Les sommes d'argent que les migrants envoient dans leur pays d'origine sont devenues, en l'espace de quelques années, l'objet de débats approfondis au niveau international. Les organisations internationales en ont fait un argument central dans leurs préconisations en matière de politiques migratoires et de développement. Cet article analyse la manière dont les organisations internationales perçoivent les transferts de fonds et construisent un agenda politique basé sur les conséquences supposées de ces transferts sur le développement.
Ce dossier contribue à une meilleure compréhension de la problématique de l'argent des migrations en questionnant des perspectives antérieures, en témoignant surtout de l'universalité du phénomène migratoire, loin des débats politico-médiatiques spécifiques aux pays d'immigration du Nord.
Le droit des étrangers est en plein essor sous l'influence des normes supranationales (traités, conventions, droits de la CEDH...) et notamment du droit communautaire. Cette étude porte sur l'influence de ces normes qui participent directement ou indirectement à la mutation du statut interne de l'étranger. On assiste à l'émergence d'un régime migratoire supranational l: la Convention de Genève, les accords bilatéraux mais surtout la politique communautaire de l'asile et d'immigration font émerger un véritable statut supranational pour l'étranger. (Présentation de l'éditeur)
Mise au point concernant la dynamique interne des institutions internationales qui développent des activités de plus en plus nombreuses en direction des communautés tsiganes.
Etude de l'évolution sur 20 ans de la représentation des migrants et des minorités ethniques dans les discours du Conseil de l'Europe, marquant une prise en compte progressive de la reconnaissance de l'autre et de ses spécificités.
Présentation du programme Gestion des transformations sociales (MOST) implanté dans 120 pays par l'intermédiaire des clubs UNESCO, destiné à favoriser les fruits du développement de l'économie mondiale et à promouvoir l'éducation à la tolérance et à la citoyenneté par la gestion des flux migratoires.
Politique de prévention du racisme et de la xénophobie de l'Union européenne, du Conseil de l'Europe et de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe.
Les codes de conduite, labels sociaux ou conditions posées par les investisseurs, relatifs aux conditions d'emploi pratiquées par les entreprises transnationales apparaissent aujourd'hui comme un des moyens d'atteindre certains objectifs sociaux. Néanmoins, ces méthodes posent des problèmes épineux : un manque de cohérence dans les champs d'application et dans les exigences (qui diffèrent souvent des réglementations publiques) et un certain laxisme dans les procédures de mise en oeuvre ou évaluation. Il s'ensuit que les entreprises et les pays (en général en développement) qui sont soumis à ces pratiques en contestent l'équité. L'auteur examine l'action menée au niveau international pour combler ces lacunes et propose un cadre multilatéral dans lequel les initiatives privées pourraient plus efficacement contribuer au respect des normes reconnues en matière de justice sociale.
Destiné aux juristes, cet ouvrage très dense tente de réunir l'état des travaux universitaires en la matière. La première partie aborde la question sous l'angle historique, de la Mésopotamie à l'Europe moderne, en passant par les traditions juridiques non-occidentales. Les seconde et troisième parties traitent successivement des minorités et des peuples autochtones, avec un regard particulier sur le cas français. Le rôle des organisations internationales et non-gouvernementales est particulièrement bien traité.
Cet ouvrage, réalisé dans le cadre d'un programme de recherches lancé par l'UNRISD, regroupe vingt-deux contributions - témoignages et réflexions - traitant des déplacements des réfugiées et rapatriées dans la Corne de l'Afrique. Il appelle à une révision des structures bureaucratiques et de la conception de l'aide humanitaire, telle qu'elle est pratiquée par les organisations internationales, et à une reconsidération des perceptions erronées liées aux populations déplacées, ceci afin de proposer des stratégies de développement et de secours, pratiques et durables, et correspondant à la réalité d'une situation inscrite dans un long terme.
La montée des mouvements xénophobes en Europe, face aux lacunes et défaut d'harmonisation des législations nationales, ont contraints les organisations internationales à intervenir et à mettre en place des instruments de lutte contre le racisme. L'auteur s'attache dans cet article à présenter les instruments internationaux par type d'organisation, selon la nature, l'objet et la date d'entrée en vigueur des conventions, protocoles et recommandations.
Rôle de la migration internationale dans le développement économique commun et à long terme des pays d'Afrique Orientale et d'Afrique du Sud, considéré dans le contexte de la coopération régionale. L'étude porte sur la typologie des migrations (migration permanente, de main-d'oeuvre, de réfugiés, de clandestins); sur le lien entre population déplacée et développement humain; sur les stratégies et implications politiques de la redistribution des ressources humaines (soit la main-d'oeuvre migrante qualifiée) par les organisations internationles pour favoriser le développement humain (tenu pour catalyseur de l'essor africain) selon les indicateurs économiques, démographiques et d'instruction.
Cet article rend compte d'un atelier tenu par l'International Organisation for Migration (IOM) et l'United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD) sur les migrations internationales en relations avec le commerce, l'investissement étranger direct et l'aide au développement. Après le ciblage des migrations "indésirées" et l'examen des trois instruments de croissance précités, entre les mains des pays industrialisés, apparaît la nécessité d'une gestion des migrations par une organisation internationale.
La protection des minorités pourrait constituer un élément important du nouvel ordre européen en cours d'établissement. Les Européens avancent à pas mesurés, essentiellement dans le cadre des organisations européennes. Ils ont empruntés plusieurs voies : les droits de l'homme, la sécurité européenne, la préservation de la diversité culturelle et le régionalisme. L'auteur dresse le tableau des initiatives successives et des résultats obtenus dans chacune de ces directions. L'article est complété par l'exposé des efforts faits en direction des Tsiganes.