Etude des flux et des mouvements migratoires en Espagne en les comparant aux expériences des autres pays afin de mieux les comprendre et de les apprécier.
Le phénomène migratoire est une question très conflictuelle qui tend à divider souvent de manière radicale l'opinion publique, et par là les forces politiques. Dans cette contribution l'auteur discute et défend la théorie selon laquelle les réfugiés méritent une attention particulière au sein de la catégorie "migrants". Plus précisément, il est de l'avis que la catégorie englobant les réfugiés et les demandeurs d'asile doit être distincte, sans cependant être séparée des autres catégories de migrants. L'auteur propose ensuite des raisons pour étayer ces thèses à partir de la considération selon laquelle les différentes théories sur les migrations économiques ne sont guère applicables au domaine des migrations forcées. L'étude se termine par une ébauche de proposition concernant une organisation mondiale des migrations en tant qu'instrument de gestion mondiale des migrations internationales.
A partir de l'analyse des statistiques démographiques des Chinois présents au Danemark, du regroupement familial, de la présence des demandeurs d'asile et des migrants en situation irrégulière, de la migration de travail et de l'entrée en Europe avec un visa étudiant, cette étude montre que les migrants ne sont pas spécialement attirés par les avantages garantis par les systèmes sociaux des Etats-providence, mais plutôt par une demande de main-d'oeuvre émanant de marchés du travail segmentés proposant de faibles avantages sociaux. Par ailleurs, dans les Etats-providence où la réglementation a un poids très important, ces marchés de travail segmentés sont peu développés et l'offre d'avantages sociaux, tels que l'éducation gratuite, n'a d'attrait que pour la seule main-d'oeuvre très qualifiée.
La France est, avec les Pays-Bas et la Grande-Bretagne, l'un des plus anciens pays d'installation des communautés chinoises en provenance de la Chine. Si, comme pour les autres pays européens, cette migration provient essentiellement du sud de la province de Zhejiang, en France les migrations chinoises actuelles connaissent une double transformation : celle de provinces d'origine des nouveaux migrants et celle de leurs profils.; A partir de ce constat, cette étude analyse d'abord la diversification de cette migration à travers la culture de la migration et la popularisation du projet migratoire, ensuite les principales caractéristiques socio-démographiques de la population migrante chinoise et, finalement, le système migratoire mis en place entre la France, la Chine et l'Europe (migration pionnière et migration en chaîne, pérennisation de la circulation migratoire Chine-France).
Bien que l'immigration chinoise dans l'Allemagne d'après-guerre ait commencé au début des années 70, cette étude se concentre sur les tendances récentes de la fin du second millénaire. En s'appuyant sur des données statistiques concernant le séjour, l'auteur présente les différents groupes de migrants chinois (étudiants, hommes d'affaires, travailleurs migrants, demandeurs d'asile, touristes) et les questions liées à leur développement récent et futur.
Analyse de quelques aspects aussi bien généraux que spécifiques de la présence chinoise dans différents pays de l'Europe centrale et orientale, plus précisément la République tchèque, la Pologne et la Slovaquie.; Si un grand nombre de Chinois ont d'abord considéré la région comme un tremplin vers les pays occidentaux, cette attitude a progressivement changé après que ces migrants eurent découvert quelques créneaux à occuper dans les économies émergentes de la région, qui manquaient de certains services et produits industriels. Par ailleurs, profondément attachés à la Chine, ces immigrés usent largement du soutien qu'apportent les réseaux sociaux transnationaux constitués sur la base de leur région d'origine, tout en se tenant à bonne distance des solidarités globales, ds loyautés politiques et du disccours sur les diasporas.
La migration chinoise suscite en Russie une formidable émotion. Depuis le début des années 90, la crainte d'une colonisation chinoise des régions de l'Extrême-Orient russe a été maintes fois exprimée tant par les responsables politiques que par des chercheurs et des journalistes. Toutefois, si l'on se penche sur les résultats des recherches menées en s'appuyant sur des travaux de terrain, les craintes exprimées paraissent exagérées et le terme d'invasion guère approprié. Ainsi, l'immigration chinoise en Extrême-Orient n'est qu'un élément d'un ensemble : elle n'est pas la cause, mais la conséquence de la tourmente dans laquelle se trouve aujourd'hui cette région.
Historique du processus de l'immigration turque vers l'Europe et la France depuis 1960 et bilan chiffré.
Dans le cadre de l'immigration en Espagne au cours des 20 dernières années, la population originaire de la Chine a acquis une importance particulière : si au début des années 80 il s'agissait d'une très petite communauté, aujourd'hui elle se situe à la quatrième place parmi les plus forts contingents de population étrangère en Espagne en provenance de pays non membres de l'Union européenne. Cette étude décrit le renforcement de la diversifification économique et politico-administrative de cette communauté qui a émigré pendant les années 90. L'influence de ce type d'organisation collective (existence d'associations, de journaux et d'établissements d'enseignement chinois) sur les relations établies avec le pays d'origine et/ou l'intégration sociale dans le pays d'accueil est également analysée.
Les diverses vagues migratoires chinoises enregistrées au cours des siècles révèlent de façon précise l'existence d'un modèle d'organisation : la réponse habituelle donnée par les Chinois au changement de pays est la concentration, sous forme de minorités organisées, y compris quand ils sont dispersés. En partant d'une analyse générale de la migration chinoise, l'auteur étudie la présence des migrants chinois au Portugal au cours de la dernière décennie du XXe siècle, puis les voies d'entrée sur le territoire, le rôle des associations et des compatriotes aisés en matière de soutien.
A la fin du XXe siècle, le nombre d'immigrés chinois aux Pays-Bas était estimé à environ 100 000. Après avoir montré pourquoi les Chinois qui arrivent dans ce pays depuis le dernier quart du XXe siècle sont de "nouveaux" immigrés, cette étude retrace d'abord le processus d'émigration et présente ensuite les activités économiques et les structures communautaires de ces populations avant d'en analyser la signification.
L'ouvrage s'efforce de mettre à jour l'évolution complexe des mécanismes de l'immigration transalpine et offre par-delà l'examen d'un cas particulier un modèle général pour l'étude des vicissitudes de l'opinion publique et de ses représentations croisées face à un phénomène migratoire.
Mobilité et « précarité durable » sont deux caractéristiques des Algériens à Naples. Elles s'appuient sur un dispositif cosmopolite qui, loin de valoriser l'appartenance communautraire stricte, demande des compétences relationnelles larges. De fait, ces migrants développent des rapports partiels et multiples à des espaces éclatés.