Les migrants vieillissent-ils comme tout le monde ? Ce dossier aborde l'entrée dans le grand âge des populations immigrées en France et en Europe. Les conditions de dépendance ou de survie, l'accès à un logement décent, aux soins et aux dispositifs publics de prise en charge soulignent la grande précarité de ceux qui n'existent plus comme force de travail. L'accompagnement des familles face à la maladie et la question de la mort et des lieux de sépulture mettent en évidence la diversité des rites funéraires et des rapports au pays d'origine et aux siens.
Réflexions sur les droits et les conditions sociales des migrants retraités : les contrôles discriminatoires, le droit aux pensions de retraite, l'invisibilité des femmes, etc.
Nombreuses sont les personnes âgées confrontées à d'importantes difficultés économiques et sociales. Avec une espérance de vie qui augmente et des revenus en baisse lors du passage à la retraite, quelles seront les conséquences sur le niveau de vie de ces retraités en situation de précarité et donc sur leur capacité à se loger ?
En Europe, vieillissement des populations et immigration sont inextricablement liés. La chute de la natalisté dans la plupart des pays européens est à l'origine de l'accroissement des flux migratoires depuis la fin du XXe siècle, transformant des pays traditionnellement d'émigration, comme l'Espagne, l'Italie ou le Portugal, en pays d'immigration... (extrait de la quatrième de couverture).
Après avoir présenté une enquête régionale et exposé les principaux problèmes auxquels les immigrés âgés sont confrontés, le HCI formule des recommandations à destination des pouvoirs publics.
Cet ouvrage contient un dossier sur la vie familiale des immigrés, sur la dynamique des salaires et du coût du travail de 1996 à 2000, sur le système de retraite en Europe. Il contient aussi un ensemble de fiches thématiques dont les loisirs, la justice et le logement.
Bilan des évolutions en matière de prise en charge des migrants vieillissants.
Ce guide a pour but d'informer les retraités étrangers sur les droits en vigueur en matière de retraite et sur les conditions et les démarches pour y accéder qui se révèlent plus complexes pour eux. La compréhension de textes s'avère difficile et ceux-ci diffèrent parfois selon la nation,alité des personnes concernées lorsque le retraité désire vivre une partie de l'année dans son pays d'origine
Cette bibliographie, qui comporte 93 notices, est une sélection de références que le Centre de documentation du CIEMI possède sur le troisième âge, la retraite et les retraités en France.
En raison de l'ancienneté de la présence des immigrés italiens en France, cet article aborde la question de leur vieillissement et de leurs caractéristiques démographiques et socio-économiques en tenant compte de ceux qui ont acquis la nationalité française. L'auteur procède à une analyse sociale concernant les retraités et le choix du pays de résidence après la retraite, les immigrés italiens vivant seuls en France et ceux qui vivent en famille, y compris ceux qui font partie d'une famille monoparentale. Les personnes âgées italiennes vivent en général dans un cadre familial, dans un logement le plus souvent confortable.
Sur les 178 133 personnes originaires d'"Afrique noire francophone" recensées en 1990, 3 869 avaient 55 ans ou plus, chiffre peu élevé qui traduit la jeunesse de cette poipulation. Toutefois, sin on prend en compte les 49 707 personens de la classe d'âge des 35-54 ans, force est de constater que le nombre d'Africains de l'Ouest ayant actuellement atteint l'âge de la préretraite ou de la retraite a augmenté depuis lors. Cet article présente les caractéristiques socio-démographiques de cette population et analyse la situation des personnes âgées dans les sociétés ouest-africaines et en émigration, le temps de la retraite, la gestion du temps, les lieux de sociabilité et la question du retour. Si les retraités évoluent entre deux espaces, les immigrés ouest-africains constituent des caisses de solidarité dont certaines ont pour fonction d'aider au rapatriement des corps dans le pays d'origine.
Initialement, pour les travailleurs immigrés, départ et retour au pays sont inclus dans leur projet : ils envisagent rarement l'émigration comme définitive. Mais leurs mauvaises conditions de vie et de travail, l'impossibilité de remplir leur mission auprès de leur famille les obligentt souvent à prolonger leur séjour en France, parfois jusqu'à leur mort, dans des foyers inadaptés à cette résidence de longue durée.
Des articles de cette revue sont consacrés au vieillissement des immigrés notamment maghrébins. Une partie de cette population masculine et célibataire est confrontée à une fragilisation lors de leur retraite (baisse de revenus, inadaptation de l'habitat, non-accès aux droits). La question de leur participation à la vie sociale et la valorisation de la mémoire est aussi posée.
Le 11 mai 1998, le gouvernement français a institué une carte de retraité à l'intention de travailleurs immigrés qui prennent leur retraite en France, et a supprimé la condition de nationalité qui subordonnait l'accès au minimum vieillesse. Ce nouveau titre de séjour, valable dix ans et renouvelable de plein droit, comporte toutefois de restrictions, non seulement relatives au droit de séjour lui-même, mais aussi à l'assurance maladie ainsi qu'à d'autres prestations sociales telles les allocations logement. Si la carte de retraité apporte un plus aux retraités immigrés, il reste que seule la question de l'entrée et du séjour en France est résolue, car le bénéfice d'une pension de retraite potentielle demeure en suspens. L'article analyse également le droit des veuves et des anciens combattants par rapport à la pension de réversion ainsi que les restrictions à l'accès à la couverture maladie universelle.
Au cours du XXe siècle, trois vagues migratoires ont constitué l'immigration espagnole en France. Présent dans le sud-ouest de la France tout au long du XXe siècle, les Espagnols furent également nombreux à s'implanter à Paris et en région parisienne. Hormis la période 1915-1918, pendant laquelle les immigrés espagnols étaient majoritairement des hommes seuls, la communauté espagnole se caractérisa par son aspect familial. A l'heure de la retraite, cet article analyse le phénomène du retour, possible ou impossible, du choix de la famille et de la santé, de l'attachement à leur village d'origine et de l'éclatement de la communauté. La tradition espagnole veut que les personnes âgées, notamment les veufs et les veuves, soient accueillies à la fin de leur vie par l'un de leurs enfants, même si elles ne savent pas où se finira leur vie, en France ou en Espagne.