Les étrangers résidant légalement dans l'Union européenne sont plus de vingt millions. Cinq millions d'entre eux peuvent, depuis le traité de Maastricht en 1992, participer aux élections communales et européennes dans leur pays de résidence. Une analyse de ce droit, du contexte de son application et de la façon dont les intéressés s'en sont emparés constitue la première partie de l'ouvrage. La seconde partie trace les lignes d'un développement, pour tous ses résidents, de la citoyenneté en Europe. Enfin la légitimité démocratique et politique est interrogée. (4e de couverture)
L'ouvrage rend compte d'une enquête réalisée en 1995 sur le sens de l'appartenance à la société québécoise pour les Montréalais.
Réflexion sur les conditions et les enjeux de la relation entre politique et culture dans la démocratie française d'aujourd'hui.
Ce livre s'intéresse à la construction en cours d'une politique d'accès au droit, de ses acteurs et de ses usagers. Quelles sont les complémentarités envisagées avec les différentes structures sociales existantes ? Comment rapprocher le droit souvent complexe des citoyens ? Des associations, des professionnels de la justice (magistrats, avocats, juristes) ou de structures de proximité apportent leur expérience.
Ouvrage qui expose les différentes phases des politiques d'intégration en Suisse ainsi que des politiques d'immigration et de la participation des immigrés à la vie politique.L'auteur soutient que l'ouverture de la démocratie directe aux immigrés, même après un séjour de courte durée, favoriserait leur intégration sociale et culturelle.
La question du droit de vote des étrangers permet de mettre en évidence l'impasse d'une certaine conception de la démocratie, héritée de la Révolution française et enfermée dans le cadre de l'Etat-nation
Dossier sur les droits politiques des immigrés, étrangers ou de nationalité française, sur leur participation à la vie de la cité
L'immigration en Grèce est un phénomène récent : amorcée vers la fin des années 70, elle s'est intensifiée dans les années 80 et 90 avec les modifications structurelles de l'économie grecque et les bouleversements politiques et économique survenus à l'Est. Cet article analyse successivement l'ampleur de l'immigration, les étapes relatives à l'évolution de la politique migratoire grecque, les éléments caractéristiques du droit de la nationalité et des droits civils et civiques des étrangers, et, enfin, les principales préoccupations de l'opinion publique et le discours médiatique concernant les étrangers.
L'immigration vers Italie commence à la fin des années soixante-dix. La définition d'une politique migratoire n'a pas suivi immédiatement ce phénomène historique : il n'y a eu aucune règlementation jusqu'au milieu des années quatre-vingt. L'immigration a tardé à devenir un enjeu politique
Cet ouvrage, destiné principalement à un public d'adolescents, est conçu comme un outil de réflexion, d'information et d'action pour ce qui relève des droits de l'homme et de la citoyenneté. L'auteur a mené une réflexion sur les textes fondateurs des principes des droits de l'homme. Elle dénombre les violations de ces droits ainsi que leurs conséquences et invite les lecteurs à lutter pour le respect des personnes.
Souvent critiquée sans nuances, parfois célébrée avec force, la citoyenneté se trouve aujourd'hui au centre d'une série de controverses de la plus grande importance. Tout d'abord, la question de l'égalité sociale : l'Etat-providence, avec sa promesse faite à tous les citoyens d'une appartenance de plein droit à la société par la garantie des droits sociaux, ne semble plus en mesure de satisfaire une demande sociale sans cesse croissante. Ensuite, le souci de légitimité et de stabilité de sociétés fondées sur le marché n'est plus assuré par une citoyenneté qui a perdu sa fonction sociale de régulation des conflits d'inégalité. En troisième lieu, le problème des différences culturelles et de l'unité sociale : la citoyenneté peut-elle durablement ignorer la culture et les revendications qui lui sont corollaires ou, au contraire, doit-elle tenir compte des revendications résultant de l'appartenance à un groupe ? Enfin, la question essentielle de l'appartenance et de l'exclusion qui commande une gamme assez large de définitions de la citoyenneté, d'une conception étroite à une conception large des droits des citoyens, d'une notion réduite à une notion vaste de la participation, d'une appartenance fondée sur l'attribution et l'affiliation à celle fondée sur le choix et la participation.
Cet article résulte d'un questionnement relatif au passage formel du statut d'étranger à celui de Français ainsi qu'à la pratique de la naturalisation comme point singulier et révélateur de la politique française d'immigration. Dans la première partie l'on traite la manière dont l'Etat et les institutions françaises conçoivent l'accueil et la présence des étrangers sur le territoire national au travers de la législation sur l'entrée et le séjour. L'auteur analyse l'intégration des étrangers dans la "communauté nationale" à travers les lois, les décrets, les circulaires et les pratiques administratives. Dans la deuxième partie sont identifiées les raisons et la signification de la naturalisation pour les candidats à la naturalisation ainsi que pour les nouveaux Français par acquisition. Au delà de la procédure administrative, l'auteur s'interroge sur la place de la naturalisation dans les parcours migratoires. L'hypothèse formulée est que le processus de fermeture des frontières françaises, en cours depuis un quart de siècle, peut entraîner une recherche de sécurisation dans la naturalisation.
L'article analyse la question de la représentation des populations d'origine immigrée et des élus d'origine étrangère dans les conseils communaux des 19 communes bruxelloises ainsi qu'au Parlement de la Région de Bruxelles-capitale.La première partie présente les éléments principaux du contexte social et politique dans lequel émergent ces thèmes d'études et de débats. La seconde partie envisage la représentation des populations issues de l'immigration dans les instituions politiques locales et régionales de Bruxelles sur le plan quantitatif, avec les précautions méthodologiques nécessaires. La troisième partie repose sur une série d'entretiens avec des élus locaux et régionaux d'origine marocaine et tunisienne. Leur profil sociologique est tracé ainsi que leur itinéraire politique afin de saisir la manière dont ils envisagent leur rôle et leur position à la fois dans le système politique belge et par rapport à la population d'origine immigrée. L'auteur propose enfin quelques réflexions sur la participation et sur l'incorporation politiques dans une société belge en pleine mutation.
L'auteur analyse les relations existant entre les instruments des Nations-Unies et l'Organisation Internationale du Travail (OIT) pour ce qui est des droits de l'homme. Il montre que les deux instruments dont on célèbre aujourd'hui le cinquantième anniversaire ont en commun leur inspiration. Cet article porte sur le caractère collectif (et non seulement individuel) des droits du travail et des droits de l'homme, sur l'indivisibilité des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels ainsi que sur l'universalité des droits fondamentaux. Face à la poussée de la mondialisation et du libéralisme économique, l'auteur plaide pour des formules adaptées d'action normative et de régulation afin de garantir la justice sociale.