Description et interprêtation empirique des différences de résultats scolaires entre enfants natifs et enfants d'immigrés et au sein des enfants d'immigrés en France
Le flux migratoire de retour des Etats-Unis vers le Mexique est en pleine augmentation. Pour preuve, le nombre d'enfants et d'adolescents considérés comme des migrants de retour inscrits dans les écoles mexicaines. Ils sont actuellement plus de 400 000 à être nés ou à avoir débuté leur scolarité sur le territoire américain. Bénéficiant de la double nationalité, américaine en vertu du droit du sol, et mexicaine en vertu de celui du sang, ces enfants sont confrontés à des choix identitaires dans le pays d'origine de leurs parents.
Cet essai a pour sujet les Comores de la France coloniale et des premières années de l'Indépendance jusqu'à nos jours avec, en évidence, la société comorienne face à l'émigration, à l'école et aux inégalités sociales. L'enquête menée dans cet ouvrage est une étude pertinente des causes de l'émigration de la population comorienne vers les pays voisins, Madagascar et la Tanzanie, et la France.
Pour la première fois en France, une étude, armée par les méthodes des sciences sociales, traite de ce qui se passe à l'école en fait de racisme. Elle tente de comprendre ce qui est signalé comme racisme par les autorités scolaires, ce qui est perçu et traité par les enseignants et les équipes, et ce que les élèves vivent du racisme à l'école.
La violence scolaire est souvent imputée par le sens commun aux enfants issus de l'immigration, et en particulier aux enfants d'origine maghrébine, et à l'intérieur de ce groupe, aux garçons.; Si le caractère "violent" des jeunes Maghrébins fait partie des préjugés et des stéréotypes qui participent de la formation des représentations, plusieurs facteurs participent à la construction, à l'entretien et à la transmission de ces représentations fortement ancrées socialement qui trouvent leur source tout autant sur le plan historique et contemporain que social et culturel.
Les enfants de migrants sont prioritairement concernés par la déscolarisation ou la mal scolarisation qui se réalisent dans le cadre du dispositif adaptation et intégration scolaire (AIS) et éducation spécialisée (ES). L'analyse du phénomène permet de mettre au jour les mécanismes qui font que, dans la France républicaine, l'école ne remplit pas tout son rôle par rapport aux enfants de migrants.
La très forte implantation de l'école française aux Comores a fait naître d'autres modèles sociaux, impossibles à satisfaire présentement. Cette situation est un facteur clé de la dernière vague d'immigration vers la France. Les places respectives accordées aux liens, d'une part avec le pays d'origine (toujours présent), d'autre part avec la société d'accueil, vont définir deux modes d'inscription dans la France métropolitaine, qui auront des effets sur la trajectoire scolaire des jeunes.
La laïcité fait maintenant partie du patrimoine national français au point qu'elle paraît être une caractéristique franco-française pour nombre d'habitants d'autres pays. L'approche sociologique historique qui caractérise l'ouvrage montre que l'histoire de la laïcité française comporte des liens parfois de proximité, parfois de distance, avec l'histoire de pays étrangers.
La question du port du voile, les actes de violence et de vandalisme, les mouvements des lycéens témoignent des difficultés des structures scolaires à réguler ce type de problèmes. Parallèlement à cette situation de crise, on assiste à l'émergence, depuis quelques années, d'un autre modèle de régulation des conflits : la médiation scolaire. L'objet de cet ouvrage est de présenter les résultats d'une recherche-action menée dans des établissements scolaires de trois zones d'éducation prioritaire. Il vise à démontrer que la médiation scolaire n'est pas une simple technique de gestion de la violence, mais doit s'apparenter à un véritable processus éducatif, faisant appel aux notions de contrat, de confiance, d'équité. L'auteur démontre que si la médiation scolaire demeure actuellement un phénomène minoritaire qui relève d'une «contre-culture», elle représente aussi une nouvelle forme d'action visant à faire de l'école un lieu de socialisation et un lieu de production d'identité qui doit être pris en compte dans la reconstitution du lien social.
