Le présent dossier, consacré à l'image des migrations maghrébines sur les écrans français, traite, au moyen d'une série de contributions, du rôle des médias dans la définition et la redéfinition permanente de la "communauté nationale" ainsi que de leur indéniable influence sur la hiérarchisation de ses différentes composantes.
Réflexion sur le web matrimonial des migrants (WMM) en tant que forme inédite de commerce ethnique posant l'égalité « faire du commerce » = « faire du réseau » (et non plus s'appuyer sur des réseaux ethniques préexistants). Le WMM est fondée sur une économie du profilage singulière puisque dépendante d'une ethnicisation des profils (et donc des utilisateurs) : « faire du réseau » = « ethniciser ». Enfin, le WMM implique mobilité et migrations (avec des différences capitales en terme de genre) : « faire du réseau » = « naviguer, bouger, migrer ».
L'auteur développe pour décrire la communication des migrants philippins un modèle de la triple hélice qui prend en compte les modes de relation entrecroisés entre le pays d'accueil, les Philippines et d'autres territoires étrangers. Il montre également comment la communication électronique contribue à atténuer les tensions familiales, même si elle ne remédie pas toujours à la solitude des individus qui restent souvent enfermés dans leur logique professionnelle.
Le rôle des médias électroniques des migrants et des diasporas, dans les représentations des identités individuelles et collectives et dans les mobilisations et les actions collectives des migrants et de leurs descendants.
Les technologies de l'information et de la communication (TIC) transforment les phénomènes migratoires. Elles développent la mise en réseau des migrants, façonnent leurs stratégies communautaires et favorisent leur mobilisation. Simultanément, les migrants continuent à s'identifier à leur culture d'origine, tout en habitant le monde. Emergent alors de nouvelles dynamiques transnationales. Cette étude explore cette réalité...(extrait de la quatrième de couverture)
Les Français ne sont pas racistes ou antisémites, montre clairement un sondage d'opinion, mais les manifestations de racisme et d'antisémitisme ont atteint en 2004 le niveau le plus élevé de ces treize dernières années. C'est à ce paradoxe que ce rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme appelle à s'interroger. (4e de couverture).
La perspective épistémologique consistant à concevoir le migrant dans un système global de mobilités s'inscrit dans une démarche sociologique encore conceptuellement tâtonnante. Lorsque l'on considère la nouvelle réalité des nouvelles technologies de l'information et de la communication, la définition du migrant qui s'appuie sur différentes formes de rupture est mise en difficulté. En revanche, un autre principe organisateur émerge : mobilité et connectivité forment désormais un ensemble de base dans la définition du migrant du XXIe siècle. Hier il s'agissait d'immigrer et de couper les racines. Aujourd'hui, il s'agit de circuler et de garder le contact. Cette évolution semble marquer un nouvel âge dans l'histoire des migrations : l'ère du migrant connecté.
Etude de l'usage intensif et novateur de l'internet en tant que support des réseaux migratoires à travers l'exemple de migrants roumains au Canada.
A l'issue du Comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme du 17 janvier 2009, le Premier ministre a confié une mission à Isabelle Falque-Pierrotin, Conseillère d'Etat et Présidente du Forum des droits sur l'internet, pour apprécier les moyens de lutte contre la propagation des contenus racistes et antisémites sur internet. Le présent rapport dresse un constat de la situation de l'expression raciste sur internet, phénomène complexe et multiforme. Il s'intéresse à la réponse pénale apportée à la lutte contre le racisme, ainsi qu'à l'intervention des acteurs de l'internet (intermédiaires techniques, éditeurs de presse en ligne, associations de lutte contre le racisme, la xénophobie et l'antisémitisme, etc.). Sur la base de ce constat, le rapport propose un plan d'action décliné en plusieurs objectifs : mieux saisir la réalité statistique du phénomène ; s'interroger sur la pertinence d'une modification du cadre légal français afin d'apporter une réponse judiciaire plus efficiente aux actes ainsi recensés ; développer une politique pénale adaptée aux spécificités du média internet ; renforcer la politique de communication vis-à-vis de l'illicéité de l'expression raciste ; améliorer l'action associative ; lutter contre l'apparition ou la réapparition des contenus supprimés ou identifiés ; inclure une dimension internationale aux actions entreprises par l'Etat.