L'ouvrage porte sur la question du rapport au savoir et à l'école : pour un jeune d'aujourd'hui quel sens cela a-t-il d'aller à l'école, de travailler à l'école, d'apprendre ? Pourquoi les jeunes opposent-ils si souvent l'école et la vie ? Pour eux qu'est-ce qu'un bon prof et qu'est-ce qu'un cours intéressant ?
La rencontre entre deux univers culturels disjoints, celui des tsiganes et celui de l'école, est possible : à partir d'une prise en compte de ce qui est commun à toute l'humanité - les structures profondes des langues -, en s'appuyant sur la spécificité de leurs sociabilités et modes de transmission. La démarche engagée dépasse de beaucoup l'expérience particulière présentée ici et peut nous donner des clés pour toute pédagogie.
En s'appuyant sur des recherches et des expérimentations pédagogiques menées depuis une vingtaine d'années dans le cadre des échanges franco-allemands et plus largement dans celui des échanges internationaux de jeunes, les auteurs de cet ouvrage proposent une réflexion générale sur l'apprentissage interculturel. A l'heure de la construction européenne, et de la nécessité d'une meilleure compréhension des phénomènes interculturels qui bouleversent nos sociétés, cet ouvrage répond au nouveau défi adressé aux systèmes d'enseignement, d'éducation et de formation de nos sociétés multiculturelles.
Le sait-on suffisamment, les enfants des familles du voyage : Manouches, Gitans, Rom, Yénish, se plaisent à l'école. Il faut qu'elle soit accueillante à leurs expressions, qu'elle les comprenne et qu'elle favorise leur imagination créative. Des enseignants l'ont compris, qui n'ont pas désarticulé l'écrit de la danse ou de l'image, ni la lecture du dessin ou de la peinture. Des enfants s'expriment, racontent leurs cultures, affirment leur identité ou les ignorent, s'ouvrant à la société et à la modernité. Mais ils écrivent, dessinent, peignent, enfin rassurés par la transparence d'une école qui ne les dédaigne plus.
Les solutions pédagogiques innovantes devraient s'adresser en priorité à des publics en difficulté tels que les enfants de Tsiganes, voyageurs, bateliers, gens du cirque, saisonniers... D'autre part, il est prouvé que les innovations qui ont démontré leur succès auprès de ce public ont toutes les chances d'être efficaces auprès des sédentaires qui rencontrent des problèmes analogues mais moins aigus.
C'est dès le tout premier âge, dès l'école enfantine, que se posent les questions d'intégration d'enfants de cultures différentes, les questions d'identité culturelle, de respect des langues d'origine et d'apprentissage d'une langue seconde. L'auteur rend compte ici de quelques expériences menées dans différents lieux avec des maîtresses d'écoles étrangères.
Dans le cadre d'un atelier du Conseil de l'Europe sur "L'éducation en faveur des minorités", l'auteur propose une typologie des langues considérées comme minoritaires dans la Communauté européenne et établit un bilan utile des études comparatives menées sur la recherche pédagogique et sur l'enseignement bilingue dans les langues minoritaires.
Etat des lieux et évaluation pédagogique de deux dispositifs d'accueil à Montpellier. D'une part, des classes d'échanges et de découvertes implantées sur trois quartiers et des classes d'accueil de l'enseignement secondaire. Trois grandes fonctions du dispositif d'accueil sont évaluées : fonction sociale, fonction pédagogique et fonction de régulation, à partir des critères suivants : existence et qualité d'un accueil, dimensions de l'intégration prises en compte et transformation des pratiques.
Témoignage d'une expérience d'enseignement dans une école où les gitans sédentarisés sont largement représentés.
Réflexions sur le Multiculturalisme dans l'étude d'un modèle pédagogique original, celui du Foyer à Bruxelles, dont les programmes éducatifs destinés aux enfants issus de l'immigration abordent explicitement le bilinguisme comme condition de développement de l'identité socio-culturelle de l'enfant.
La préservation de la langue maternelle par le biais de son usage formel dans le cadre scolaire a des incidences positives sur les plans cognitif et scolaire pour les enfants migrants. Mais peu d'études existent actuellement sur les effets d'une légitimation de la diversité linguistique par le biais de l'école sur les modes de socialisation de ces enfants. Quelques éléments de réponse sont ici avancés à travers l'examen de deux expériences éducatives intégrationnistes au Canada et en Belgique.
Une analyse de données concernant la scolarisation des générations issues de l'immigration implique un double regard sur la croissance démographique et le mouvement de population : variation des effectifs et implantation des familles. Cette introduction des statistiques est nécessaire pour effectuer un état des lieux des centres-ressources et expérience pédagogique, pour évaluer les relations activités périscolaire-enseignement public.
Le 27 septembre 1989, Monsieur JOSPIN (L.), Ministre de l'Education Nationale, de la Jeunesse et des Sports, a lancé l'opération «composition française» dont le but est de faire mieux connaître l'histoire des communautés immigrées en France et leur apport dans le patrimoine français. Le présent numéro présente les interventions prononcées lors du lancement de cette opération et la circulaire du 8 septembre 1989 qui l'organise.
Réflexion sur la création d'entreprise et l'insertion professionnelle de la population issue de l'immigration, notamment maghrébine. Etude des facteurs de succès ou d'échec de l'insertion par l'économique par l'analyse des acteurs; travailleurs sociaux, jeunes, adultes, des différentes formes de montage juridique; coopérative, association, et enfin des types d'activités. Expérience pédagogique de l'ODTI. Remarques et propositions sur la création d'entreprise en France et au pays d'origine.
Récit d'une expérience pédagogique menée en France (Marseille) : la formation et l'alphabétisation assistées par ordinateur. Les stagiaires découvrent l'auto formation.