Nombre de quartiers défavorisés concentrent à la fois des populations socialement défavorisées et immigrées, lieux où le sentiment d'insécurité est particulièrement prégnant. Le but poursuivi dans cet article est de déterminer la provenance de ce sentiment d'insécurité en dissociant deux causes possibles : un « seuil de tolérance » aux étrangers qui serait franchi ou une trop forte concentration de la misère ?Est-ce la question sociale ou la question raciale à l'origine du phénomène étant entendu que les immigrés concentrent fréquemment ces deux aspects ?
Analyse des modes d'articulatin du social et du politique à Brasilia Teimosa, favela urbanisée de Recife au Nordeste du Brésil. Population défavorisée qui n'a jamais pris une part active au processus politique et a été particulièrement affectée par la crise économique dans laquelle s'est effectuée la sortie de l'autoritarisme.
Le logement semble avoir toujours été le reflet le plus affirmé des inégalités sociales. L'est-il encore aujourd'hui ou pouvons-nous parler de facteur d'intégration. C'est à cette question que l'on tente de répondre dans cet article en retraçant un bref historique des conditions d'habitation témoins de l'exclusion sociale. Aujourd'hui on ne peut parler de ségrégation organisée comme ce fut le cas dans les siècles précédents mais on peut parler de tendance à l'exclusion urbaine en dépit des bonnes volontés politiques. La crise actuelle ne permet pas de voir une amélioration des conditions de logement mais plutôt une aggravation par l'installation quasi définitive de classes sociales dans ces habitats.