Les auteurs décrivent des «jungles», campements et squats à Patras, Rome, Calais et Paris. Des refuges où l'on s'abrite dans un contexte hostile, des lieux où des habitants en transit s'inventent un quotidien dans le temps de l'attente. Leur hospitalité, leur sourire et leur désir d'autrui ont un sens politique qui déroute les politiques de la « guerre aux migrants ».
Etre sans abri lors de l entrée dans la vie adulte est une expérience en voie de développement dans les sociétés dites "post-modernes". L autonomie résidentielle est mise en cause par le chômage endémique. Les solidarités familiales constituent l ultime recours. Lorsque celles-ci sont compromises, la perspective de la rue devient obsédante. Fondée sur l'analyse de récits biographiques, l'analyse a pour objectif de repérer les différentes formes de l'expérimentation de l'inégalité, de la sujétion et de la misère. (Présentation de l'éditeur)
Cet ouvrage examine en détail la relation problématique entre les migrants, leur expérience pour accéder à un logement adéquat et leur vulnérabilité grandissante face au sans-abrisme. Il étudie la causalité entre le risque des immigrants à devenir sans-abri et leur statut légal et examine l'influence d'une population de plus en plus importante de migrants et leurs changements démographiques sur les prestataires de services pour les sans-abri en Europe.
L'élargissement des recherches aux objets proches permet à l'anthropologie de se renouveler et de conserver sa pertinence dans le monde contemporain. Mais quel statut donner aujourd'hui à un savoir qui ne se réclame plus depuis longtemps du positivisme scientifique et n'a plus pour objet d'étude principal un Autre lointain réputé porteur d'une altérité absolue ? Dix ethnologues réfléchissent sur les recherches qu'ils ont menées sur des terrains peu communs font état de leurs interrogations, doutes et incertitudes, et présentent les réponses qu'ils ont élaborées pour gérer des situations qui sortent du cadre de l'ethnographie classique. Ils abordent ce qui s'est joué pour eux sur les nouveaux terrains exotiques antérieurs (réflexions suivies d'un bilan personnel récapitualitf et prospectif ainsi que des éclaircissements sur les notions et conceptions présentes au coeur des débats actuels).
Ce rapport a pour but de définir la notion de jeunes en errance à partir des caractéristiques de cette population et de son mode de vie.
Parmi les personnes qui peuplent les centres d'hébergement d'urgence, les immigrés et parmi eux de nombreux sans-papiers sont en proportion considérable .A partir d'entretiens effectués auprès d'Africains hébergés en centres d'urgence Emmaüs, cette étude tente de comprendre la façon dont ils répondent à leur situation et comment celle-ci les affecte. (Présentation de l'éditeur)
Ce 7e rapport sur l'état du mal-logement poursuit l'examen des situations de mal-logement et examine les conditions d'application du droit au logement. Il présente les indicateurs du mal-logement et poursuit son exploration des réalités régionales. (Présentation éditeur)
Une étude sur la politique de la ville depuis les squatters de 1946, l'abbé Pierre et l'hiver 54 jusqu'aux combats actuels pour l'environnement et les émeutes des banlieues.
Patrick Declerck, psychanalyste et ethnologue, a suivi la populations des clochards de Paris, durant plus de 15 ans. Ce livre est le résultats de son travail.
Ce cinquième rapport souligne l'inadaptation des dispositifs de droit commun aux besoins des personnes à faibles ressources. Il dresse un inventaire des solutions innovantes mises en place par les associations et les acteurs de l'économie sociale. Un chapitre est consacré aux : pratiques discriminatoires à l'égard des étrangers, marché du taudis, progression du phénomène des squats.
Entre répression judiciaire et charité privée, le traitement du vagabondage est l'enjeu sous la IIIe République d'un débat idéologique d'importance. Pour les uns, les errants incarnent une menace de mort, de folie, de dégénérescence et de destruction pour la société. Pour les autres, venant des marges littéraires et politiques, les vagabonds représentent l'esprit de liberté et de résistance à une société injuste : ils dénoncent les contradictions de l'Etat républicain libéral. Au tournant du siècle, une troisième voie émerge difficilement avec le développement de l'assistance publique et le vote des premières lois sociales. (Extrait de la présentation de l'éditeur)
Tentative visant à mieux cerner et connaître le phénomène des jeunes sans domicile fixe ainsi qu'à discerner des pistes afin de prévenir ce phénomène.
La liberté d'aller et venir est en France un principe constitutionnel mais cette liberté ne peut s'exercer sans contrôle ni surveillance. Les sans domicile fixe d'aujourd'hui réveillent les peurs que l'on avait hier des gueux, vagabonds et mendiants. L'absence de domicile équivaut toujours plus ou moins à une exclusion de la citoyenneté.
Enquête auprès de jeunes sans répondant légal ou de mineurs de justice en situation d'errance, accueillis par l'association « Jeunes errants » à Marseille). L'observation révèle un public hétérogène (Algériens, Marocains, Kurdes, Roumains et Croates) composé majoritairement de garçons, sans domicile fixe et exposé à la violence. Outre l'hébergement en hôtels, les éducateurs tentent d'améliorer l'insertion sociale de ces jeunes : démarches administratives auprès de l'OFPRA, apprentissage de la langue ou élaboration d'un projet de retour.