Cette note pratique s'adresse à toutes les personnes habitant en bidonvilles ou en squats, ainsi qu'à celles et ceux qui leur apportent soutien et solidarité. Elle traite tout à la fois des droits existant au moment de l'installation d'un campement ou d'un squat, et des démarches à entreprendre en cas d'action en justice du propriétaire ou de décision administrative d'expulsion.
Les auteurs décrivent des «jungles», campements et squats à Patras, Rome, Calais et Paris. Des refuges où l'on s'abrite dans un contexte hostile, des lieux où des habitants en transit s'inventent un quotidien dans le temps de l'attente. Leur hospitalité, leur sourire et leur désir d'autrui ont un sens politique qui déroute les politiques de la « guerre aux migrants ».
Au cours de l'été 2006, l'évacuation du grand squat de Cachan occupé par des travailleurs immigrés fait grand bruit. Associations, riverains, élus locaux, fonctionnaires régionaux, partis politiques, people prennent position. Les uns et les autres, impliqués dans cet événement retentissant, veulent en faire un exemple de fermeté et de remise en ordre énergique, ou d'humanité et d'intégration...(extrait de la quatrième de couverture).
Durant quatre ans, les autorités ont fermé les yeux sur l'immense squat dit des "Mille de Cachan". La crise provoquée par son évacuation en août 2006 et par l'occupation d'un gymnase voisin ont obligé l'État a négocier sous les projecteurs un protocole engageant le " réexamen " de la situation de tous. Les auteurs dévoilent les coulisses de l'histoire du squat de Cachan tout en proposant d'indispensables pistes de réflexion.
La présence d'un immeuble squatté dans Paris alimente au sein du quartier toute une série de relations entre squatters, voisins et institutions. L'étude sociologique du microcosme met à jour les représentations divergentes du quartier de la part des habitants, des autorités et des associations (association de défense du développement du quartier et association de jeunes), les stratégies des familles d'origine étrangère qui squattent ainsi que les formes différentes de mobilisation collective. Les questions des rapports interethniques, intergénérationnels entre «jeunes» et «vieux» sont abordées en filigrane.