Ce dossier présente des initiatives de développement local menées en partenariat entre des collectivités locales et des organismes de formation d'adultes, dans le cadre de la politique urbaine en faveur de la réinsertion sociale et de la réinsertion professionnelle de chômeurs de longue durée ou de jeunes de bas niveau de qualification. D'autres actions se situant dans le cadre du développement social urbain et des quartiers, visent la valorisation de l'environnement, le développement de la vie associative par des femmes, l'intégration de primo-immigrés maghrébins ou africains. Enfin, des initiatives de développement local rural concernent le développement d'activités économiques et la formation des femmes en milieu rural.
Les Pakistanais émigrés au Koweït et les impacts macro-économiques de la crise économique du Golfe Arabo-Persique sur le Pakistan : en particulier sur le transfert de fonds (1972-1991), la balance des paiements, le commerce extérieur. Le profil des migrants de retour, et leurs caractéristiques économiques (âge, emploi, expérience professionnelle avant l'émigration, durée de séjour au Koweït), les pertes subies, les mesures adoptées par le gouvernement pakistanais pour faciliter, avec l'aide du Overseas Pakistanis Foundation (OPF), le retour, la réinsertion professionnelle et réinsertion sociale des migrants au pays d'origine, sont examinés.
La politique de l'emploi est le facteur-clé de l'intégration en France. La délivrance des titres de séjour et de travail permet de réprimer le travail clandestin. Les statistiques relatives à la population active et à la structure des chômeurs indiquent un recul des salariés étrangers, notamment dans le bâtiment-travaux publics. Une discrimination dans le recrutement aggrave le chômage ainsi que le licenciement. La formation professionnelle des jeunes est un objectif prioritaire ainsi que la qualification professionnelle en entreprise et l'aide à la création d'entreprise. Enfin la réinsertion professionnelle des chômeurs grâce à des parcours personnalisés est le dernier volet de cette politique.
La politique suédoise à l'égard des réfugiés arrivés par vagues successives entre 1918-1990 (juifs, Européens, Chiliens, et plus récemment Iraniens, Somaliens, Ethiopiens, Vietnamiens). La structure d'accueil favorisant l'intégration de ces populations jusqu'aux années 1985 et l'introduction d'un nouveau système en 1991, visant à assainir une situation de débordement. La politique d'immigration de la Suède et les principes de l'organisation collective chargée des réfugiés appelée "Bureau for Refugees and Immigrants" ou "Welcome House" qui deviendra en 1993 un "International Centre", à vocation plus large, préoccupé de la réinsertion professionnelle internationale des réfugiés.
Cet article tente de mettre en lumière les procédés utilisés par les pays exportateurs de main-d'oeuvre pour diriger le processus de réinsertion au pays d'origine des migrants au sein de l'économie, ceci en vue de maximiser les profits provenant de cette migration internationale de travail, en prenant comme exemple le Sri Lanka. L'auteur examine les caractéristiques socio-économiques des travailleurs Sri Lankais, avec une particulière attention sur leur statut relatif à leur activité post-migratoire et l'utilisation du transfert de fonds. Il procède ensuite à une évaluation critique du projet de réinsertion professionnelle, le «projet d'emploi à son compte», introduit par l'administration du travail du Sri Lanka pour conseiller et préparer les migrants de retour au pays à s'établir à leur compte.
Dans le but de permettre aux «personnes déplacées de l'extérieur», c'est-à-dire «des gens qui ont quitté leur pays pour des raisons similaires à celles des réfugiés mais qui ne répondent pas à la définition légale», de ne pas végéter dans des camps en survivant uniquement grâce à l'assistance, le HCR et un organisme local ont mis en place des programmes de réinsertion par le travail.
Cette enquête de l'Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) présente les caractéristiques socio-démographiques des chômeurs étrangers, leurs caractéristiques professionnelles (connaissances, formations initiales et professionnelles), ainsi que les difficultés et perspectives de réinsertion professionnelle. Enfin, elle présente, de façon plus détaillée deux populations spécifiques : les réfugiés inscrits à l'ANPE et les enquêtés vivant en foyer.
Réflexion sur le retour étayée par quatre études de cas de divers pays : La migration pendulaire des femmes entre le Mexique et les Etats-Unis les soumet à une adaptation continue. Etude du processus d'adaptation lors d'un retour définitif au pays et influence sur le milieu et les relations conjugales. La stratégie migratoire aux Caraïbes repose sur une idéologie. L'éducation et l'ascension sociale sont les buts poursuivis : Il ne peut y avoir de retour sans réinsertion professionnelle. Etude des migrations saisonnières de Colombiens en situation irrégulière au Venezuela. Analyse de la politique migratoire des pays industrialisés pour inciter au retour.
Synthèse de la situation migratoire en Europe Occidentale prenant en compte le marché du travail, le statut juridique des migrants, les flux de retour et la réinsertion, la position de la seconde génération. Proposition de plusieurs concepts pour un nouveau modèle migratoire européen. Essai de projection migratoire pour un avenir proche élaboré à partir des statistiques européennes et mondiales, des tendances du marché du travail et des changements technologiques. Perspectives des migrations Yougoslaves.
Description des dispositifs de formation professionnelle destinée aux personnes en détention. Différents facteurs conditionnent leur réinsertion professionnelle et sociale; la pédagogie qui leur est appliquée la santé. Récit de diverses actions menées par le secteur associatif.
Les immigrés qui retournent dans leur pays apportent avec eux les compétences des travaux modernes que plusieurs observateurs des régions d'exportation de travail décrivent comme une contribution importante pour le pays d'origine. Sur la base de deux échantillons de Grecs rapatriés et des projections de la demande de force de travail industrielle en Grèce pendant les années 80, cet article lance un défi à ce concept, compte tenu de leur réinsertion au pays d'origine. Le développement économique inégal des régions et la faible croissance industrielle qui poussent ces travailleurs à l'étranger sont également responsables des choix d'emplois rigoureusement limités avec lesquels ils doivent faire face une fois qu'ils sont de retour. Pour le rapatrié d'origine urbaine, le marché du travail est limité au chômage, au secteur informel urbain et aux emplois intérimaires, tandis que pour le rapatrié d'origine rurale, dans la petite agriculture, les emplois multiples dans les fermes et le chômage sont les seuls choix viables.
Numéro consacré à la signature en 1987-12-17 de l'accord entre la France et le Mali sur l'aide à la réinsertion dans l'économie malienne des travailleurs ayant émigré en France.
Les effets de la reconversion industrielle sur les migrants dans les pays d'accueil. Sont analysées les possibilités de formation professionnelle et de formation dans la perspective d'une réinsertion dans le pays d'origine.
L'auteur a été chargé d'examiner ce qui a été fait dans les Etats membres du Conseil de l'Europe pour définir et mettre sur pied des programmes de formation professionnelle qui permettent aux immigrés d'opérer un choix réel entre une reconversion professionnelle véritable et un retour volontairement choisi. L'auteur a étudié les points suivants:-l'incidence des reconversions industrielles sur l'emploi des travailleurs migrants;-les politiques de formation professionnelle et de préformation professionnelle destinées à opérer la reconversion des travailleurs migrants et l'insertion socio-économique des jeunes issus de l'immigration;-les politiques d'aide à la réinsertion des travailleurs migrants dans les pays d'origine.
Réflexions sur la situation de l'immigré au regard du droit du travail; chômage, accès à l'emploi, aide à la réinsertion. L'assimilation n'est véritablement possible que si les travailleurs migrants ne se voient pas cantonnés aux emplois peu qualifiés et mal rémunérés.