Cette note pratique consiste en modèles type de recours à adapter à chaque situation particulière des étrangers concernés à se défendre contre une pratique abusive de plusieurs caisses du système français de protection sociale...
Cette note pratique a pour objectif d'expliquer ce qu'un ou une client/e est en droit d'attendre de son avocat - quel est son rôle exact, quelles sont ses obligations. Sur quels critères doit se faire le choix d'un avocat ? Quels sont les gages d'une bonne relation client/avocat ? Que faire en cas de conflit entre un étranger et son avocat ?...
Le Comité d'action interassociatif "Droits des femmes, droit au séjour - Contre la double violence" rassemble plusieurs associations féministes, de défense des droits des femmes et de défense des droits des personnes étrangères en France. Il combat les violences à l'encontre des femmes étrangères vivant en France, ou réclamant le droit au séjour ou le droit d'asile. Des témoignages, des expériences d'engagement sur le terrain et des exemples de situations concrètes de femmes demandeuses d'asile, victimes de violences conjugales ou d'esclavage domestique sont réunis dans ce livre. Ils sont complétés par un dossier de presse et une analyse critique de la législation sur l'entrée et le séjour des personnes étrangères en France du point de vue des droits des femmes.
La recherche d'un contrôle de l'immigration illégale compatible avec les valeurs démocratiques nécessite l'intervention du judiciaire. Toutefois, face à la volonté première de l'Etat d'endiguer l'afflux d'étrangers, le magistrat fait souvent figure de faire-valoir.
La conception révolutionnaire de l'hospitalité républicaine est une valeur fondatrice qui inclut une pratique d'accueil sur la base de l'égalité même en temps de guerre. Cependant, cette conception généreuse de la citoyenneté tombe face aux risques invoqués de trahison par les étrangers, pour se transformer en une hospitalité civique - dans la mesure où des citoyens français doivent se porter garants des étrangers. De nos jours, l'hospitalité publique est devenue un mode politique de vivre la rencontre avec l'étranger et, qui plus est, un acte de charité publique et sélectif. Pour ce qui est du travail illégal, l'association entre travail au noir, clandestin et immigré est frauduleuse. Les étrangers sont en fait moins de 10 dans le secteur du travail illégal.
L'actualité politique en France se caractérise à la fois par une unification de la classe politique dans une perspective européenne et par l'émergence de porte-parole au sein d'une société civile en mouvement. L'ouvrage interroge, à la lumière de la Révolution française, le décalage permanent entre l'action gouvernamentale et le mouvement des sujets actifs dans la résistance civile. L'auteur met en exergue les ressources propres de sentiments, d'actions et de paroles des "sans" (sans-papiers...), véritables "sans-culottes" contemporains. En s'inspirant de certaines dynamiques propres à la Révolution française, il décrit les potentialités novatrices du lien entre acteurs, spectateurs et législateurs qui se déploie actuellement au sein des mouvements sociaux.
L'article analyse la question de la représentation des populations d'origine immigrée et des élus d'origine étrangère dans les conseils communaux des 19 communes bruxelloises ainsi qu'au Parlement de la Région de Bruxelles-capitale.La première partie présente les éléments principaux du contexte social et politique dans lequel émergent ces thèmes d'études et de débats. La seconde partie envisage la représentation des populations issues de l'immigration dans les instituions politiques locales et régionales de Bruxelles sur le plan quantitatif, avec les précautions méthodologiques nécessaires. La troisième partie repose sur une série d'entretiens avec des élus locaux et régionaux d'origine marocaine et tunisienne. Leur profil sociologique est tracé ainsi que leur itinéraire politique afin de saisir la manière dont ils envisagent leur rôle et leur position à la fois dans le système politique belge et par rapport à la population d'origine immigrée. L'auteur propose enfin quelques réflexions sur la participation et sur l'incorporation politiques dans une société belge en pleine mutation.
L'auteur s'est efforcé d'analyser le rapport entre les immigrés et les syndicats italiens. Ce travail présente un double objectif. L'auteur a cherché à obtenir un cadre de l'évolution récente du phénomène des travailleurs migrants en Italie. Sa façon de s'interroger lui a permis de compter sur nombre d'indicateurs concernant la crise contemporaine des syndicats mêmes. Les tendances générales de la recherche montrent bien qu'il y a des résistances de la part de la main-d'oeuvre italienne à instaurer une relation avec les travailleurs migrants. En outre, on assiste à la difficulté de trouver parmi la population immigrée, des délégués syndicaux qui puissent représenter leurs propres communautés nationales. Enfin, l'incertitude du cadre législatif italien, empêche des stratégies de longue durée, et fragmentent les initiatives déjà prises.
Les uns militaient déjà dans leur pays d'origine, les autres ont découvert le syndicalisme en France. Venus de l'Ile Maurice ou du Cameroun, de Tunisie ou du Chili, de Roumanie ou du Sénégal, ils (elles) ont des responsabilités syndicales. Ils travaillent dans des professions où les salariés issus de l'immigration sont parfois majoritaires. Pourtant peu d'entre eux accèdent à des responsabilités au niveau national. L'article expose les opinions de trois femmes et de quatre hommes sur le fonctionnement des syndicats, sur le choix de la nationalité et sur le chômage des jeunes.
L'action syndicale a pour premier objectif la défense des salariés. Son champ d'intervention englobe donc prioritairement les problèmes liés au contrat de travail. Dans ce cadre, le travailleur étranger est d'abord pris en compte en tant que membre du monde du travail. Il peut ainsi participer à l'action syndicale comme tout salarié. Une intégration qui ne se fait pas toute seule mais que patience, vigilance et formation aident à mettre en oeuvre.
L'auteur a analysé trois formes d'action collective chez les immigrés et leurs enfants en France et au Canada dans les années quatre-vingt. Elle s'interroge sur les multiples questions liées à la mobilisation des immigrés et sur les facteurs susceptibles de contribuer au succès de cette action collective. A savoir, le modèle dominant d'intégration, la définition nationale de citoyen, le rôle historique joué par l'immigration dans le développement du pays. La méthode comparative de ce travail met en exergue jusqu'à quel point les opportunités offertes sur le plan politique dans chacun des deux pays d'immigration arrivent à influencer les formes mêmes de mobilisation.
L'auteur retrace l'histoire d'un groupe romani particulier, les Roms kalderash, originaires de Serbie ou de Bosnie, arrivés au Royaume-Uni, depuis 1990. Les nombreuses émigrations que ces tsiganes ont connu au cours des siècles sont évoquées et replacées dans leur contexte historique ; l'accueil qu'ils ont reçu dans les divers pays européens d'immigration (France, Espagne, Allemagne, Italie) est rappelé ainsi que les termes de la Conférence d'Helsinski (1992) condamnant les discriminations qu'ils subissent. Leur implantation et statut de réfugiés bosniaques dans l'Angleterre multiculturelle est décrit.
Les auteurs montrent le soutien offert aux immigrés par des associations de solidarité. Les différents modèles qui sont proposés, dans le milieu immigré de Turin, le sont soit par les groupes catholiques, pour l'aide de première nécessité, soit par les groupes socio-politiques.