Longtemps terre de départ, l'Europe occidentale est devenue aujourd'hui une terre d'immigration nette, notamment du fait de son niveau de développement et de richesse. Pourtant, si l'immigration a essentiellement été considérée comme une ressource jusqu'au premier choc pétrolier, certaines interrogations sur ses bienfaits sont apparues depuis la fin des Trente Glorieuses et l'émergence...
Apparue dans le discours politique de 1981, la notion de codéveloppement, née d'un souci généreux d'équité dans la distribution des richesses, de coopération entre deux pays, a été progressivement dévoyée. L'idée que le contrôle des flux migratoires est un élément essentiel du développement s'est peu à peu imposée au point de devenir un axe central des accords passés avec les pays d'émigration.
Comment le système de mobilité internationale de la main-d'oeuvre devrait - il être géré pour mieux répondre aux besoins des pays de départ et des pays de destination des migrants, et des migrants eux-mêmes ? En d'autres termes, comment pourrions-nous tous tirer un meilleur parti des migrations ? Ce rapport est une synthèse des recommandations visant à répondre à cette question.
Ce numéro cherche à éclairer les nouveaux enjeux des migrations au travers de la politique dans les DOM, autour de la notion de co-développement. La revue traite aussi du travail social dans les Centres d'accueil pour demandeurs d'asile (CADA),de l'intervention de l'ANAEM dans le cadre du service social international ,et de l'adoption internationale.Divers articles enfin font état de regards croisés sur l'immigration entre différents pays d'Europe. A noter aussi deux articles sur l'ACSE et la CNHI.
Fondé sur des recherches de terrain précises dans le Bassin méditerranéen, en Afrique occidentale, dans la région irano-afghane du Khorassan et en Asie du Sud-Est, cet ouvrage s'intéresse aux pratiques du voyage lui-même. Il se distingue à la fois de l'approche classique de l'immigration dans son double rapport aux sociétés dites de "départ" et d'" accueil", et de la thématique de la "diaspora". L'expérience du voyage ne se confond pas avec celle de la migration car elle recouvre d'autres formes de déplacements, mais elle ne peut plus s'en dissocier, ne serait-ce que pour des raisons administratives du fait des politiques restrictives de délivrance des visas.; Le voyage est une pratique de développement, et un objet de l'économie ou de l'anthropologie du développement. Il doit maintenant devenir un sujet à part entière de l'aide au développement.
Les diasporas sonnent-elles le glas des nations ? Alors que les nouvelles technologies et les transports modernes permettent aux migrants de toutes origines de garder un lien étroit avec leur région d'origine, d'y suivre la mode, d'y faire de la politique ou des affaires. Cette infinité de liens que les migrants tissent à travers les frontières, enchevêtrant les cultures, les espaces politiques et les économies. Revendiquant une pluralité d'appartenances dans leur pays d'adoption, s'invitant dans les affaires internes de leur pays d'origine, les migrants imposent à tout le moins une redéfinition de l'État-nation. Au sommaire de ce dossier :; - La mondialisation invisible / Thomas Faist; - " Les nations se sont longtemps méfiées des diasporas " / Entretien avec Dominique Schappera; - Quand ses diasporas bousculent la Turquie / Riva Kastoryano; - Le développement par l'exil : L'exemple latino / Alejandro Portes
Aujourd'hui, les collectivités locales doivent diversifier leurs stratégies de développement économique. Trois modèles semblent s'imposer : le maintien d'une politique de concentration d'activités, une spécialisation autour d'une activité et le développement des spécificités du territoire. C'est dans une stratégie de qualification territoriale que la politique de la ville et une politique de développement économique peuvent, à l'échelle locale, se croiser, s'articuler, s'apporter une plus-value mutuelle.
Depuis les premières lois de décentralisation de 1983, on constate l'implication croissante des collectivités locales dans le champs économique. Pourtant, il faut attendre la création des 44 premières zones franches urbaines en 1997 pour que la politique de la ville considère le volet économique autrement que sous le seul aspect de l'emploi. Quel type de développement économique mettre en oeuvre pour rendre attractifs les territoires en difficulté ? Quelles stratégies développer pour favoriser la relation entre le tissu économique local et la population active ?
Depuis 40 ans, la France accueille chaque année des milliers de migrants, au titre du travail, du droit d'asile ou de l'immigration familiale, et ce sans toujours proposer le minimum nécessaire à leur intégration : un emploi et un logement. Il s'agit d'une réflexion sur les politiques d'immigration et les conditions d'accueil des immigrés en France.
Comment mieux intégrer économiquement les immigrés présents en France et confrontés à des conditions de vie économiques difficiles ? Comment relancer la politique de co-développement susceptible d'assurer le développement des pays d'origine des migrants ? Telles sont les deux grandes questions développées dans ce rapport.
Depuis le 1er janvier 2004, l'Île-de-France compte 23 zones franches urbaines. Parmi les nouveaux territoires engagés dans ce dispositif, destiné à favoriser l'emploi et l'activité économique dans les quartiers en difficulté, la ZFU Grand ensemble de Vitry-sur-Seine. Gros plan sur les démarches engagées pour encourager le développement de la zone franche.