Praticiens du milieu scolaire et chercheurs en sciences humaines ont dialogué pendant ce colloque et partagé leurs interrogations autour de cinq axes : les relations entre élèves en milieu ethnicisé ; les relations des enseignants aux familles, au quartier en milieu ethnicisé ; la fabrication des divisions en collège en milieu mixte d'un point de vue ethnique ; le rapport au corps et la mixité entre garçons et filles en milieu ethnicisé
L'étude porte sur la mise en parallèle de la régulation d'un lycée professionnel "sensible" et celle d'un club de rugby situé dans le même environnement. Les auteurs cherchent à mettre au jour les conditions et les modalités organisationnelles et cognitives qui font que le syndrome relationnel qui scelle l'exclusion (associant résignation et agressivité de la part des enseignants et des élèves) peut ne pas apparaître.
Ce document se compose de trois volets. Le premier concerne les apprentis de nationalité étrangère inscrits dans les 92 Centres de Formation d'Apprentis en relation avec le Comité Central de Coordination de l'Apprentissage du Bâtiment et des Travaux Publics. Le second, concerne les élèves étrangers au sein des lycées professionnels et techniques dispensant des formations à dominante BTP. Le troisième concerne les jeunes sous contrat de qualification et d'orientation dans les entreprises de moins de 10 salariés relevant du Fonds d'Assurance Formation des Salariés de l'Artisanat du Bâtiment et des Travaux Publics. Chacun de ses volets fournit des données statistiques par nationalité, région, diplôme préparé, spécialités préparées.
A la rentrée scolaire 1996-1997, 336 600 élèves de nationalité étrangère sont scolarisés dans l'enseignement du second degré en France métropolitaine et représentent 6,1 des effectifs globaux. Les élèves marocains sont actuellement les plus nombreux, devant les Algériens et les Portugais qui constituaient les communautés les plus présentes jusqu'en 1990 dans le second degré. Les élèves étrangers se trouvent en filière professionnelle, mais les différences entre les parcours scolaires des étrangers et des Français se sont nettement réduites depuis quinze ans. La population scolaire étrangère est davantage représentée dans les académies d'Ile-de-France, de Corse et dans les académies frontalières de l'Est de la France.
Les apprentis et les lycéens professionnels se rapprochent par certains traits et se distinguent par d'autres. En particulier, les élèves qui entrent en apprentissage sont deux fois moins souvent des étrangers que ceux qui entrent en lycée professionnel. C'est en effet une caractéristique de la population des apprentis : on y compte très peu de jeunes étrangers. Les Portugais représentent plus des trois quarts des apprentis de nationalité étrangère; les jeunes d'origine maghrébine sont par contre quasiment absents... En revanche, 12 des élèves entrés au lycée professionnel à l'issue du collège sont étrangers : ils représentent près de 40 de l'ensemble des élèves de nationalité étrangère entrés en sixième en 1989. Si les Portugais sont également nombreux parmi eux (18 des lycéens étrangers), plus de la moitié sont maghrébins et un sur dix de nationalité turque. On peut ainsi penser que, si les jeunes de nationalité étrangère s'orientent si peu vers l'apprentissage, c'est sans doute en partie parce qu'ils éprouvent des difficultés à trouver une entreprise d'accueil, en particulier dans certains secteurs; mais c'est aussi parce que les familles immigrées aspirent, plus souvent que les autres familles de mêmes caractéristiques, à ce que leur enfant poursuive des études longues : l'apprentissage signifie sans doute pour eux la fin de cette ambition.
Enquête et constitution d'un échantillon de jeunes, étudiants munis d'un diplôme de technicien supérieur dans le but de visibiliser la réalité d'une discrimination dans l'accès à l'emploi des générations issues de l'immigration. La répartition socio-professionnelle des parents fait apparaître une sur-représentation de la variable ethnique chez les fils d'ouvriers mais ce bon score, comparé à la catégorie sociale équivalente des Français masque d'autres handicaps pouvant nuire au recrutement définitif de ces élèves d'origine étrangère et qui sont perceptibles dès le moment d'entrer en stage ou dans une action de formation.
Cet article cherche à montrer en quoi la formation de stagiaires étrangers en France, en l'occurence indonésiens, implique une pédagogie adaptée prenant fortement en compte les différences culturelles.
L'échec scolaire en France des enfants de migrants : analyse des causes institutionnelles et systémiques. Proposition d'une approche nouvelle favorisant une éducation interculturelle.
Résumé d'une recherche faite à partir d'une enquête auprès de 650 jeunes de quatre lycées d'enseignement professionnel de France (Seine-Saint-Denis)) les problèmes du passage de jeunes de la banlieue parisienne de l'école à la vie professionnelle et sociale (recherche d'un emploi, chômage, rôle de l'ANPE). Un chapitre est consacré au sort de la seconde génération de Maghrébins. Présentation du rapport SCHWARTZ (B.) et analyse de la marginalité.
Cette étude examine trois séries de problèmes liés à la formation des jeunes immigrés en Belgique. 1) La transition de l'école vers l'activité professionnelle, 2) la formation professionnelle, 3) le travail et le chômage.
Statistiques sur la population étrangère globale et sur la population des jeunes immigrés en Belgique ventilées par sexe âge et nationalité, leur importance numérique dans l'enseignement technique et professionnel, leur activité professionnelle, leur taux de chômage.