L'impact de l'expansion chinoise sur le continent africain, à travers plusieurs études de cas menées en Afrique du Sud, au Kenya, au Mali, en Ethiopie, etc. Elle montre les bouleversements introduits par l'irruption des acteurs publics et privés chinois dans les domaines de l'aide, du commerce et des investissements.
Cet article expose en premier lieu, l'histoire et les causes sociopolitiques et économiques des migrations comoriennes en France. Ensuite, il discute du nombre de Comoriens vivant sur le sol français. Par ailleurs, il aborde la question des transferts de fonds des migrants à destination des Comores et l'impact de ces flux financiers sur la société comorienne.
Etude sur les enjeux africains de l'émigration "irrégulière" vers l'Europe. Circuit de la débrouille parmi d'autres, cette émigration pose la question de la gouvernabilité des sociétés africaines contenporaines et incite à réexaminer certaines pratiques, comme la corruption, le clientélisme politique, la promotion des cadets...
Ce livre présente les actes du colloque " Immigration/Intégration : un essai d'évaluation des coûts économiques et financiers ", organisé, le 17 novembre 2005, par l'Institut de géopolitique des populations. Les débats étaient axés sur les coûts économiques et financiers de l'immigration et de l'intégration des communautés issues de l'immigration. Les interrogations l'étaient sur le fait de savoir si le couple immigration/intégration se traduit par un bénéfice économique, ou un avantage, pour le pays d'accueil, la France en l'occurrence ?
Au sommaire de ce numéro, la politique de la ville en France : histoire et bilan ; la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine ; les zones franches urbaines ; les politiques de la ville en Europe.
La politique des étrangers en Suisse ressemble à un soft-aprtheid fondé sur la diversité des permis de travail. Il s'agit plus précisément de permis de travail subdivisés en sous-catégories, auxquels s'ajoute la catégorie de facto des clandestins, divisant les travailleurs en groupe correspondant à des durées de séjour différentes, à des droits sociaux différents, à des différences au niveau du regroupement familial, à des différences en matière de scolarisation des enfants, à des obligations fiscales différentes, etc. (Introduction de l'article)
Analyse systématique du nouvel ordre économique mondial, des mécanismes qui le régissent et des politiques qui l'orientent, introduit à une vision profondément nouvelle de l'action politique ; seul le mouvement social européen qu'elle appelle serait en effet capable de s'opposer aux forces économiques qui dominent aujourd'hui le monde.
En fonction des diverses vagues migratoires en France, certaines populations occupent tel ou tel commerce de proximité, ce qui contribue au maintien de la convivialité dans l'espace urbain.
Cet ouvrage analyse dans un premier temps les approches socio-économiques et historiques de l'évolution du marché du travail en France à partir du milieu des années 50 jusqu'en 1973, le développement du modèle de la flexibilité et les modèles migratoires ainsi que la fonction économique des travailleurs immigrés. La deuxième partie étudie l'évolution des politiques d'emploi de grandes entreprises après 1974 ; enfin la troisième partie analyse l'emploi des étrangers dans les petites entreprises à partir d'une enquête réalisée en région parisienne.
A l'heure d'Internet et de la mondialisation, l'argent, les informations et les marchandises circulent de plus en plus rapidement ; en revanche, les frontières nationales deviennent plus impitoyables aux hommes. En France, tous s'accordent à dire que la clé du problème de l'immigration est le développement des pays d'origine des immigrés : il s'agit donc d'agir sur les causes de la migration et d'améliorer la politique de coopération française. Après avoir analysé le coût social que représente un immigré empêché de venir et son renvoi, l'auteur analyse les résultats des programmes d'aide au retour mis en place et conclut que c'est avec les immigrés qu'il faut agir pour développer leurs régions d'origine et que la coopération internationale doit tenir compte d'eux.
La Malaisie est une société pluriethnique où cohabitent Chinois, Indiens et Malais. L'auteur, après un rappel historique sur l'évolution démographique, examine les caractéristiques des principaux groupes ethniques. Les Malais jouissent d'une position dominante en matière de droits. L'article aborde ensuite la question du développement économique et politique de la société malaise depuis 1969. L'auteur analyse, enfin, le rôle des facteurs démographiques quant aux relations interethniques.
La lutte contre le chômage et son corollaire, l'insertion économique et sociale des populations les plus défavorisées, sont devenus un enjeu politique dans la plupart des pays européens. Cet article tente d'avancer des explications au chômage (contexte international et explications macro-économiques, et parfois sociologiques), analyse le social comme substitut à l'économique, le passage du "welfare" au "workfare", les attitudes au travail et les modalités de l'insertion par l'économique.
L'auteur étudie trois scénarios qui aboutissent à la conclusion qu'il y a complémentarité entre la migration et les échanges des flux Nord-Sud (et Est-Ouest).
A partir de données d'enquêtes effectuées auprès d'exploitations agricoles et de ménages ruraux au Mexique, est calculé le modèle micro-économique d'un village type d'émigrants, puis ce modèle est utilisé pour étudier les effets économiques des migrations. La structure du modèle ainsi établi a l'avantage de saisir les liens complexes entre la production, l'investissement et les dépenses au village. Appliqué aux migrations, ce modèle donne une évaluation de leurs effets sur les revenus des ménages et du village plus complète et plus concrète que ce que permettent les méthodes traditionnelles. Evaluer ainsi l'effet des mouvements migratoires sur les pays d'origine devrait permettre aux décideurs, dans les pays de départ comme dans les pays d'accueil, d'élaborer plus aisément des politiques destinées à agir sur le comportement des migrants, et à évaluer les effets que d'autres initiatives ont sur les mouvements migratoires.
L'auteur envisage le flux migratoire en termes d'économie politique, érigeant l'interaction entre marché et politique en principe explicatif. Pour lui, la crise de l'Etat et des mécanismes de régulation politique invite à réintroduire l'hypothèse que le marché a des propriétés structurantes au sein de l'espace mondial, le rendant plus fonctionnel que les relations diplomatico-stratégiques conventionnelles. Il analyse ensuite l'application de tels principes au monde de la migration.