Cette recherche s'intéresse à la population migrante ouvrière d'origine maghrébine aux usines Renault de Boulogne-Billancourt, en situation d'exclusion par la perte d'emploi. Deux moments forts ponctuent cette étude : une première enquête qui renvoie les sentiments de ces OS au moment du licenciement, et une seconde enquête, effectuée deux années plus tard, qui tente de repérer leurs devenirs socio-professionnels. Spoliés de leur légitimité identitaire en tant que "travailleur", ils avancent des déterminations diverses, entre autres familiales qui rendent leur retour à la société d'accueil impossible et qui permet d'avancer l'existence d'une forme d'intégration sociale spécifique où la revendication culturelle n'est pas absente.
Deux militants syndicalistes de la Régie Renault de Billancourt s'expriment sur la place des immigrés et la situation de l'emploi dans l'entreprise. Ils évoquent les inégalités des travailleurs étrangers face au licenciement, à la retraite, à la promotion sociale, au logement, aux conditions de travail. Ils traitent également de la discrimination, des rapports entre syndicats et immigrés et de la participation syndicale.
Réflexion sur l'amendement de l'Immigration Reform and Control Act (IRCA) (1986) relatif à la discrimination raciale dans les situations de licenciement d'un travailleur immigré aux Etats-Unis. Quelques aspects conflictuels de la politique migratoire américaine et quelques objectifs essentiels, entre autres la nécessité de favoriser l'immigration légale et d'introduire les notions de liberté d'expression, de pensée et d'association dans la nouvelle législation.
Enquête sur la discrimination exercée par les employeurs américains envers les étrangers inspirer par la crainte de la nouvelle législation pendant la période transitoire de janvier à juin 1987 précédant l'application de l'Immigration Reform and Control Act (IRCA) voté en 1986. Les pratiques discriminatoires d'embauche et de licenciement visant les étrangers, en règle ou non, aux Etats-Unis (Etat de New York).
Les licenciements de travailleurs immigrés, Marocains essentiellement, à l'usine Talbot. Enquête avec interviews des ouvriers immigrés s'exprimant sur les droits des licenciés, le retour, la gauche prolétarienne, le syndicalisme, le modernisme, la politique socialiste.
Droit du travail : entretien avec un militant ouvrier faisant campagne pour le droit des ouvriers immigrés victimes de licenciement, à un mois de salaire par année d'ancienneté. Campagne menée dans les usines et sur les marchés, conflits avec les syndicats en France.
Analyse des actions de l'Etat en faveur des immigrés adultes, de sexe masculin, au chômage par suite de licenciement. Pour chacune des deux options qui s'offrent à eux, reconversion professionnelle et réinsertion : analyse critique des actions et projets des pouvoirs publics, analyse de l'efficacité de ces politiques, propositions de réformes et d'actions en France.
Les années de croissance rapide se sont traduites dans l'industrie automobile par une course aux économies d'échelle-c'est l'époque du gigantisme Renault-Billancourt a compté plus de 36 000 salariés et Peugeot-Sochaux plus de 40 000 en 1968. Les entreprises se sont mises dans l'incapacité de remodeler l'organisation du travail dès lors que le besoin s'en est fait sentir et que les gains de productivité commençaient à s'épuiser. On a préféré accélerer les cadences plutôt que de profiter des nouvelles technologies-on a fait peu de cas de la qualification du savoir faire empirique des immigrés. Les stratégies de recrutement différent d'une firme à l'autre mais aussi d'un établissement à l'autre-les usines Citroën Aulnay et Levallois emploient deux tiers d'immigrés.
Les auteurs dénoncent le quadrillage du quartier Châlons-Gare de Lyon à Paris sous couvert de la lutte anti-drogue, l'expulsion des locataires de la rue Polonceau sous couvert de la rénovation urbaine, le licenciement à Talbot sous couvert de la restructuration.
Grève avec occupation des locaux des travailleurs, en majorité marocains de l'usine Citroën de France (Aulnay-sous-Bois) pour protester contre un plan de restructuration entrainant des licenciements. Reportage, interviews de syndicalistes, revendications des immigrés, refus du retour.
Le problème du licenciement dans l'industrie automobile. Les licenciements effectués en décembre 1983 à l'usine automobile Talbot en France (Poissy), dans le cadre de la restructuration de l'industrie française affectent un nombre important de travailleurs migrants et font resurgir le problème du retour.
Le conflit Talbot (1er trimestre 1984) a relancé l'idée de l'aide au retour pour les immigrées-lancée par M. Stoléru en 1977-mais repensée par l'actuel gouvernement qui mettrait en oeuvre une vraie politique d'insertion
Cet article est consacré à l'évolution du nombre de licenciement pour motif économique opéré en 1982 et à leur répartition par sexe, âge, nationalité, activité économique, région. Les statistiques permettent d'isoler les étrangers non ressortissant de la CEE, ceux-ci représentent près de 11
A l'annonce de 3000 licenciements à l'usine de métallurgie de Longwy, beaucoup de travailleurs algériens sont partis sans faire la demande des primes de départ. A l'usine de Longwy il y avait en 1976-77, 24
les interviews évoquent le rôle des syndicats, les rapports des syndicats suisses et des travailleurs immigrés, la participation syndicale des immigrés et comparent les syndicats en suisse et en italie