Après avoir esquissé les grandes lignes de la toile de fond sur laquelle travaille la presse portugaise lorsqu'elle parle des migrations internationales, l'auteur analyse la façon dont cette presse aborde le sujet. Parmi les nombreux thèmes traités, l'auteur a choisi ceux qui ont eu le plus d'impact tant au Portugal que dans les pays d'origine : le retour forcé des Portugais coupables d'activités criminelles expulsés des Etats-Unis et du Canada et leur réinstallation dans les îles des Açores ; les liens entre la société portugaise, ses émigrés et leurs descendants ; les droits politiques et le vote des émigrés ; l'origine géographique des flux migratoires ; l'immigration clandestine et les réseaux internationaux de passeurs ; les politiques d'immigration en Espagne ; l'enseignement et la santé des immigrés au Portugal ainsi que le racisme.
Sur la base d'une enquête réalisée entre 1993 et 1998 dans deux collèges d'une zone d'éducation prioritaire de la région bordelaise impliquant 120 élèves issus de l'immigration répartis équitablement entre Turcs, Africains et Maghrébins, cet article analyse les représentations et les positionnements scolaires des enfants de migrants au collège ainsi que la spécificité de cette réalité. Les entretiens ont permis de distinguer trois ensembles relativement homogènes : le premier est constitué par des élèves qui se situent dans la moyenne, le second regroupe les très bons élèves et le troisième les élèves en échec scolaire. Le niveau scolaire semble donc une variable à mettre en relation avec des représentations (de l'école, des enseignants, de stratégie...) et des positionnements scolaires différents.
Après l'analyse des éléments recueillis, il est apparu que l'investissement scolaire était lié à la conjonction de plusieurs facteurs : ces jeunes sont inscrits dans une lignée familiale leur donnant le sentiment d'avoir une place légitime. Les relations et les interactions entre les jeunes et leurs parents ainsi que l'implication de ces derniers dans le projet scolaire leur ont davantage permis de construire des repères et d'avoir une capacité à se projeter dans l'avenir ; par ailleurs si ces jeunes se comportent en acteurs face à
L'auteur apporte un éclairage sur l'échec scolaire des enfants de migrants dû à des problèmes de comportement, puis fournit des hypothèses quant à ces troubles. L'auteur se réfère à l'ethnopsychiatrie pour en dégager les causes. Afin d'étayer son propos, elle présente un cas clinique : celui de Sébastien dans une école primaire à Paris, un enfant de mère antillaise qui présente un comportement agressif.
Quel sens l'école a-t-elle aujourd'hui pour les adolescents de familles populaires ? Vécue comme une chance et objet d'un fort investissement pour certains, elle ne représente plus pour d'autres qu'une obligation, un lieu sans attraits. La question est explorée à partir d'une vaste enquête menée dans des collèges. Au-delà d'explications globales sur les phénomènes observés, l'auteur s'attache, à partir de trajectoires singulières, à montrer la diversité et la complexité des situations et des conduites. Il dégage une dimension centrale : le décalage culturel entre le cadre familial et l'école -et non le handicap socioculturel- n'est-il pas au coeur de difficultés repérées chez les élèves des collèges en milieux populaires ? Leur rapport au savoir apparaît en effet marqué par les modes de raisonnement développés dans ces deux espaces.
Cet ouvrage s'adresse aux éducateurs soucieux de préparer les jeunes à leur vie de citoyens en les formant à la gestion des conflits et à la médiation par les pairs. Il décrit les conditions nécessaires à la mise en place de la formation, ses principales étapes, les écueils à éviter et les satisfactions rencontrées. C'est un véritable mode d'emploi à l'usage des chefs d'établissement, des conseillers principaux d'éducation, des enseignants et des surveillants, des responsables de mouvements de jeunes et, bien sûr, des parents. Ce livre est le fruit d'une expérience menée depuis cinq ans en banlieue parisienne et dans divers établissements. Face aux incivilités, il propose une méthode efficace destinée à prévenir la violence.