Recueil de textes composés avec l'aide de leur professeur, par des élèves du collège Anne Frank et primés au Concours national de l'Education nationale René Cassin et au Concours national de la Résistance et de la déportation. Recherches sur les soldats coloniaux pendant les deux guerres mondiales et sur la déportation des enfants entre 1940 et 1944.
Histoire des camps d'Auschwitz.
Histoire de l'armée française d'Afrique pendant la Seconde guerre mondiale. Cette armée, composée de Français de métropole et des colonies, fut extrêmement efficace dans la lutte contre l'Italie fasciste et l'Allemagne nazie. Mais une fois la victoire assurée, les libérateurs africains furent victimes de discriminations qui suscitèrent des révoltes annonciatrices des guerres de décolonisation.
Cet article revient sur un matériau de recherche rassemblé et utilisé initialement dans le cadre d'un travail d'histoire orale. A partir d'une perspective de sociologie de la mémoire, il analyse pourquoi et comment les anciens internés des camps annexes de Drancy dans Paris n'ont que rarement fait le récit de leur internement aussi bien au sein de leur famille que publiquement. Dans la suite des travaux de Maurice Halbwachs, il étudie le rôle des liens aux milieux collectifs et l'évolution de ceux-ci à travers des souvenirs par les individus concernés. (Résumé de la revue)
Essai sur le révionnisme et la mémoire.
Témoignages collectés dans le monde entier faisant état de la déportation des Noirs dans les camps de concentration et les camps d'extermination de l'Allemagne hitlérienne.
L'auteur démontre, grâce à des archives inédites et de nombreux témoignages que, contrairement à une légende tenace, Drancy ne fut pas qu'un simple camp de transit. La violence et les souffrances physiques infligées aux déportés montrent à quel point Drancy était réellement un camp de concentration.
Au départ, quatre groupes discriminés au nom de la nationalité française : les femmes qui épousaient un étranger, les naturalisés restés inéligibles, les juifs depuis Vichy, les musulmans d'Algérie. Au point d'arrivée : chez les deux derniers groupes, des traces si fortes et si durables qu'elles ont pu créer un sentiment de non reconnaissance et de rejet. (Présentation de la revue)
Emmanuel Filhol présente dans cet ouvrage les résultats d'une enquête. Tels les éléments d'une mosaïque, les témoignages actuels et passés font émerger à la conscience collective un drame occulté : l'internement des familles "nomades" dans des camps sur tout le territoire français pendant la Deuxième Guerre mondiale. En effet, les Tsiganes de nationalité française ou étrangère, titulaires du carnet anthropométrique, ont été assignés à résidence dès le début de la guerre, puis internés sur ordre allemand, quelques mois après la défaite, dans des camps administrés par le régime de Vichy.Les lieux de l'internement ont souvent disparu. La mémoire administrative française a systématiquement refoulé l'événement. Les victimes, contrairement à ce que l'on pense habituellement, ont cherché à se faire entendre mais elles n'y sont pas parvenues. Le journal de bord d'Emmanuel Filhol est aussi une enquête sur les limites de la démarche historique traditionnelle. Ici, les faits et les souvenirs des faits sont rétablis de façon plurielle et reconstituent ainsi un pan de la mémoire nationale. (Présentation éditeur)
L'histoire - la discipline historique - ne peut rien changer à ce qui est advenu : presque six millions de juifs d'Europe ont été exterminés par le régime nazi durant la Seconde Guerre mondiale. Du moins a-t-elle parfois la vertu de changer la perception que nous avons de notre passé, d'en modifier notre compréhension.C'est à une relecture de ce type que se livre magistralement Florent Brayard dans le présent ouvrage. De 1939 à 1942, la politique antijuive nazie avait connu de profondes mutations, et la « solution finale de la question juive » avait pu recouvrir des projets aussi différents que la transplantation totale des juifs hors d'Europe ou leur meurtre systématique. C'est cette évolution, parfois hésitante et dont Wannsee fut une étape, que l'auteur décrit en l'inscrivant dans le cours de la guerre et mettant au jour les soubassements idéologiques qui justifiaient ces politiques. Mais, une fois passée la phase d'élaboration, le moment de la réalisation venu, il n'y eut plus aucune hésitation. Et le moins stupéfiant n'est pas que, au bout du compte, en juin 1942, Hitler avait décidé que la « solution finale » - devenue à présent synonyme de meurtre - devait être achevée en une année : pour cette grande partie de l'Europe occupée par l'Allemagne, elle le fût. (Présentation de l'éditeur)
Ce livre est une première contribution à l'étude du fonds composé par les archives de la Ligue des Droits de l'Homme, archives confisquées en 1940, à Paris, par la Gestapo, puis transférées à Berlin et Moscou. Ces archives ont été restituées en 2000 à la LDH.