Les Tsiganes et leur mode de vie insaisissable constituaient un affront aux idées et à l'ordre social nazis. Ils furent pour cela persécutés et envoyés dans les camps de concentration. L'auteur, à partir de documents allemands et autrichiens, dresse le bilan d'une répression à la fois confuse et indécise.
Le livre retrace la résistance des organisations juives en France occupée (1940-1944)
L'ouvrage tiré d'un colloque organisé à Berlin et Potsdam en janvier en janvier 1998, rassemble les contributions d'historiens français, allemands et anglo-saxons qui ont écrit sur l'histoire de la Shoah. Ce discours historique se tient à la confluence de deux traditions, l'une judiciaire, l'autre historienne.
Le livre retrace à partir d'archives et de témoignages des rescapés, l'histoire d'un convoi composé d'un millier de militants et de sympathisants communistes, d'une cinquantaine de Juifs et d'une vingtaine d'auteurs de délits de droit commun
La Shoah génocide des populations juives dans une Europe soumise à l'Etat criminel nazi, pendant la Seconde Guerre mondiale,. Par sa férocité et sa systématisation, il constitue le crime le plus patent du IIIe Reich contre la civilisation. En interroger la genèse, suivre les différents aspects de son exécution, connaître les différents aspects de sa réalité répondent à un impératif : se rappeler de quelles abominations les hommes sont capables. Il s'agit aussi à travers l'identification des traits résolument modernes de son accomplissement, de s'inquiéter de ce qui s'est installé dans la culture à cette occasion. C'est l'ensemble de ces aspects que l'ouvrage se propose d'aborder.
Ecrit à partir du dépouillement des archives originales françaises et allemandes, cet ouvrage montre comment les industriels et les banquiers français s'installent dès 1930 dans la collaboration, participant à la mise en place de cartels européens, de sociétés mixtes franco-allemandes et à la spoliation de Juifs français.
Cette étude de la persécution des Tsiganes sous le régime nazi éclaire des phénomènes essentiels pour la compréhension dela Shoah. Les logiques "liquidatrices" du peuple tsigane sont étudiées au cours de trois étapes successives : le piège de l'"hygiène raciale" et du "Zigeunerlager", le tournant de la guerre totale ("solution finale"), la fin du camp des familles.
L'auteur s'interroge sur les raisons pour lesquelles 1) seule une minorité de Tsiganes vivant en France sous l'occupation a été victime des persécutions nazies, 2) les nazis n'ont pas donné l'ordre de les déporter à Auschwitz, 3) les derniers Tsiganes ne furent libérés des camps d'internement français que deux ans après la libération. Il trouve une réponse dans la combinaison des circonstances et règlementations en vigueur en France (lutte contre le nomadisme, assignement à résidence) et en Allemagne (formation de l'Etat-nation, internement en camp de concentration) traduisant une politique antitsigane.
Sur le génocide des Tsiganes entre 1938 et 1945 en Europe
Ce témoignage bouleversant sur la vie des 350 000 Juifs du ghetto de Varsovie a été rédigé entre juillet 1942 et mars 1943, sous forme de journal intime, alors que l'auteur était archiviste de la communauté. Il restitue, à travers son propre vécu et sa sensibilité religieuse, la résistance obstinée et multiforme de ses compatriotes face à l'extermination nazie. Ce journal est accompagné d'un dossier documentaire, critique et photographique sur H. SEIDMAN lui-même et sur "la mort programmée d'un peuple (1939-1943)", ainsi que de nombreuses annexes qui en font un document exceptionnel sur ce sujet.
Ce texte a été écrit et imprimé en quelques jours après les élections régionales françaises de mars 1998. L'auteur compare chacun des vingt-cinq articles du programme nazi avec les mesures correspondantes préconisées par le Front National en matière de politique étrangère, économique, militaire ainsi que de liberté de la presse. Nombre de similitudes ressortent de la comparaison thématique des programmes politiques officiels constituant les chartes officielles du Parti national socialiste de Hitler ainsi que du Front national de Le Pen et de Mégret en 1998, tout particulièrement sur le plan des atteintes à la liberté d'expression, au droit de grève et au droit syndical. De plus, ces programmes politiques préconisent la soumission d'une économie autarcique et protectionniste aux diktats d'un pouvoir fort et belliciste.
Ce texte est consacré aux immigrés juifs, roumains, polonais, italiens, espagnols, serbes et autrichiens morts pour la Résistance pendant la Deuxième guerre mondiale dans la Creuse. Après un bref historique relatif à l'installation des immigrés en Creuse à partir des années vingt, l'auteur présente les récits de vie des immigrés engagés dans la lutte contre l'occupant allemand ainsi que contre la police française collaborant avec la Gestapo. Les récits traitent également de l'année de la Libération, avant et après le débarquement des Alliés.
Approche philosophique du problème du mal, orientée vers une réflexion sur la Shoah. L'auteur traite de l'origine du mal et du meurtre de masse, en examinant l'argumentation fournie par la religion, la gnose, l'histoire, la mémoire collective. Elle énonce les trois principes du mal et les réponses apportées par la politique, la justice et l'art.
Cet ouvrage dévoile une dimension peu exploitée du nazisme : les méthodes employées par les hommes du IIIe Reich pour constituer le trésor nazi, en dépouillant les Juifs du monde entier de leurs biens pendant et après la guerre. Les mécanismes de xénophobie et d'extermination sont mis en lumière ainsi que l'implication des entreprises et banques européennes dans un phénomène qui a débordé l'Allemagne.
Cet ouvrage examine la politique anti-tsigane nazie, ses antécédents, ses principes et ses effets, l'internement, la déportation et l'extermination. La question de l'internement et divers aspects des situations faites aux Tsiganes sont très largement renouvelés par les travaux sur les archives jamais exploitées présentées par les auteurs : l'internement dans des camps spéciaux en Allemagne; le caractère massif, précoce et définitif de cet internement familial, entrepris à l'initiative des autorités locales. Est également mis en lumière le processus qui conduit à la déportation et à l'extermination.