L'ouvrage replace l'histoire des Harkis dans celle de la colonisation de l'Algérie. Loin de faire un choix politique contre l'indépendance algérienne, les harkis qui étaient des ruraux, ont tenté de survivre afin de protéger leur famille. (extrait de la quatrième de couverture).
Qui étaient vraiment les harkis ? Mensonge et ignorance s'associent pour faire d'eux des traîtres à la cause algérienne. Cet ouvrage récapitule l'histoire des harkis en la replaçant dans celle de la colonisation de l'Algérie. Au lendemain de la guerre, en Algérie, en maints endroits, ils ont été victimes de massacres. Ceux qui sont parvenus en France ont été enfermés dans des camps, subissant des conditions indignes. À partir des années 1970, leurs enfants n'accepteront plus cette humiliation et s'organiseront pour réclamer justice.; Abondamment illustré, ce livre donne la parole à des universitaires, des acteurs du conflit aux expériences différentes, des femmes et des enfants de harkis.
Harkis, pieds-noirs, descendants d'esclaves ou petits-enfants de colonisés..., la guerre des mémoires enfle. Chaque communauté, réelle ou autoproclamée, réclame une stèle, un mémorial, une loi. Communautarisme ! Atteinte à la République ! Maladie de la repentance ! Tandis que les uns crient au sacrilège, des associations noires et des enfants de l'immigration post-coloniale revendiquent simplement leur place dans le récit national... (Extrait de la quatrième de couverture).
Synthèse des recherches menées sur les harkis.
Recueil de témoignages des femmes de harkis. Débarquées en terre inconnue après avoir fui une guerre qui leur était souvent étrangère, elles furent confinées des années durant dans des camps de regroupement et durent souvent élever seules leurs enfants. Ce livre témoigne de ce que fut leur vie et apporte une contribution à l'histoire des harkis.
L'auteure a recueilli les témoignages dans toutes les langues (arabe, kabyle, français) de ces chibanis harkis, qui se sont tous sentis floués par la République, chacun explique son " choix ", s'il en est un réellement.
Ce travail s'interroge sur les aspects de l'histoire de ces groupes en Algérie puis dans le Nord de la France, après l'intermède des camps du Midi. Après s'être penché sur les origines de l'engagement des Harkis pendant la guerre d'Algérie, l'ouvrage s'attarde sur leur rôle et surtout leur destin au cessez-le-feu. Ensuite, en métropole, sont mentionnés l'installation, le logement, l'emploi, la scolarité, les associations et l'état de conservation de la religion musulmane et des coutumes berbères.
Cette étude s'attache d'une part à retracer l'histoire générale de l'implantation des anciens supplétifs rapatriés en France en 1962 dans des camps de regroupement et des hameaux forestiers et de préciser leurs conditions de vie dans ces sites et d'autre part à mener une enquête approfondie sur le même thème dans le site de Saint-Maurice-l'Ardoise dans le Gard.
Synthèse partielle d'une enquête réalisée pour la Direction de la Population et des Migrations sur l'histoire d'un camp de harkis dans le Gard à Saint-Maurice-l'Ardoise.
Dans les années 50, Manosque était encore un village. Avec l'arrivée du Centre d'études nucléaires de Cadarache, le développement de l'agriculture, beaucoup de choses ont changé. A la fin de la guerre d'Algérie, une communauté harkis a été logée en " camp de transit". Manosque a ainsi connu depuis trente ans plusieurs périodes d'immigration de ressortissants algériens, marocains puis tunisiens.Aujourd'hui les enfants de ces immigrés sont pour la plupart de nationalité française. Ils ont entre dix-huit et quarante ans ; ce sont de jeunes adultes. Ils ont parfois eux-mêmes des enfants, certains travaillent mais en règle générale l'entrée dans la vie adulte a été complexe et difficile.Pour mieux comprendre la réalité de cette jeunesse en particulier issue de l'immigration algérienne, le CREOFS a initié en 1998 cette étude en collaboration avec le sociologue Saïd Bouamama. De nombreux entretiens auprès de ces jeunes et des travailleurs sociaux ont été réalisés. Ces récits de vie parlent de l'enfance, de l'adolescence et de la vie aujourd'hui.Saïd Bouamama fait un portrait de cette génération, analyse ces parcours et montre comment la guerre d'Algérie, qui semble si loin, a pesé et joue encore un grand rôle. (Présentation éditeur).
L'auteur retrace ici l'histoire d'une population de rapatriés d'Algérie dans une région où ils constituent une population importante, les difficultés rencontrées à l'installation, au quotidien, et leur intégration dans la région. Il s'est appuyé sur des sources d'archives, des sources issues de la presse régionale, les documents des associations et des témoignages oraux.
Cette étude s'est appuyée sur une enquête bibliographique visant à réunir toutes les informations dont on dispose sur la population des Français musulmans rapatriés : effectifs, répartition sur le territoire, caractéristiques socio-démographiques. L'étude a pour objectif de faire le point des connaissances actuelles relatives à cette population afin de fournir une vue d'ensemble et une analyse actualisée de l'information disponible (discriminations exercées à l'encontre de cette population, comportements adoptées par les générations les plus jeunes face aux situations vécues.)
Toujours considérés par les immigrés maghrébins de France comme des "traîtres ", les harkis et leurs enfants font l'expérience, depuis maintenant plus de 40 ans , d'une situation inédite et doublement paradoxale : alors qu'ils n'ont cessé de manifester leur attachement à la France, ces citoyens français de plein droit ne se trouvent toujours pas intégrés au reste de la société française. A travers la réalisation d'une vaste enquête de terrain auprès d'enfants de harkis, cet ouvrage tente d'appréhender la manière dont ces jeunes construisent leur identité dans la société française. (Présentation de l'éditeur)
Montre que les deuxième et troisième générations d'enfants de harkis ne se singularisent plus des autres jeunes issus de l'immigration que par leur rapport à la mémoire collective de leur famille.
Une recherche de terrain qui présente : le portrait d'une vingtaine d'enfants de harkis rencontrés en Alsace et dans le Vaucluse, la mémoire personnelle des pères, l'instrumentalisation de la mémoire collective, la mémoire parentale et l'identité problématique des enfants.