Dans un monde en mutation rapide, le modèle français de l'école républicaine est de plus en plus confronté à des tensions et contradictions. Celles-ci créent un déficit de sens chez de nombreux acteurs de la communauté éducative. Ce déficit est source de malaise, de conflits et de critiques souvent injustifiées à l'égard du fonctionnement de l'école, dont il est vrai on attend toujours plus. Dans le même temps, les nouvelles attentes à l'égard de l'école et la persistance de l'échec scolaire n'autorisent pas un statu quo. Faut-il et comment repenser les missions de l'école et son organisation générale Le paradigme de notre école républicaine, relativement stable depuis un siècle, malgré d'importantes innovations, reste-t-il pertinent Faut-il refonder l'école, comme l'on a pu dire qu'il convenait de refonder l'Etat providence Existe-t-il une exception française De nombreuses contributions d'enseignants chercheurs et divers responsables de l'Education nationale présentent analyses et expériences.
Dans le quartier ancien et central de Belsunce à Marseille, des familles de commerçants d'origine algérienne, marocaine et tunisienne, ont opté pour l'école privée car elle garantit à leurs enfants une éducation morale et un suivi scolaire que n'apporte pas l'école publique, pourtant localement dotée de moyens pédagogiques exceptionnels. A travers le choix de l'école, les parents cherchent à se démarquer de l'image négative du quartier.
A la rentrée scolaire 1996-1997, 336 600 élèves de nationalité étrangère sont scolarisés dans l'enseignement du second degré en France métropolitaine et représentent 6,1 des effectifs globaux. Les élèves marocains sont actuellement les plus nombreux, devant les Algériens et les Portugais qui constituaient les communautés les plus présentes jusqu'en 1990 dans le second degré. Les élèves étrangers se trouvent en filière professionnelle, mais les différences entre les parcours scolaires des étrangers et des Français se sont nettement réduites depuis quinze ans. La population scolaire étrangère est davantage représentée dans les académies d'Ile-de-France, de Corse et dans les académies frontalières de l'Est de la France.
Au nord de l'agglomération parisienne, la commune d'Asnières, localité traditionnelle d'accueil des vagues migrantes, est nettement divisée entre quartiers bourgeois et populaires. Un curieux découpage de la carte scolaire amplifie la ségrégation sociale et ethnique. Là où le public scolaire comprend une proportion plus forte d'enfants d'origine maghrébine, le nombre d'élèves issus de milieux favorisés baisse sous l'effet notamment de déplacements dérogatoires vers l'établissement le plus prestigieux. Mais celui-ci, jouxtant des cités récemment dites « sensibles », connaît aussi la fuite d'une partie de ses effectifs vers les établissements privés.
Cet ouvrage présente de façon comparative les statuts de l'enseignement religieux en France, c'est-à-dire les instruments juridiques qui soutiennent la connaissance et la communication des convictions d'une religion dans le système scolaire public ou, le cas échéant, hors de ce cadre. Le rapport entre l'enseignement religieux confessionnel et les écoles publiques est complexe. Protégé par le principe de la liberté de religion, cet enseignement est caractérisé par une multitude de statuts. Signalons un chapitre intitulé «L'islam dans les cours de langue et culture d'origine», par Françoise Lorcerie.
La réflexion et le témoignage d'une jeune étudiante noire de 15 ans concernant les enseignements privé et public aux Etats-Unis, en relation avec les besoins et attentes des enfants de groupes minoritaires. Si l'enseignement public étouffe le développement intellectuel des étudiants Noirs ou minoritaires, l'enseignement privé, quant à lui, assure leur épanouissement intellectuel mais s'accompagne d'un isolement culturel de la communauté ethnique.
Mosaïque d'articles théoriques et de recensions d'expériences pratiques sur la scolarisation d'enfants de migrants et d'enfants défavorisés au sein de l'enseignement privé catholique.
Monographiesur la communauté religieuse musulmane en Australie. Aspects historiques : arrivée entre 1945-1988 d'immigrés libanais, turcs, indonésiens, égyptiens, iraniens,sSyriens, pakistanais, malais, majoritairement musulmans. Aspects démographiques : répartition géographique, diversités linguistiques et religieuses. Relations chrétiens-musulmans, pratiques religieuses, vie associative, rôle de la presse islamique, organisation de l'enseignement privé, relations avec le monde musulman.