Réalisé à partir d'une enquête de terrain, cet ouvrage retrace la cohabitation dans un grand ensemble HLM. Dans ce quartier stigmatisé, des jeunes issus de l'immigration, des retraités, des ouvriers, des étudiants... investissent des logements standardisés, prennent possession des espaces extérieurs et organisent leur proximité. Dans ce jeu de société, chacun use d'astuces pour faire bonne figure. Cet éclairage inhabituel de la "vie des cités" convie à un voyage au coeur des logiques de l'ordinaire. (Présentation de l'éditeur)
Parmi les publics que la crise du logement fragilise de plus en plus, ce rapport a choisi de mettre l'accent sur les jeunes, qui cumulent précarité économique et difficultés d'accès ou de maintien dans le logement. On trouvera aussi une réflexion sur les causes ayant selon la Fondation entraîné les événements dramatiques qui ont émaillé l'année 2005 : incendies dans les hôtels meublés, violences dans les banlieues.
La fragmentation sociale par le haut entraîne une multiplication de stratégies d'évitement qui remettent en cause l'espoir de retour à une mixité sociale dans l'habitat HLM. On observe au sein du parc HLM des phénomènes de contournement des nouveaux locataires par les anciens , des plus pauvres par les moins pauvres. Il en résulte une disparition des capacités d'organisation de la part des locataires et une absence d'interlocuteurs pour les bailleurs.
Les parcours résidentiels de deux générations successives d'une vingtaine de sujets issus de l'immigration algérienne et portugaise sont présentés afin d'étudier l'impact d'un pôle d'accueil tel que le bidonville de Champigny sur leur habitat ultérieur. L'enquête révèle que l'habitat précaire a joué le rôle de premier accueil pour la moitié des familles rencontrées. Le premier accès au logement social a représenté une amélioration des conditions d'habitat et une promotion sociale. Par opposition au secteur privé, et même au réseau de compatriotes, non exempt d'exploitation, il offrait des garanties appréciées. Les représentations deviennent négatives aujourd'hui, du fait, de la dégradation du bâti et de la concentration progressive dans les HLM des familles les plus pauvres, particulièrement africaines. Dans tous les cas étudiés, l'effet de réseau a joué un rôle notable, surtout dans les années soixante et soixante-dix, pour l'accession à la propriété, objectif commun à la plupart des ménages et réalisé pour près de la moitié d'entre eux. L'étude des trajectoires résidentielles complètes permet aussi de constater une relative continuité : les enfants, pour la plupart, résident à Champigny ou dans des communes limitrophes. (résumé de la publication)
Cet ouvrage décrypte d'un point de vue historique et factuel les politiques publiques en matière d'habitat et retrace les effets induits au niveau des trajectoires résidentielles des immigrés d'origine algérienne.
L'auteur, journaliste et chercheur en sciences sociales, livre ici le récit de son séjour au Neuhof, un quartier défavorisé de Strasbourg, médiatisé par des incendies de voitures. Au jour le jour, pendant plusieurs semaines, il suit le travail du directeur de l'agence HLM locale dont l'antenne est implantée dans une importante cité. À travers les plaintes, les demandes des locataires, la vie de ce quartier de 12 000 habitants surgit, entremêlée des difficultés que causent les squats, le trafic de drogue, le racisme, la détresse sociale. Cette enquête s'appuie sur les rencontres et les témoignages du directeur, des habitants, des gardiens, d'un principal de collège... Elle montre à la fois la situation d'abandon de cette population par les pouvoirs publics et sa résistance.
La question des « jeunes de cité » s'apparente le plus souvent à des représentations homogénéisantes fondées sur l'image d'une communauté de destin où l'on retrouve chômage, exclusion, misère et violence. L'étude empirique d'une petite cité HLM présentée ici s'appuie sur une perspective historique trop souvent absente des recherches sur « les jeunes de banlieue ». Cette approche montre comment s'élaborent des différences inter- et intragénérationnelles et comment dans une ancienne cité ouvrière aujourd'hui rénovée, on peut distinguer sept groupes de jeunes fréquentant l'espace résidentiel. (Résumé de la revue)
Enquête et analyse du phénomène des bandes dans un contexte social, politique et intellectuel particulier avec le développement de la thématique du thème de l'insécurité.
Analyse des données collectées dans le cadre du programme Raxen 4 sur le racisme, la xénophobie et les discriminations raciales en matière de logement en France. Il s'agit de présenter la situation des populations d'origine étrangère dans le logement et de faire le point sur les discriminations subies par les immigrés et étrangers dans l'accès au logement, tout en exposant la base juridique et les politiques récemment développées (2001-2003).
Il s'agit d'une étude de type sociologique sur l'habitat qui aborde la question des relations interetniques en analysant la notion de cohabitation et en observant les stratégies sociales et culturelles des acteurs dans le milieu urbain.
Préoccupation des socialistes utopistes, de quelques industriels philanthropes et/ou paternalistes, de notables réformistes et, enfin, de l'Etat, l'habitat social est progressivement structuré, organisé et planifié au cours des XIXe et XXe siècles. Mais après avoir suscité l'enthousiasme des Français, nombreux pendant les années 60 à vouloir accéder aux nouveaux logements collectifs disposant du confort moderne, les grands ensembles seront ensuite l'objet de toutes les désillusions. Loin d'être aussi radieuses que prévu, les cités HLM se voient alors désertées par les classes moyennes. (Présentation de l'éditeur)
Ce 7e rapport sur l'état du mal-logement poursuit l'examen des situations de mal-logement et examine les conditions d'application du droit au logement. Il présente les indicateurs du mal-logement et poursuit son exploration des réalités régionales. (Présentation éditeur)
La CILPI présente son bilan pour l'année 2000 sur les actions mises en oeuvre pour le logement des populations immigrées. Après le rappel des caractéristiques générales du logement des immigrés et des problèmes spécifiques rencontrés, en particulier par les grandes familles, les jeunes et les isolés, elle dresse un bilan des réponses apportées par les pouvoirs publics et les opérateurs et propose quelques pistes de réflexion.
Héritage d'une époque où la collectivité allait de soi, les HLM sont en crise. Comment redéfinir les outils d'une politique du logement qui améliore la situation des plus pauvres sans verser dans la ségrégation, parer à l'urgence sans étudier les choix essentiels qui dessineront la société que nous laisserons aux générations qui montent. Des questions auxquelles les auteurs tentent d'apporter des réponses.