de ces questions.
Réflexions sur les droits et les conditions sociales des migrants retraités : les contrôles discriminatoires, le droit aux pensions de retraite, l'invisibilité des femmes, etc.
Nombreuses sont les personnes âgées confrontées à d'importantes difficultés économiques et sociales. Avec une espérance de vie qui augmente et des revenus en baisse lors du passage à la retraite, quelles seront les conséquences sur le niveau de vie de ces retraités en situation de précarité et donc sur leur capacité à se loger ?
En Europe, vieillissement des populations et immigration sont inextricablement liés. La chute de la natalisté dans la plupart des pays européens est à l'origine de l'accroissement des flux migratoires depuis la fin du XXe siècle, transformant des pays traditionnellement d'émigration, comme l'Espagne, l'Italie ou le Portugal, en pays d'immigration... (extrait de la quatrième de couverture).
Il existe un modèle français de discrimination positive qui se déploie essentiellement dans l'ordre socio-économique. Mais, à l'observation des problèmes d'inégalité et d'exclusion qui se pérennisent dans les différents champs de l'intervention sociale - emploi, logement, éducation et quartiers sensibles -, les interrogations sur la validité d'une telle orientation se multiplient. Partant de ce constat, l'auteur examine les potentialités de certaines théories de la justice qui ont fondé les démarches de discrimination positive - celle de John Rawls notamment, complétée par d'autres apports -, à produire des références mobilisables dans le champ des politiques de justice sociale.
Depuis les années 1960, la dynamique démocratique a complexifié la promesse d'égalité : elle ne peut plus se contenter d'exclure les différences, elle doit aussi les reconnaître et, à partir de cette reconnaissance, reconfigurer des politiques sociales. Dès lors, il importe de mesurer ce qui se joue dans la perspective de promouvoir l'égalité à la faveur de " discriminations positives ". Qu'est-ce que le droit à l'égalité, aujourd'hui ? Comment penser une politique préférentielle qui ne passe pas par l'établissement de quotas ? Comment concevoir une justice sociale qui soit non pas seulement distributive, mais aussi compensatrice ? A l'épreuve du cas français, L'auteur invite à ouvrir sans préjugés le dossier de l'action positive.
Les discriminations en raison du sexe des femmes sont à combattre dans l'objectif de la défense des droits des personnes, en particulier étrangères.Si les migrations de femmes datent de la fin des années 1970 , elles sont depuis peu visibles et protégées comme victimes de violences spécifiques ou de la traiteau terme des conventions internationales.
La notion de discrimination renvoie à des systèmes, des critères, des dispositions et des pratiques qui permettent, facilitent ou encouragent un traitement moins favorable envers des personnes se trouvant dans des situations semblables. Véhiculant une idée d'injustice et d'inégalité, la discrimination est une mise en cause de la valeur d'égalité. De ce fait, toute politique de lutte contre les discriminations ne peut désormais ignorer la question des préjugés ni celle des stéréotypes qui enferment les populations dans des catégories non fondées.
Le principe d'indifférenciation postulé par l'institution militaire répond à des objectifs fonctionnels et se traduit par des logiques de subordination au collectif des individus qui le composent. La socialisation professionnelle permet ainsi aux nouveaux militaires d'acquérir une culture commune, de devenir un membre de ce groupe et de s'y identifier. Dans le même mouvement, elle permet de se différencier de celui qui n'est pas membre du groupe de part et d'autre d'une fontière symbolique. Or, un travail d'imposition et d'entretien de la frontière s'effectue non seulement entre membres et non-membres, mais également entre co-membres et sur le même territoire.; C'est sur la base d'une enquête dont la population est constituée de jeunes Français issus de l'immigration ayant décidé d'embrasser la carrière des armes et recrutés par concours que l'auteur analyse la socialisation et l'indifférenciation postulée ou l'idéologie professionnelle de l'égalité de traitement, la culture commune et la différenciation dans l'institution militaire, l'idéologie professionnelle de l'égalité de traitement à l'épreuve des effets socioculturels de la professionnalisation, pour enfin, nous livrer des paroles d'"étrangers".
Réflexion de portée générale sur la discrimination ordinaire en France. Pour l'auteur, elle repose sur l'enfermement de celui qui tombe sous ses coups, dans une double contrainte : celle de devoir être "normal", sans pouvoir satisfaire cette injonction. La prospérité des pratiques discriminatoires s'alimenterait à deux sources : d'une part, l'incompréhension et/ou la manipulation du concept de laïcité ; d'autre part, le déni de l'égalité de traitement.
Analyse de la place des résidents étrangers et de la citoyenneté dans le Traité établissant une Constitution pour l'Europe.; Malgré le principe d'égalité des droits maintes fois énoncé, les citoyens de l'Union ne peuvent pas participer aux élections locales, législatives ni présidentielles, et ils ne sont pas éligibles "dans les mêmes conditions que les ressortissants" de l'Etat dans lequel ils résident. De fait, l'attribution de la citoyenneté aux seuls nationaux des Etats membres entraîne des inégalités et des incohérences en contradiction avec les principes énoncés. Douze ans après le traité de Maastricht, ces inégalités de traitement entre citoyens de l'Union ne sont toujours pas supprimées.
Cet ouvrage est le résultat d'une enquête inédite menée en avril 2005 sur les Français issus de l'immigration maghrébine, africaine et turque (immigrés naturalisés, les première et deuxième générations). Vincent TIBERJ et Sylvain BROUARD ont enquêté auprès des citoyens issus de l'immigration afin de savoir si leurs attitudes et préférences politiques se distinguaient de celles de leurs compatriotes. Cette enquête remet beaucoup d'idées reçues en cause, en montrant qu'être musulman ne signifie pas se retirer du modèle français. (Présentation de l'éditeur)
Après avoir présenté une enquête régionale et exposé les principaux problèmes auxquels les immigrés âgés sont confrontés, le HCI formule des recommandations à destination des pouvoirs publics.