Cet atlas a pour but de présenter de représenter les inégalités de développement par rapport aux grandes masses de population du monde.
A partir des données non publiées du recensement de 1991, l'auteur aborde la question du développement économique des Japonais installés au Royaume-Uni. Généralement, on associe les investissements japonais en Grande Bretagne au développement des activités industrielles dans des zones aidées par le gouvernement, tandis que toutes les formes de services sont concentrées à Londres. L'activité économique des Japonais a été associée à la relocalisation des personnels, notamment les spécialistes et les cadres. Pendant les années quatre-vingt, le taux de Japonais résidant en Grande Bretagne a augmenté plus rapidement que tous les autres étrangers venant des pays industrialisés. Bien que la plupart de ces migrants vivent à Londres, un nombre considérable réside dans d'autres lieux sur tout le territoire britannique, en relation avec les investissements industriels. La répartition des Japonais est donc très spécifique en comparaison d'autres groupes. En particulier, on trouve de petites communautés japonaises dans de nombreuses villes où ils constituent l'une des immigrations ou l'une des communautés ethniques les plus nombreuses. De plus, ils sont souvent logés dans les quartiers favorisés.
La contribution des travailleurs étrangers au développement industriel de la France a conditionné l'essor économique et les progrès techniques au cours des 150 dernières années. Cet article est centré sur cet apport économique à partir des grandes découvertes et des grandes inventions, le besoin de la France en main-d'oeuvre étrangère, la xénophobie et le mépris des périodes de croissance économique ainsi que sur la participation politique et sociale des travailleurs étrangers.
Ce rapport de synthèse résume les deux volumes d'une recherche historique très approfondie sur la genèse de l'immigration algérienne et sur son développement après l'indépendance nationale. Cette étude a pu être menée grâce aux travaux et aux bibliographies thématiques existant sur la région parisienne, sur la Lorraine, sur le Nord-Pas de Calais, sur la région de Marseille et de Lyon. De plus, une partie de cette enquête aborde l'histoire du mouvement nationaliste, la guerre des Algériens en France, les problèmes posés par l'intégration (qui n'est pas à confondre avec l'assimilation). A la fin, il est montré que l'islam ne constitue qu'un référent culturel identitaire et que la matrice kabyle initiale de cette migration a connu de profondes transformations.
L'émigration de la main-d'oeuvre turque, qui a débuté dans la première moitié des années 1960 pour prendre véritablement de l'ampleur dans la seconde moitié de la décennie, a connu son rythme le plus soutenu au début de la décennie 1970 pour se ralentir considérablement en raison de la crise de l'emploi qu'ont alors vécue les pays de recrutement. De nombreuses réflexions ont été menées pour tenter de trouver un moyen de transformer les réserves d'épargnes des migrants en investissements productifs. L'idée de créer des sociétés ouvrières en Turquie, a reçu en Allemagne un soutien relativement important. L'auteur estime que ces sociétés ouvrières ont joué, surtout à Denizli, un rôle de tout premier plan dans le développement industriel, comme dans sa diffusion dans la région et parfois dans les zones rurales.
Les sciences humaines ont souvent distingué le fait économique de ses intentions sociales. L'ouvrage traite du rapprochement de ces deux domaines. Il montre ainsi comment des groupes placent leur identité sociale et culturelle au service de leur développement matériel et prend appui sur des situations aussi variées que la quête démocratique au Chili, la construction du communautaire chez les Arméniens de France ou les stratégies d'appartenance des entrepreneurs islamiques au Mozambique. L'ouvrage renouvelle d'autre part les approches du développement local en analysant l'incidence des ressources communautaires sur l'émergence d'entreprises et d'entrepreneurs. Il examine successivement le tissu entrepreneurial tunisien, le développement local au Québec et dans l'industrie textile auboise, et la délocalisation des multinationales. Enfin, il évoque des solidarités d'actions socio-économiques sous les formes du partenariat dans l'entreprise, de la civilité des services de proximité et des régions de quartiers. Ces expériences de redéploiement social et de réinvention de la société pallient la défaillance de l'économique, en appellent à sa reconstruction sociale ; elles traduisent la volonté solidaire d'acteurs relais, l'intercompréhension communautaire et la communication interinstitutionnelle.
Cette étude de cas de l'immigration italienne en France (Lorraine) entre 1919-1939 privilégie deux aspects. Le rôle primordial des Italiens dans l'histoire du développement industriel lorrain et la naissance d'une classe ouvrière. La lutte des migrants pour leur survie (conditions de vie précaires, déracinement, exploitation, xénophobie) sera suivie, après 1930, de l'enracinement familial et de l'intégration de la deuxième génération. En conclusion : les problèmes scientifiques que les recherches sur l'immigration italienne n'ont pas encore résolus.
Généralités et données démographiques sur les pays du Golfe Persique suivies d'une analyse de la situation migratoire dans chacun d'eux (Bahrein, Koweit, Qatar, Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis). Etude des problèmes juridiques, sociaux, culturels, religieux, linguistiques issus de la présence de travailleurs et techniciens étrangers.
Analyse économique du processus de l'industrialisation et du processus du développement économique des régions méridionales italiennes et de l'Italie (Sardaigne) en particulier. Deux théories sont développées : la théorie du développement équilibré et la théorie du développement déséquilibré. Cette communication rend compte du processus de l'industrialisation dans les années 1960-1980, des effets négatifs induits par l'industrialisation polarisée et de la distribution des investissements et des financements par secteur d'activité. L'auteur conclut à l'exigence d'un rééquilibre productif dans la politique de développement industriel dans le Midi italien qui constitue la condition préliminaire pour le début d'une politique destinée au retour de l'émigration.
Analyse économique de l'écart social entre les Antilles françaises et les autres départements de France. Etat des lieux du chômage, de la croissance, des transferts publics et des mesures à mettre en oeuvre pour améliorer le développement économique et le développement industriel des DOM.